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Critique de indimoon


Ce n'est pas que j'ai décidé de commencer tous mes billets par un petit mot concernant l'éditeur, mais il m'a amusée de constater que les éditions Griffe d'Encre, qui ont publié cette novella, ont su attiser ma curiosité grâce au combo d'une couverture magnifique, répondant de façon pertinente aux quelques mots de la quatrième de couv. Quelques mots qui évoquent le livre, le mettent en valeur, sans le déflorer, sans faire étalage de prix littéraires (cette novella en a pourtant eus), l'exact inverse de la maladroite quatrième de couv des éditions Mnémos de "chroniques du pays des mères" qui a justifié mon précédent billet. Pas la première, ceci dit, ni la dernière malheureusement, à piétiner le plaisir de lecture, celui qui passe par la découverte.
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Je découvre ainsi les éditions Griffe d'Encre, qui, d'après Wiki, ont essentiellement publié dans le domaine des lectures de l'imaginaire, de 2007 à 2016. Une maison d'édition chaleureuse dont j'ai apprécié le petit chat en mascotte, ainsi que le portrait de l'autrice qui m'a fait sourire, et celui de l'illustrateur dont la splendide couverture est saluée comme il se doit.
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"Certaines personnes sont si profondément attachées à la Vie sous toutes ses formes, tous ses aspects, qu'elles consacrent leur existence à sa préservation, quitte à sacrifier celle des autres...
Ann Kelvin, elle, lui consacrera sa mort."
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Ainsi se présente le livre en quatrième de couverture, avec juste assez de mystère, la pointe de l'iceberg, simplement. En plus des éléments qui montrent le souci de partage de cette maison d'éditions. En plus d'un incipit aussi beau que troublant que j'ai d'ailleurs posté en citation. Je suis désormais dans de bonnes dispositions pour savourer ma lecture.
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Des recherches scientifiques ont abouti à la possibilité de transférer son esprit dans un autre corps, c'est la transmnèse. Nous allons suivre les parcours croisés de Marc, le directeur du projet, et de celle qu'il a convaincu d'y participer, Ann. Elle a choisit le corps d'un grand cachalot, pour des raisons qui ne manqueront pas de vous surprendre et de vous faire dévorer les 70 pages de cette novella. Tout au long d'une structure narrative très régulière, les parties du point de vue de Marc et de celle de Ann s'alternent. Science-fiction alternée avec la traversée de l'océan Atlantique, dans la peau d'un cachalot...Des parties oniriques, des passages parfois magnifiques, si beaux que j'aurais voulu que le partage entre SF et poésie soit beaucoup plus à l'avantage de la poésie.
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S'il est encore besoin de sensibiliser les jeunes générations à la préservation des océans, et de ses animaux, cette nouvelle est un exemple à citer, à méditer, en plus d'être un très bon moment de lecture.
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