Le château des animaux, tome 3 : La nuit des justes

Je ne peux que saluer à nouveau ce troisième tome !
Nous continuons de suivre la révolution menée par Miss B, une chatte courageuse, mère solitaire qui se bat pour l'avenir de ses chatons et tous les autres animaux...

Cette revisite du roman de Georges Orwell est fabuleuse ! !

Les dessins sont magnifiques et tellement expressifs !!! Félix Delep a su sublimer chacun d'entre eux et les rendre particulièrement vivants !

A quand le quatrième tome !!!!

L'insurrection continue et cette série ne baisse pas en qualité, loin de là. Toujours rien de négatif à dire sur cette tétralogie. Visuel et scénario sont impeccables. Un peu plus posé que les tomes précédents dans le sens où il y a un peu de violence et d'action. Mais l'écriture reste top et l'intrigue captivante.
Dur de décrocher et il me tarde de lire l'épisode final.

“La ferme des animaux” d'Orwell est pour moi un des meilleurs texte pour parler de la dictature et de politique de manière simple et profonde à la fois. Ce livre m'ayant beaucoup marqué, j'étais un peu sceptique à l'idée de lire une adaptation en BD. Pourtant, l'adaptation de Xavier Dorison est parfaite. En s'inspirant de l'essence du récit, le scénariste a réussi à construire une histoire originale sans la copier ni la caricaturer. Ce qui m'a fait adorer cette adaptation dès les premières pages, ce sont également les magnifiques dessin de Felix Delep. Tout en douceur, très “cartoonesque”, ils permettent de placer le récit dans un univers imaginaire, telle une fable tout en transmettant beaucoup d'émotion à travers les expression des animaux.
J'étais donc totalement impatiente de retrouver les aventures Miss Bengalore dans ce 3 volets même si je craignais que l'histoire ne prenne de plus en plus une tournure dramatique après le tome 2. Finalement, j'ai trouvé cet album moins sombre que les précédents, Silvio le taureau tyrannise toujours ses sujets, mais Miss B est de plus en plus malicieuse et inspirante. Grace au savoir du rat Azélar, elle entraine tous les animaux de la ferme dans une révolution non violente et solidaire. Ensemble, ils construisent les premiers éléments d'une démocratie et engagent le dialogue avec leurs oppresseurs…

Plus qu'un tome avant la résolution finale ! Vous avez compris à quel point j'ai hâte ?

« Je suis prête à mourir pour notre cause mais pas à tuer pour elle »

Le troisième opus de cette série prévue en quatre est paru fin 2022 et c'est aujourd'hui que je prends le temps de vous parler d'un chef d'oeuvre! Si comme moi, vous avez grandi avec des révoltes, que les injustices vous faisaient bouillir le sang, si lever le poing est un reflex physique et que la simple évocation des phrases « Free Mandela » ou » I have a Dream » fait littéralement vibrer votre coeur, alors le château des Animaux est fait pour vous. Si vous aimeriez éveiller votre entourage aux luttes nécessaires, introduire un enfant à l'importance de la justice sociale, sensibiliser un ami aux délicates nuances politiques, alors offrez le château des Animaux. Si les grands combats pour les libertés vous parlent vaguement, que le monde tel qu'il est vous inquiète mais ne vous fait pas non plus descendre dans la rue, que les Orwell ou Gandhi vous intéressent sans avoir pour autant envie de vous coltiner leurs biographies, alors ouvrez le château des Animaux. Et si enfin vous aimez simplement la très bonne bande-dessinée, celle avec de la consistance, aux dessins qui se gravent dans votre rétine et aux répliques inoubliables, alors lisez le château des Animaux!
« Je ne me demande jamais si je dois obéir! Juste pourquoi… »

Quelque part en campagne, au coeur d'une ferme oubliée des hommes, le Château des animaux est dirigé d'un sabot de fer par le président Silvio, un taureau aussi majestueux que cruel. Secondé par une milice de chiens cruellement obéissants, le bovin dictateur exploite les autres animaux, tous contraints à des travaux de peine épuisants pour le bien de la communauté. Pour le bien du grenier, pour le Grand Troc, comme pour la réfection des bâtiments. Miss Bengalore, chatte craintive qui ne cherche qu'à protéger ses deux petits, et César, un lapin gigolo, vont s'allier au sage et mystérieux Azélar, un rat à lunettes pour prôner la résistance à l'injustice, la lutte contre les crocs et les griffes par la désobéissance et le rire… Quand l'hiver pointe son nez, s'ajoute la coupe du bois à la faim qui les tiraille quotidiennement. Et ce bois qu'on engrange, chaque citoyen du château doit le payer pour se chauffer… le mouvement des plus faibles, appelé Les Marguerites, continue ses outrances au taureau dictateur, refusant le port de collier à grelots et exigeant la gratuité du bois pour tous. Pour être mieux entendus, ces courageux compagnons bravent le froid chaque nuit pour faire un sit-in sous les fenêtres de Silvio. Mais pour Miss B, vaincre la dictature ne peut se faire qu'en évitant le plus redoutable des pièges : la tentation de la violence. le défi semble bien difficile… Des petites victoires en injustices nouvelles, la dictature continue.
Grâce aux efforts de Miss B, les animaux se remobilisent avec peine pour faire renaître, en même temps que le printemps, le mouvement pacifiste des Marguerites. Mais Silvio ne l'entend certainement pas de cette oreille, et le taureau dictateur en a sous le sabot pour conserver son pouvoir. Toujours aidé par sa cruelle milice canine, il décide de faire embastiller les animaux rebelles au donjon. Qu'à cela ne tienne : Miss B et ses amis répondront une nouvelle fois par la ruse… et la solidarité !
nspiré par La ferme des animaux de George Orwell, Xavier Dorison développe une saga extraordinaire. Il dit de l'ouvrage d'Orwell qu'il est un des romans majeurs du XXe siècle et sans doute le roman qui décrit le mieux la tragédie majeur de cette époque: le processus de confiscation des idéaux démocratiques par des dictateurs sanguinaires. Orwell a vu les dictatures, les a combattues et les a comprises. le portrait qu'il en a fait est sidérant de vérité. Mais pour Dorison, le XXe siècle n'est pas que cela. Il rappelle que quelqu part en Inde, un fakir va-nu-pieds a réalisé l'impossible: faire céder un des plus grands empires. Comme ce pasteur noir qui a donné sa vie pour l'égalité des hommes de couleurs et des blancs. Comme ce condamné politique qui depuis sa prison est parvenu à réconcilier les noirs et les Afrikaners en évitant un bain de sang. Il rappelle le courage de cet électricien polonais et celui d'Otpor face à la dictature sanguinaire. Tous ont un point commun; ils ont lutté sans armes, avec colère oui mais sans appel à la vengeance. Pour leur cause, ils étaient prêts à mourir, pas à tuer… Ce sont à ces héros que Dorison rend hommage dans sa saga. Ceux qui ont montré qu'il existe une voie étroite, dangereuse, incertaine mais bien réelle, vers un monde meilleur.
La fable animalière de Dorison est un bijou. de par son scénario tout en subtilité qui sait exactement comment souligner les injustices et faire briller les indignations, mais également par son dessin. Félix Delep est époustouflant! Il parvient à prêter une palette d'émotions incroyables aux animaux sans jamais tomber dans la caricature ni dans l'humanisation. On ressent les peines, les colères, les faiblesses tout autant que le froid, la pénibilité et le désarroi du château. C'est un sans-faute: tout y est expressif, vivant, les mises en scènes sont superbes et le découpage intelligent!

Les deux compères ont crée une fable intemporelle appelée à devenir un incontournable de nos bibliothèques! Vivement le dernier tome!

Soyons des Marguerites!
Vivons comme des Marguerites!
Mourons pour des Marguerites!

Je lis peu de BD mais dès leur sortie, je me précipite sur chaque nouveau tome du Château des animaux. C'est toujours pour moi un excellent moment de lecture grâce aux dessins magnifiques et aux personnages si attachants.

Dans ce tome, la révolution pacifique menée par les animaux du château progresse et ils remportent de nombreuses petites victoires malgré les obstacles. On ressent une grande frustration à leur côté face à l'injustice de la situation, et autant de colère envers le Président et sa garde qui ne pensent qu'à eux et tentent de faire échouer la révolte. Difficile de rester pacifique dans de telles circonstances...

En refeuilletant le tome 1, je me suis aperçu que les dessins ont changé depuis le début de la saga, les traits sont encore plus délicats. C'est un réel plaisir de voir cette BD évoluer, que ce soit dans ses graphismes ou dans la maturité de son intrigue. Je trouve chaque tome meilleur que le précédent et je suis très impatiente de voir comment va se conclure cette histoire dans le quatrième et dernier tome.

La lecture du tome 3 du Château des animaux confirme totalement mon avis...
Voici une oeuvre incontournable qui devient magistrale sous le coup de crayon et la plume de Delep et Dorison !
Orwell est magnifiquement revisité : le texte est dense et intense et le graphisme est impressionnant de beauté et de finesse.
A découvrir absolument !

Voici enfin le volume 3 tant attendu de cette série qui, si tu ne la connais pas, revisite "La ferme des animaux" de George Orwell.

Une série prévu en 4 volumes et qui me semble incontournable. Pourquoi ?

D'abord pour un récit qui rend hommage à un roman de 1945 et qui, revisité à la sauce Dorison, n'a pas pris une ride. Ce n'est pas pour autant une adaptation. Xavier Dorison nous conte la vie d'une ferme tenue de main de muscles par Silvio, le taureau, bien aidé par sa milice de chiens. Tous les autres animaux, tenus de travailler dur pour le dictateur, vont entamer une résistance menée par Miss Bengalore qui prône une non-violence qui peine à s'imposer, un récit politique moderne et inspirant.

Ensuite évidemment pour le dessin vivant et dynamique de Félix Delep, qui débutait dans la BD avec le tome 1, et qui réalise la prouesse de rendre profondément humains toutes ces bêtes, qu'elles soient à plumes ou à poils. On oublie alors très vite que ce conte politique met en scène des rats, des lapins et des poules... Leurs espoirs sont les nôtres, leurs aspirations aussi, leurs doutes d'autant plus.

L'osmose est parfaite et le récit prend tout son sens. Dans ce tome 3, la révolte s'organise et cherche le meilleur moyen de s'exprimer pacifiquement. Par le refus de travailler peut-être, tel Bartleby..., en maniant l'humour et la dérision aussi, avec courage et désir de liberté toujours.

J'espère t'avoir convaincu, si tu ne l'étais pas déjà, que passer à côté de cette série est inconcevable. Elle est d'une modernité impressionnante et chaque réflexion, qu'elle vienne d'un chien ou d'un chat, alimentera la tienne. Brillant.

J'ai retrouvé avec grand plaisir et pas mal d'émotions ces chers animaux et le groupe des Marguerite.

Sans rien dévoiler de l'intrigue, vous vous douterez que s'il y a un tome 3, c'est que tout n'a pas été raconté, que l'histoire et que la révolution est en cours.

J'ai beaucoup aimé ce troisième tome, je salue les dessins toujours aussi beaux, ces personnages très touchants, l'intelligence du scénario, qui prend son temps et continue de développer son propos, c'est beau et inspirant.

J'ai désormais hâte que sorte le 4ème et dernier tome de cette si belle série.

Un 3e tome toujours aussi prenant et toujours aussi beau à regarder.
La révolte se poursuit, péniblement, car tout le monde n'a pas la même vision de la résistance et un dictateur peut aisément être remplacé par un autre.
Chaque personnage/animal a sa personnalité, c'est ce qui rajoute au réalisme de l'histoire.
Hâte de lire la suite !

5 étoiles comme d'habitude et uniquement car je ne peux pas en mettre plus.
Cet BD est un chef d'oeuvre, de ses dessins, à son intrigue en passant par le message qu'elle délivre. C'est un pur bonheur.
Les personnages sont tellement attachants.
Hâte de lire le 4eme et dernier tome (même si il me faudra du temps pour digéré le fait que ce chef d'oeuvre aura QUE 4 tomes).