Les grands sapins ne tombent pas. Ils attendents d'être très vieux. Secs et usés. Des centaines d'années. Et jusqu'à la fin ils restent droits.
Les grands sapins ne tombent pas. Ils attendent d'être très vieux. Secs et usés. Des centaines d'années. Et jusqu'à la fin ils restent droits.
Ce livres est extraordinaire je tombais tellement dans le livre que j'ais de la miseres a le quitter j'ai pas eu le temps de le finir mais je suis sur que il est vraiment bon .
J'ai vraiment aimer lire ce livre, si cela etais a recomencer je le ferrait sans esiter !!! :)
La peur paralyse, Marie-Lune. Il faut savoir la repousser. Elle cache le plus important.
Il existe des mots dévastateurs qui rasent tout sur leur passage. Comme les tornades, les ouragans. Bien sûr, on voudrait rester droit, mais on ne peut pas résister. C'est impossible. Ces mots peuvent faucher des montagnes. Ils nous foudroient. On ne sent presque rien. Mais après, ça ne vaut même plus la peine de faire semblant d'être vivant. On n'existe plus.
chacun des mots de ce paragraphe me ravageait. Autant de syllabes que d’écorchures. Pourtant, c’était de la frime. J’en étais sûre. Ça ne coûte rien de promettre. C’est si facile de tomber dans le piège et d’y croire. Mais on finit par y laisser sa peau.
Le soleil était déjà chaud et la route, déserte. Combien d’heures me faudrait-il pour arriver au lac? À mon enfance, à mes souvenirs? Je n’avais pas de lettre à écrire. Que des adieux à lancer aux arbres et au vent.
On ne commande pas les souvenirs. Ils s’abattent sur nous. On n’y peut rien. […]
Le pire, c’est que j’avais envie de m’abandonner. De fondre dans ses bras. Dans n’importe quels bras. Mais j’ai ravalé mes larmes. À force de s’épancher à tous vents, on finit par se perdre complètement. J’en avais assez des réconforts éphémères. De ces bonheurs furtifs derrière lesquels gronde l’orage.
J’aurais dû m’y attendre. Les gens glissaient dans ma vie. Toujours fuyants. Incapables de rester plantés assez longtemps pour prendre racine.