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sur 295 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Thriller artistique

Nous sommes au XXIè siècle au Musée le Prado, un homme asperge du vitriol sur le triptyque “Le Jardin des Délices” du peintre flamand Jérôme Bosch. Qui peut vouloir détruire cette oeuvre ? et pourquoi le faire en plein jour à la vue de tous ? La tâche de restaurer le tableau est donnée à Michael Keie qui découvrira des symboles et tentera d'élucider certains secrets qui se cachent derrière cette peinture. En parallèle, nous suivons Petronius Oris, un élève du grand maître.

“Le Jardin des Délices” est l'une des plus belles énigmes de l'histoire de l'art. Plusieurs spécialistes lui ont donné toutes sortes d'interprétations et le mystère Jérôme Bosch demeure … On connaît peu de choses sur lui, sa vie.

C'est un peintre flamand faisant partie de la confrérie de Notre-Dame, la religion a joué un grand rôle dans son oeuvre. Il est également clerc et possède des notions en latin. Son thème de prédilection, le péché.

J'ai préféré de loin l'histoire de Petronius qui se passe au Pays-Bas du XVè et XVIè siècle. On y découvre la vie dans un atelier de peintre, on y découvre l'influence des religieux dans toutes les sphères de la vie. Il y a l'intrigue qui se passe à cette époque. C'est beaucoup plus vivant que les explications du triptyque à notre époque.

Pourquoi n'y a-t-il pas une illustration de ce triptyque dans le livre ? On nous explique beaucoup de choses de l'oeuvre sans que nous l'ayons sous les yeux et ça c'est très ennuyant. Pour celles et ceux qui ne connaissent pas “Le Jardin des Délices” je vous conseille fortement d'avoir une illustration près de vous pendant votre lecture !

Le triptyque contient un premier tableau à gauche qui représente le Jardin d'Eden, au centre plusieurs personnages et créatures fantasmagoriques se consacre à des choses, disons, réprimé par la morale ; le panneau de droite lui, représente l'enfer où l'on pratique les pires supplices aux âmes des damnés. Vous pouvez le voir au Musée le Prado à Madrid où il se trouve depuis 1939.

https://archief.ntr.nl/tuinderlusten/en.html

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2013, au musée du Prado, la peinture le jardin des délices de Jérôme Bosch a été vandalisée. Lors de sa restauration, Michael Keie découvre des symboles cachés. Il rencontre l'auteur de cette dégradation et lui raconte la découverte d'un étranger manuscrit rédigé en 1511 par Orius Petronius.

Ce livre m'a été prêté par une collègue suite à une discussion à son sujet où je lui disais que j'étais à la fois attiré mais ayant peur de ne rien comprendre car l'art pictural et moi ça fait deux.

Le style est tout à fait abordable et le récit est découpé entre des scènes de notre époque (assez coutres) et des scènes du passées (bien plus longues). Partir du postulat d'un mystère qui entoure cette oeuvre a titillé mon intérêt et, par conséquent, c'est la partie récente qui l'a emporté sur l'époque de Jérôme Bosch. En effet, la vie du peintre est décrite via celle de Orius Petronius quand il rejoint son atelier. Et le personnage d'Orius m'indifférait comme la plupart des personnages. Je voulais connaître le récit du présent pour suivre l'avancée du déchiffrage de ce tableau, le passé sur fond d'inquisition et de prise de pouvoir religieux m'indifférait.

C'est donc une lecture en demi-teinte.
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Deux époques, une même angoisse : qu'a donc voulu décrire Jérôme Bosch dans l'exécution de ce triptyque intitulé le Jardin des délices ?

Nous sommes à Madrid, en 2013, dans les ateliers de restauration du Musée du Prado. Un homme vêtu en moine dominicain a aspergé le tableau d'acide. Mission est confiée à Michael Keie, restaurateur, de réparer les dégâts provoqués par Jean de Baerle, ou supposé nommé ainsi. Il sera assisté par une psychologue chargée d'essayer de comprendre le geste du faux-prêtre.

Nous sommes à Bois-le-Duc , en 1510, dans le Brabant septentrional, ville nommée Hertogenbosch en néerlandais, ce qui aura son importance dans l'histoire.
Petronius Oris, jeune peintre en formation doit rejoindre son nouveau maître, le célèbre Jérôme Bosch.

Et les deux histoires se rejoignent, le passé conté aux personnages actuels par ce coupable de vandalisme Jean de Baerle, qui raconte au restaurateur Keie, mais aussi à la psychologue chargée de le suivre, l'histoire effarante de la vie de Jérôme Bosch et de son triptyque en 1510, en Flandres. Mystères, menaces, tortures, sont au menu ! Un vrai thriller médiévo-moderne !

Le but de ce roman est sans aucun doute d'éveiller la curiosité du lecteur face à cette oeuvre terrifiante, onirique, poétique, inspirée, incompréhensible, on suppose, malgré toutes les exégèses qui ont pu en être faîtes.

L'auteur met ici en présence des forces puissantes et adverses : une secte, celle des Adamites, mouvement qui connut son apogée vers les XIème et XIIèmes siècles, et l'Inquisition, mieux connue , avec ses poursuites impitoyables de supposés hérétiques qui menaçaient la sainte pensée chrétienne. Il faut dire que la secte citée ci-dessus rêvait d'un Eden que l'homme n'aurait pas perdu, fait d'amour libre, de non-violence, de rejet de la consommation de chair animale, dans une logique dite « anarchiste » (malgré l'anachronisme de cet emploi du terme).

Voilà qui ne pouvait que déclencher la fureur du Grand Inquisiteur de Madrid en 1510, nommé Jean de Baerle, dominicain, né dans le Brabant, qui a réellement existé mais qui a exercé ses fonctions à Liège en vérité.

L'idée de rapprocher ces deux époques, avec la violence qu'on voit s'exercer contre un triptyque qui perturbe tant les gens dans les deux cas, l'idée est très bonne. Sur fond d'enquête plus ou moins crédible, on découvre le monde médiéval et celui de la peinture de Jérôme Bosch, la vie de l'atelier, les secrets d'élaboration du triptyque, sa possible signification. Elle nous invite à regarder de plus près ces trois peintures foisonnantes, à y chercher de multiples explications. Les symboles foisonnent, la technique est remarquable.

Un livre intéressant pour ce qui concerne l'approche de l'oeuvre de Bosch, amusant par les déferlements d'imagination de l'auteur, un peu moins pour l'aspect « enquête » de l'histoire.
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Exemple typique du mieux qui est l'ennemi du bien. Si seulement l'auteur s'était contenté de faire revivre son lecteur dans les Flandres du XVIe siècle au côté de son protagoniste, apprenti peintre chez un maître de talent, membre d'une confrérie secrète à l'idéologie religieuse controversée, pour ne pas dire hérétique. On aurait eu là un bon roman historique, qui rend parfaitement bien le quotidien des artistes de l'époque et l'atmosphère de terreur et de suspicion causée par l'inquisition, auréolé d'ésotérisme et de féminisme avant l'heure. Pourquoi, mais pourquoi l'auteur s'est-il senti obligé de surfer sur la vague du Da vinci Code en entremêlant une espèce de pseudo-enquête qui traine en longueur et sans intérêt, mettant en scène un restaurateur d'art qui pense avec sa braguette (et qui visiblement n'écoutait pas en classe: depuis quand un restaurateur en sait si peu sur l'Histoire de l'art?) et une psychologue tout seins en avant (le féminisme en prend un coup)?! Si tu viens pour en découvrir plus sur l'oeuvre de Jérôme Bosch, tourne-toi vers un livre scientifique. Si tu viens pour passer un bon moment de lecture enrichissant, focalise-toi sur les péripéties de Petronius et zappe la confrontation hormonale de Grit et Michael.
Lien : https://tsllangues.wordpress..
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me voila bien déçue avec ce remake du Da Vinci code. si les chapitres sur le xvi e siècle sont instructifs et plutôt bien documentés , ils restent néanmoins embrouillés et parfois à peine crédibles.
quant aux chapitres sur l époque actuelle avec ces personnages, je dois bien dire, un peu farfelus et bras casses ils ne m ont pas convaincue du tout. j avais en lisant le roman , l impression d être dans une mauvaise série télévisée !
pour finir, des longueurs qui m ont parfois fait survoler qq pages.
dommage l oeuvre de Jérôme Bosch m intrigue mais là je reste sur ma faim
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J'ai été un peu déçue de ce livre. L'histoire de Petronius Oris m'a beaucoup plu, l'histoire autour de Bois-le-duc est intéressante et prenante, j'avais envie de connaître la suite. Mais l'histoire se passant au Prado pas du tout. J'ai trouvé quelques explications tirées par les cheveux et compliquées à comprendre.
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Un titre alléchant et un résumé prometteur, le lecteur est plongé dans une intrigue sur fond historique au centre de laquelle se trouve le chef d'oeuvre du maître. Hélàs, n'est pas Umberto Eco qui veut: ce roman pourrait être excellent si les personnages avaient plus de charisme, si leurs raisonnements étaient moins simplistes, si la narration était menée avec davantage de finesse en évitant les redites, les dialogues sans contenu, les explications inutiles et les déscriptifs galvaudés, si, enfin, la conclusion apportait une tournure inattendue qui éclairerait d'un jour nouveau les parcours, les motivations et les identités des protagonistes... le livre n'est pas franchement mauvais pour autant et se lit facilement malgré ses défauts, mais il lui manque quelque chose pour qu'il soit bon et, au final, on ne perdra rien à lui préférer les classiques du genre
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J'aime beaucoup l'oeuvre de Jerôme Bosch, mais ce roman qui porte son nom m'a laissée sur ma faim.
Un prêtre illuminé vandalise le magnifique "Jardin des délices", au Musée du Prado à Madrid, ce qui permet aux restaurateurs du tableau de découvrir des signes dissimulés sous la peinture, et d'en déduire son sens caché. L'histoire oscille alors entre l'époque actuelle et celle où Bosch réalisa son triptyque.
Sur fond de fanatisme religieux, mystères et complots, on découvre à quoi ressemblait la vie dans les Pays-Bas au début du XVIème siècle, et on approche au plus près de la façon dont le Maître vivait et travaillait. C'est ce qui m'a le plus plu et encouragée à poursuivre ma lecture.
Parce que, pour le reste... les personnages m'ont semblé incohérents, bêtes et antipathiques, pataugeant dans une double intrigue tirée par les cheveux et finalement inutile, et le style (la traduction ?) est lourd, pataud, indigeste. Diantre !
C'est vraiment dommage, car l'idée de départ est audacieuse et attirante -si l'on garde à l'esprit qu'il ne s'agit que d'une fiction qui ne revendique aucune vérité, mais propose juste une interprétation supplémentaire du "Jardin des Délices". Mais le résultat ne rend pas vraiment hommage à Jérôme Bosch.
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Très agréable à lire ..bon bouquin je m attendais à plus de suspense .belle couverture très attrayante ..fin un peu confuse..
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La quatrième de couverture annonçait un suspense magistral ... Fort heureusement ce n'est pas pour cela que j'avais craqué pour ce titre, mais pour sa couverture, illustrée d'une scène tirée du tableau 'Le jardin des délices' de Jérôme Bosch ... dans l'espoir (réalisé) de pouvoir cocher l'item 'Peinture' de mon challenge de lectures 2019 ! 

En 2013, au Musée du Prado, à Madrid, un homme asperge cette toile de Jérôme Bosch de quelques gouttes de vitriol. Arrêté immédiatement il est enfermé dans un hôpital psychiatrique aux fins de comprendre les motifs de son acte.

Restaurateur de tableaux, le berlinois Michael Keie rejoint son collègue espagnol pour réparer les dégâts faits au tableau. Et là : surprise, l'acide a révélé des symboles cachés !

Poursuivant toujours sa recherche des motivations du vandale, sa psy contacte les restaurateurs. de la rencontre avec ce prêtre détestant la gent féminine, ils vont apprendre l'existence d'un manuscrit de 1511, où Petronius Oris, élève de Jérôme Bosch raconte  la vie quotidienne d'un Bois-le-Duc (S'Hertogenbosch) où inquisiteurs et disciples adamites se font une guerre sans pitié au nom de la vérité religieuse ... 

Le roman alterne entre scènes madrilènes modernes et la Hollande du XVIème siècle, cette dernière étant majoritairement présente.

J'ai trouvé inutiles les passages récurrents du récit dans le présent qui hachaient la fluidité de la lecture. Confinés en introduction et conclusion, ils auraient certainement gagné en force. 

Un roman globalement longuet, qui ne m'a pas réellement convaincue ... mais qui m'a donnée envie d'approfondir ma connaissance de l'oeuvre de Jérôme Bosch. 
Lien : http://les.lectures.de.bill...
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