AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,37

sur 292 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Des mystères autour d'une peinture, des symboles cachés, une querelle religieuse... Vous le sentez le parfum de Da Vinci Code ?
Qu'est-ce qui a pu me pousser à choisir dans le cadre d'une Masse Critique (merci au passage à Babelio et aux éditions du Cherche midi) ce livre alors même que j'avais plutôt souligné toutes les défaillances de ce même Da Vinci Code ?

Tout d'abord, le sujet est ici plus obscur, moins grand public. Le Jardin des Délices est moins populaire que la Joconde, Jérome Bosch moins connu que de Vinci. Et en cela, je n'ai pas été déçu, j'ai appris beaucoup de choses sur le lieu et l'époque (les Pays Bas des XV-XVI ème siècles). On sent que l'histoire est bien documentée et on se plonge avec plaisir dans le milieu des peintres de cet époque, au coeur de tous les enjeux de pouvoir et d'influence religieuse. C'est le domaine principalement beaucoup plus réussi que dans le Da Vinci Code où on évoquait les mystères des époques lointaines mais en gardant le point de vue moderne tout au long.

Pour le reste, les ressorts de l'intrigue restent malgré tout un peu les mêmes et les ficelles du récit un peu grosses. Les chapitres courts pour tenir en haleine le lecteur, les rebondissements plus ou moins attendus: on ne sera pas transcendé par l'originalité du résultat, on obtient ce qu'on est venu chercher, pas plus.

Le final est plutôt intéressant et laisse planer un mystère bienvenu et une ironie plutôt agréable sur les théories complotistes et un ésotérisme trop systématiquement revendiqué. L'auteur semble lui-même se moquer de son propre genre, et cela clôture plutôt favorablement l'ouvrage !
Commenter  J’apprécie          503
J'aime beaucoup l'oeuvre de Jerôme Bosch, mais ce roman qui porte son nom m'a laissée sur ma faim.
Un prêtre illuminé vandalise le magnifique "Jardin des délices", au Musée du Prado à Madrid, ce qui permet aux restaurateurs du tableau de découvrir des signes dissimulés sous la peinture, et d'en déduire son sens caché. L'histoire oscille alors entre l'époque actuelle et celle où Bosch réalisa son triptyque.
Sur fond de fanatisme religieux, mystères et complots, on découvre à quoi ressemblait la vie dans les Pays-Bas au début du XVIème siècle, et on approche au plus près de la façon dont le Maître vivait et travaillait. C'est ce qui m'a le plus plu et encouragée à poursuivre ma lecture.
Parce que, pour le reste... les personnages m'ont semblé incohérents, bêtes et antipathiques, pataugeant dans une double intrigue tirée par les cheveux et finalement inutile, et le style (la traduction ?) est lourd, pataud, indigeste. Diantre !
C'est vraiment dommage, car l'idée de départ est audacieuse et attirante -si l'on garde à l'esprit qu'il ne s'agit que d'une fiction qui ne revendique aucune vérité, mais propose juste une interprétation supplémentaire du "Jardin des Délices". Mais le résultat ne rend pas vraiment hommage à Jérôme Bosch.
Commenter  J’apprécie          280
Je suis fasciné par le triptyque de Jérome Bosch depuis l'adolescence et plus encore après avoir pu le détailler au musée du Prado, aussi je n'ai pu résister à l'achat de ce livre. Enfin un "Da Vinci Code" lié à une oeuvre que j'admire !
C'est dire que j'ai été déçu.
Le style tout d'abord, de redites en redondances injustifiées, il se délaye en explications comme s'il nous était impossible de comprendre l'idée du premier coup. Un style très scolaire, mais peut-être est-ce la traduction, je ne suis pas à même de juger, qui semble destiné aux adolescents. Mais quel adolescent s'intéresserait à un tel sujet de nos jours ?
Le fond ensuite, avec ses anachronismes, ses incohérences et ses nombreuses approximations qui discréditent rapidement le discours historique. le contenu ensuite, bien trop prévisible et pétri de clichés.
Finalement, le roman peine à convaincre et manque vraiment de crédibilité.

Reste que le thème principal du roman n'est finalement pas le tableau lui même, la peinture ou même la foi.
Le seul thème qui se développe et s'affirme au fil des pages est l'emprise de la religion patriarcale sur la société et sa volonté d'asservir les femmes et d'annihiler leur savoir quitte à passer tout ce beau monde au bûcher.
Un livre féministe ? Pourquoi pas.
Le tableau de Jerome Bosch est extraordinaire de modernisme et d'ésotérisme, on peut assez facilement y ajouter le pouvoir visionnaire d'avoir prédit la révolte des femmes.
Commenter  J’apprécie          240
Nous voici plongés au XVIe siècle dans les Flandres de la Renaissance, foyer foisonnant de l'art et de la culture. Et puis parallèlement, nous suivons le parcours d'experts et d'historiens en 2013 à Madrid. de belles promesses pour ce roman de Peter Dempf, un auteur que je ne connaissais pas. Je dois avouer avoir un goût prononcé pour les fictions historiques surtout celles autour de la Renaissance. Mais j'avoue également être très pessimiste quant au genre qui mélange thriller et faits historiques. Car j'ai souvent été déçue dans ce genre là (les romans sur les croisades, sur les francs maçons, le roman sur van Eyck de Sinoué, les Dan Brown (sauf Da Vinci Code), le Ken Follett sur le Scandale Modigliani, ... tous m'ont déçue!)...

Pourtant je n'ai pas détesté ce roman de Peter Dempf. L'auteur a su faire preuve d'érudition sans en faire étalage et il parvient parfaitement à retranscrire une époque qui oscille entre éclats de génie, lumière et obscurité et obscurantisme. Mais ce qui m'a dérangée réside dans sa manière de traiter le sujet. Il se sert d'un joli postulat de départ, il y a un mystère caché dans le tableau de Jérôme Bosch, peintre de renom, génie du Jardin des Délices. Oui c'est en effet plausible car c'est un siècle empli de secrets et d'hermétisme, de références alchimiques et bibliques, d'interprétations diverses de la Bible.

Malgré tout je suis restée de marbre face aux personnages en 2013. Les experts n'ont aucune profondeur et je ne me suis pas sentie en empathie avec eux. Cependant suivre Petronius Oris et Jérôme Bosch dans les Flandres de la Renaissance était bien plus passionnant. L'auteur décrit un atelier d'artiste comme il devait l'être chez Bosch, devenu riche grâce à la dot de sa femme Aleyt, lui permettant de peindre à l'envie et de collectionner des objets dans un cabinet de curiosités, mode qui se répandait jusque chez les têtes couronnées.

Les parties les plus intéressantes du roman sont les descriptions du tableau. Reste que toutes les explications ne peuvent être que de simples hypothèses et interprétations car le peintre n'a pas laissé de notice explicative accompagnant ses oeuvres.

Si je n'ai pas non plus adhéré à l'hypothèse de Jérôme Bosch comme membre de la secte des Adamites, je me suis laissée porter par ce récit plein de rebondissements qui permet au lecteur de voyager dans le temps à travers une histoire de l'art très prenante.

J'ai beaucoup aimé le personnage du Grand Zuid qui d'ailleurs est le personnage le moins crédible mais utilise tous les ressorts romanesques pour sortir le héros de ses mésaventures. J'ai moins aimé les personnages de Jérôme Bosch et de Jacob van Almaiengen. Détestable s dirons-nous.

La fin est étonnante, le suspense va grandissant dans ce roman même si l'aspect mystique et religieux m'a agacée. Il y a une chose qui m'a sauté aux yeux tout de même: c'est que la théorie de Peter Dempf à la fin de l'ouvrage qui semble clôturer le roman nous montre que l'auteur avait dans l'idée de nous montrer l'ironie des interprétations historiennes. le tableau comme prophétie? Oui, et non. le tableau est surtout un reflet des peurs et des attentes de l'Homme, figure centrale de l'humanisme renaissant. Joli tour de force de la part de l'auteur d'amener le feminin comme clé essentielle de l"ouvrage . Dommage que le héros soit un homme donc. Et puis c'était déjà le postulat du Da Vinci Code.

Je le conseille pour faire découvrir ce peintre et cette époque magnifique.
Lien : http://www.unefrancaisedansl..
Commenter  J’apprécie          171
Deux époques, une même angoisse : qu'a donc voulu décrire Jérôme Bosch dans l'exécution de ce triptyque intitulé le Jardin des délices ?

Nous sommes à Madrid, en 2013, dans les ateliers de restauration du Musée du Prado. Un homme vêtu en moine dominicain a aspergé le tableau d'acide. Mission est confiée à Michael Keie, restaurateur, de réparer les dégâts provoqués par Jean de Baerle, ou supposé nommé ainsi. Il sera assisté par une psychologue chargée d'essayer de comprendre le geste du faux-prêtre.

Nous sommes à Bois-le-Duc , en 1510, dans le Brabant septentrional, ville nommée Hertogenbosch en néerlandais, ce qui aura son importance dans l'histoire.
Petronius Oris, jeune peintre en formation doit rejoindre son nouveau maître, le célèbre Jérôme Bosch.

Et les deux histoires se rejoignent, le passé conté aux personnages actuels par ce coupable de vandalisme Jean de Baerle, qui raconte au restaurateur Keie, mais aussi à la psychologue chargée de le suivre, l'histoire effarante de la vie de Jérôme Bosch et de son triptyque en 1510, en Flandres. Mystères, menaces, tortures, sont au menu ! Un vrai thriller médiévo-moderne !

Le but de ce roman est sans aucun doute d'éveiller la curiosité du lecteur face à cette oeuvre terrifiante, onirique, poétique, inspirée, incompréhensible, on suppose, malgré toutes les exégèses qui ont pu en être faîtes.

L'auteur met ici en présence des forces puissantes et adverses : une secte, celle des Adamites, mouvement qui connut son apogée vers les XIème et XIIèmes siècles, et l'Inquisition, mieux connue , avec ses poursuites impitoyables de supposés hérétiques qui menaçaient la sainte pensée chrétienne. Il faut dire que la secte citée ci-dessus rêvait d'un Eden que l'homme n'aurait pas perdu, fait d'amour libre, de non-violence, de rejet de la consommation de chair animale, dans une logique dite « anarchiste » (malgré l'anachronisme de cet emploi du terme).

Voilà qui ne pouvait que déclencher la fureur du Grand Inquisiteur de Madrid en 1510, nommé Jean de Baerle, dominicain, né dans le Brabant, qui a réellement existé mais qui a exercé ses fonctions à Liège en vérité.

L'idée de rapprocher ces deux époques, avec la violence qu'on voit s'exercer contre un triptyque qui perturbe tant les gens dans les deux cas, l'idée est très bonne. Sur fond d'enquête plus ou moins crédible, on découvre le monde médiéval et celui de la peinture de Jérôme Bosch, la vie de l'atelier, les secrets d'élaboration du triptyque, sa possible signification. Elle nous invite à regarder de plus près ces trois peintures foisonnantes, à y chercher de multiples explications. Les symboles foisonnent, la technique est remarquable.

Un livre intéressant pour ce qui concerne l'approche de l'oeuvre de Bosch, amusant par les déferlements d'imagination de l'auteur, un peu moins pour l'aspect « enquête » de l'histoire.
Commenter  J’apprécie          110
Si vous aimez l'art, l'histoire et les enquêtes alors ce livre est pour vous.

L'histoire commence, à Madrid, au musée du Prado. Un prêtre a vandalisé le très célèbre triptyque du Jardin des délices peint par Jérôme Bosch au début du XVIè siècle dans les Flandres. Michael Keie est chargé de le restaurer avec l'aide de l'historien Antonio de Nebrija. Les traces de vitriol ont révélé des symboles cachés sous les couches de peinture du tableau. Mais quand arrive Grit Vanderwerf, la psychologue qui suit le religieux vandale, c'est le moment de repartir dans le passé, jusque dans les entrailles du tableau.

"Le mal et la tromperie. Seules les personnes qui examinent avec attention le tableau remarqueront le message que votre maître a glissé ici."

En effet, l'homme d'Eglise connait l'histoire de ce tableau, du peintre et des compagnons qui l'ont exécutés, ainsi que l'histoire qu'il raconte. Les conversation avec ce mystérieux Baerle vont nous faire plonger dans l'époque très mystique des origines du Jardin des délices. On va alors suivre Petronius Oris compagnon dans la maison de Jérôme Bosch à Bois-le-Duc. Jérôme Bosch n'est alors pas très bien vu dans la cité, il est accusé d'appartenir à la secte des Adamites.

"Votre peintre, il divise le monde en deux : il y a ceux qui l'idolâtrent, et ceux qui aimeraient le voir rôtir en enfer."

N'étant pas calée en art et en symboles religieux, certains passages ne m'ont pas vraiment parlé. Je me suis un peu perdue dans le lexique spécifique. J'ai souvent dû me référer à des images du tableau trouvées sur internet pour visualiser ce qui était énoncé dans le livre. Mais sans en comprendre toutes les caractéristiques, le côté création, artistique de l'époque se révèle captivant par moment.

"Pour répondre à votre question, Petronius, l'homme est un être étrange. Donnez-lui un tableau représentant quelque chose d'inconnu ou de démoniaque, il pense aussitôt que c'est l'oeuvre du diable. Et pourtant, c'est uniquement l'imagination qui guide le pinceau du peintre. Dans la réalité, seule la vie est envahie par le mal, la créativité est innocente, exempte de tout péché. Cette créativité est infinie, tandis que notre pensée reste enfermée dans les rets de nos erreurs."

Passé cet aspect très propre au sujet, j'ai trouvé assez intéressant de remonter dans le temps et parcourir l'histoire de ce tableau. le côté complotiste et secte du sujet m'a un peu plus emballée que le côté artistique. J'y ai trouvé un petit côté Da Vinci Code.

Mais ce que je regrette le plus, c'est que la plus grande partie du roman se passe à l'époque où le tableau a été peint. Finalement, peu de chapitres se passent à Madrid lors de la restauration du tableau. J'aurais vraiment aimé que les deux restaurateurs s'impliquent plus dans l'enquête pour déchiffrer les symboles mis à nu par l'acte de vandalisme. Heureusement, les longs passages se déroulant à Bois-le Duc, dans la maison de Jérôme Bosch sont assez fascinants. Les personnages sont tous sombres, et mystérieux. Préserver les secrets entourant le tableau est un réel enjeu, tous courent des risques.

"Celui qui trahit le secret doit mourir. L'enjeu est trop important. Une vie pour en sauver des dizaines d'autres. Les dominicains font la loi dans cette cité. Depuis qu'ils sont ici, la mort est partout."

Concernant le dénouement, je n'ai pas été plus surprise que ça, cela me semblait complètement dans la continuité du reste du roman.

En résumé, je dirais que le mystère Jérôme Bosch est un thriller mi-artistique, mi-historique qui saura plaire aux amateurs d'art. Si le côté thriller ne m'a tellement convaincue, ni passionnée, j'ai été très intéressée par ce tableau et par l'histoire de la secte qui l'entoure.
Lien : https://ellemlireblog.wordpr..
Commenter  J’apprécie          111
2013, au musée du Prado, la peinture le jardin des délices de Jérôme Bosch a été vandalisée. Lors de sa restauration, Michael Keie découvre des symboles cachés. Il rencontre l'auteur de cette dégradation et lui raconte la découverte d'un étranger manuscrit rédigé en 1511 par Orius Petronius.

Ce livre m'a été prêté par une collègue suite à une discussion à son sujet où je lui disais que j'étais à la fois attiré mais ayant peur de ne rien comprendre car l'art pictural et moi ça fait deux.

Le style est tout à fait abordable et le récit est découpé entre des scènes de notre époque (assez coutres) et des scènes du passées (bien plus longues). Partir du postulat d'un mystère qui entoure cette oeuvre a titillé mon intérêt et, par conséquent, c'est la partie récente qui l'a emporté sur l'époque de Jérôme Bosch. En effet, la vie du peintre est décrite via celle de Orius Petronius quand il rejoint son atelier. Et le personnage d'Orius m'indifférait comme la plupart des personnages. Je voulais connaître le récit du présent pour suivre l'avancée du déchiffrage de ce tableau, le passé sur fond d'inquisition et de prise de pouvoir religieux m'indifférait.

C'est donc une lecture en demi-teinte.
Commenter  J’apprécie          100
Exemple typique du mieux qui est l'ennemi du bien. Si seulement l'auteur s'était contenté de faire revivre son lecteur dans les Flandres du XVIe siècle au côté de son protagoniste, apprenti peintre chez un maître de talent, membre d'une confrérie secrète à l'idéologie religieuse controversée, pour ne pas dire hérétique. On aurait eu là un bon roman historique, qui rend parfaitement bien le quotidien des artistes de l'époque et l'atmosphère de terreur et de suspicion causée par l'inquisition, auréolé d'ésotérisme et de féminisme avant l'heure. Pourquoi, mais pourquoi l'auteur s'est-il senti obligé de surfer sur la vague du Da vinci Code en entremêlant une espèce de pseudo-enquête qui traine en longueur et sans intérêt, mettant en scène un restaurateur d'art qui pense avec sa braguette (et qui visiblement n'écoutait pas en classe: depuis quand un restaurateur en sait si peu sur l'Histoire de l'art?) et une psychologue tout seins en avant (le féminisme en prend un coup)?! Si tu viens pour en découvrir plus sur l'oeuvre de Jérôme Bosch, tourne-toi vers un livre scientifique. Si tu viens pour passer un bon moment de lecture enrichissant, focalise-toi sur les péripéties de Petronius et zappe la confrontation hormonale de Grit et Michael.
Lien : https://tsllangues.wordpress..
Commenter  J’apprécie          80
me voila bien déçue avec ce remake du Da Vinci code. si les chapitres sur le xvi e siècle sont instructifs et plutôt bien documentés , ils restent néanmoins embrouillés et parfois à peine crédibles.
quant aux chapitres sur l époque actuelle avec ces personnages, je dois bien dire, un peu farfelus et bras casses ils ne m ont pas convaincue du tout. j avais en lisant le roman , l impression d être dans une mauvaise série télévisée !
pour finir, des longueurs qui m ont parfois fait survoler qq pages.
dommage l oeuvre de Jérôme Bosch m intrigue mais là je reste sur ma faim
Commenter  J’apprécie          72
Les thrillers historiques sont mes petits chouchous... C'est donc avec une impatience non dissimulée, que j'ai commencé ce roman alliant suspense, Histoire et histoire de l'art.

La thématique avancée par l'auteur est intéressante et très documentée. La découverte de ce peintre de génie est passionnante, tout autant que l'univers de la peinture flamande à la Renaissance. Plein de symbolisme, le travail du peintre est fascinant.

Petit coup de génie de l'éditeur, pour avoir fait de la couverture du livre, la reproduction du fameux tableau. On peut ainsi se référer aux détails évoqués dans le roman, directement en regardant la couverture.

La construction est également très intéressante puisque l'auteur alterne les chapitres entre le passé et le présent, les deux périodes semblent se faire écho.

J'aime beaucoup lire des romans qui se déroulent à cette période de l'Histoire, où l'Art et la Religion sont intimement liés, au service l'une de l'autre ou au contraire ennemi juré.
Pourtant... (Tu l'avais senti venir ce bémol, non ?!) Pourtant, ce roman fut pour moi une déception. Je n'ai pas réussi à entrer dans l'enquête, ni même dans l'histoire elle-meme et difficilement dans l'univers de Jérôme Bosch.

L'écriture m'a semblé trop chirurgicale, analytique, je n'ai pas eu ce petit supplément d'âme que j'attends à la lecture d'un roman. C'est certes érudit, mais pour moi c'était froid. Je pensais me rattraper sur le suspense ou les personnages. Mais le suspense s'est beaucoup trop fait attendre avec des longueurs qui m'ont beaucoup gênée ( j'avoue avoir lu certains passages en diagonal...) et je n'ai ressenti aucun attachement aux personnages.

C'est un thriller érudit pour lequel beaucoup de lecteurs ont eu le coup de coeur, et je peux le comprendre. En ce qui me concerne, si le le thème est sans aucun doute passionnant et si on apprend beaucoup, le rythme et les développements inutiles ( cela n'engage que moi) m'ont perdue. J'aurais aimé un peu plus de punch et de synthèse et c'aurait été, sans doute, un coup de coeur pour moi aussi.
Lien : https://www.lespetiteslectur..
Commenter  J’apprécie          51



Autres livres de Peter Dempf (1) Voir plus

Lecteurs (661) Voir plus



Quiz Voir plus

Le mystère Jérôme Bosh

Dans quelle ville se trouve l’atelier du peintre Jérôme Bosch ?

Bois-le-Duc
Bois-le-Prince

15 questions
1 lecteurs ont répondu
Thème : Le mystère Jérôme Bosch de Peter DempfCréer un quiz sur ce livre

{* *}