Après quelques années de passage à vide, une femme décide de reprendre sa vie en main. En créant une petite affaire, un restaurant, Myriam sort de la parenthèse en s'affrontant à elle même et à son passé pour enfin pouvoir se pardonner l'erreur monumentale d'avoir fait un mauvais choix , de se débarrasser de la culpabilité qui la ronge et de guérir de ses blessures qui se révèlent au fil de la lecture.
Entre gravité et légèreté le récit déroule l'histoire pas bien passionnante de ce qui d'un défi personnel se transforme en phalanstère idéal.
En choisissant le mode du roman culinaire
Agnès Desarthe a pris un sacré risque, celui de voir son roman relégué au rang de ces romans qui fleurent avant tout le rata et les bons sentiments. Certes, du sentiment il y en a, mais au travers ce portrait de femme, le roman explore la complexité non seulement du sentiment d'amour maternel mais de l'amour en général.
Mangez- moi est une histoire de résilience illustrant parfaitement le propos de
Boris Cyrulnik qui suggère que de la souffrance la plus pénible peut naître le meilleur.
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