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Critique de Verteflamme


Je me remets à lire après plusieurs mois sans avoir réellement lu. Je l'ai lu très rapidement, alors que c'est un texte qui exige une longue réflexion. A titre de comparaison, nous avons mis un an, en khâgne, à lire les Méditations.

Descartes crée ici une démarche philosophique dont il se sert pour atteindre la connaissance. de même, l'analogie est de lui, que les villes les plus harmonieuses sont crées par un seul architecte avec un dessein (et dessin !) précis, de même une pensée véritablement cohérente doit venir d'un seul sujet (là où les livres, qui sont un prérequis, une première étape, servent un savoir en "patchwork"). Cette chose pensante raisonne beaucoup par analogie. C'est en tout cas l'impression que j'ai eue : beaucoup d'analogies notamment spatiales qui font partie intégrante du raisonnement et qui rendent le texte très agréable à lire.

Descartes accomplit un geste radical, à savoir démolir pour reconstruire. Cela vous fait penser à du militantisme ? Descartes en serait "très marri" (je n'invente pas, c'est de lui) car c'est pour lui une démarche subjective (= liée au sujet), personnelle, et liée à la connaissance du monde ainsi qu'à son existence. D'ailleurs, si Descartes ne serait pas fâché que l'on fasse de même, il précise écrire cela pour partager sa méthode personnelle, et non pour inciter autrui à universaliser cette méthode.

Un "inconvénient" de cette lecture, c'est le préjugé. Quand je l'ai lu, j'avais une impression de déjà vu, car le Discours est si célèbre que j'ai dû en lire des extraits, des résumés, des allusions. En revanche, ce que je n'avais pas lu, c'était le squelette, les étapes, bref la méthode dans sa globalité.
Je vous souhaite une très bonne lecture.
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