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Isabelle Desesquelles, c'est avoir la certitude de vivre une émotion. Profonde. Intense. de ressentir la violence de l'existence enveloppée dans la douceur d'un texte poétique. On y coule, on s'y noie, absorbée par la noirceur du monde.
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Isabelle Desesquelles, c'est côtoyer l'âme humaine à s'en retourner les tripes, suspendu à un récit vif et captivant, à une plume envoûtante.
On ne respire plus.
Benjamin est une victime. L'histoire est odieuse. Insoutenable. L'horreur vue par ses yeux d'enfant, vécue par sa mémoire d'adulte. L'homme est de bric et de broc, construit sur les ruines et la laideur. Que devient-on lorsqu'on nous saccage ?
Ce roman est celui de la déconstruction – d'un enfant, d'un frère, d'une mère, d'une famille. Il écrit le délitement de l'âme, la fuite - une course effrénée vers un ailleurs qui ne comble rien, le silence et la honte. le texte est d'une grande délicatesse tout à la subtile analyse d'une humanité malmenée. Il est un souffle à reprendre comme faisait l'enfant immergé dans la baignoire, le corps, la tête, l'esprit, isolé de son bourreau. Il est un cheminement. Un réassemblage.
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Isabelle Desesquelles, c'est faire battre son coeur.
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