Citations sur Le journal d'Aurélie Laflamme, tome 6 : Ça déménage (12)
J'ai devant moi Edward Cullen ! Ou plutôt son sosie. Ou plutôt le sosie de Robert Pattinson. J'ai beau frotter vigoureusement ma bosse, ce n'est pas une hallucination. C'est son sosie ! Son sosie. Avec les sourcils un peu moins fournis. Et la bouche peut-être un peu moins charnue. Et les cheveux un peu plus pâles. Et moins longs sur le dessus. Et la mâchoire un peu moins carrée. Et le nez un peu point pointu. Mais en tout cas, dans le noir, c'est sûr, on pourrait les confondre !!!
Non , ma manie de tortiller des trombones n'affecterait pas mon travail , c'est plus quelque chose que je fais ... dans mes temps libres.
Note à moi-même : Apparemment, j'ai une excellente mémoire. M'en souvenir.
Je me penche pour ramasser quelques morceaux de nourriture par terre. En voulant me relever pour les mettre à la poubelle, ma tête heurte une autre tête.
Moi : Ouille !!!
C'est la tête de Nicolas.
Lui : Scuse.
Je deviens ma à l'aise. [...]
Moi : Scuse, je t'avais pas vu...
Lui : Non, c'est moi...
Moi : Ah, ben... de rien.
De rien ???!!!!!???
Evidemment, nous étions jeunes. Alors mes insultes étaient de l'ordre de "Tu n'es qu'une grosse culotte!" et "Tu pues!".
Pendant que François lit son journal, je lis le dos du paquet de céréales. En fait, je connais le texte par cœur, car c'est, disons, ma lecture matinale.
Tant de chagrin
Tant de remords
Cette douleur aura-t-elle jamais une fin?
Aurai-je toujours l'impression d'avoir eu tort?
Parfois une porte entrouverte
Par la lueur de ton regard si direct
Sur mon coeur, qui continue sans cesse de s'agiter
Pour ces amours passées inoubliées
Je visite en rêve un mode parallèle
Où les nuages laissent place au soleil
Cela me permet d'entrevoir
Ce sur quoi je m'interroge tous les soirs
Même si notre histoire est terminée
Je ne peux m'empêcher
Souvent de penser
Qu’un jour on pourra de nouveau s'aimer.
Si c'est vrai qu'on choisit soi-même son destin, à quoi je pensais quand j'ai choisi le mien ?
La fable qu'il a choisi parle d'un scorpion qui demande à une grenouille de l'aider à traverser un cours d'eau.
Je suis sous le choc depuis deux jours et quelques heures.
J'ai tout raconté à ma mère. Je voulais qu'elle sache qu'inviter Nicolas n'étais pas un acte terroriste, mais bien un geste de paix, calibre ONU ou un truc vraiment très coté du genre.