Toi, mon patient que je ne sus jamais vraiment aimer. Aimer pour aimer, aimer comme on aime avec ses tripes sans savoir pourquoi, aimer comme on aime les oies sauvages sans autre raison que leur si beau vol, aimer du fin fond de la tête sans rien à dire d’intelligent. Aimer sans rien d’autre pour nuire à cet amour qui devrait nous lier, toi le malade, l’alité, le souffrant, le quasiment mort, et moi le soignant, le docte, le connaisseur, le thaumaturge. Patient, tu le fus! Mon ami? Peut-être…