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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Ayant lu récemment Sarah Bernhardt : Scandaleuse et indomptable , j'ai vu ce petit livre à la bibliothèque, je l'ai pris en emprunt car celui-ci faisant moins de 200 pages, la lecture allait être assez rapide.

J'ai aimé le fait qu'ici j'apprenne certains choses sur Sarah quand même, le récit se concentrant sur les dernières années de vie de Sarah Bernhardt, j'ai donc tout de même beaucoup de chose.

J'ai aimé la plume de l'auteur qui est fluide et se lit toute seule, il est donc facile et agréable de suivre le récit de Sarah Bernhardt et je pense désormais mieux connaitre la vie de Sarah Bernhardt.

Une lecture pour moi complémentaire à la précédente biographie bien plus complète. Je note le nom de l'auteur si jamais je trouve un autre livre qui serai susceptible de me plaire.

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Merci à Sylvaine pour cette LC et aussi pour sa critique que je vous laisse découvrir
Merci à Regine Detambel pour ce court récit qui m'a donné envie de découvrir davantage Sarah Bernhart.
Je connaissais cette actrice que de nom.
Un personnage comme je l'écris souvent qui a eu une vie digne d'un roman.
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Ce roman n'est pas une biographie.
C'est une ode. Une ode à cette extraordinaire comédienne qu'était Sarah Bernhardt, celle dont on se souvient encore alors que 2023 marque le centenaire de sa mort.
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C'est Susan, amante d'une ou deux nuits, admiratrice fervente, qui nous offre son regard émerveillé, jaloux, amoureux et pourtant lucide sur les dernières années de la femme qu'elle idolâtre et suit dans tous ses déplacements, à la fois suivante, servante et souffre-douleur.
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Sarah Bernhardt n'apparaît pas toujours sous son meilleur jour, obstinée, parfois égoïste, mais la fascination qu'elle exerçait sur son public et ses proches se transmet jusqu'à nous.
Et l'on reste subjugué devant le spectacle de cette force de la nature, qui continuera à jouer assise une fois sa jambe amputée.
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Pour appuyer cette lecture, je n'ai plus qu'à aller faire un tour au Petit Palais voir l'exposition qui lui est consacrée.
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Dans cette biographie, j'ai apprécié le décor, l'écrin, tout ce qui entoure Sarah Bernhardt, le rendu de la vie culturelle de l'époque, de la Commune et de la guerre de 14, l'évocation de la tournée en Amérique. Par contre, je n'ai absolument pas réussi à ressentir quoi que ce soit de positif à l'encontre du personnage principal du tableau, je n'ai pas vu le féminisme, la modernité, la rage, l'envie de dévorer la vie à pleines dents qui sont censés la caractériser, juste des caprices de diva surannée.
J'ai écouté via France Culture une interview de Régine Détambel et de la commissaire de l'expo dédiée à Sarah Bernhardt, on l'y entend déclamer un poème de Hugo, ça craque mais c'est édifiant.
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Cocteau inventa pour elle le terme de « monstre sacré ». Brossant le portrait de Sarah Bernhardt dans un court récit, Régine Detambel en décline le motif.

Sarah Bernhardt, c'est un appétit insatiable, une énergie brute, une volonté que rien n'arrête. Et, bien sûr, l'amour immodéré de la scène. Pas un point de la planète où elle ne se produisit, aucun rôle qu'elle ne considérât comme lui étant interdit : femme, elle interpréta des personnages masculins ; l'âge avançant, elle jouait encore des rôles de jeune première. Pas même la maladie ni l'amputation ne l'empêchèrent de continuer à se produire. Un ogre. Qui congédiait amants et amantes lorsqu'elle s'était lassée ou s'ils exigeaient trop. Acceptant tout contrat dès lors qu'il lui rapportait l'argent qu'elle brûlait aussitôt. Capable de se séparer de n'importe lequel de ses biens s'il le fallait. Capable aussi de se rendre sur le front pour soutenir le moral des soldats. Un être infatigable qui se voulait sans attaches et qui mit sa liberté au-dessus de tout.

Régine Detambel imagine le personnage de Susan, éphémère amante éconduite devenue secrétaire particulière de la comédienne, pour lui donner corps. A travers une série de scènes plus ou moins véridiques mais qui traduisent la démesure de cette femme, l'auteure lui redonne vie avec talent. Peut-être l'ensemble joue-t-il un peu trop sur la corde dramatique, privilégiant le spectacle que Sarah Bernhardt donnait de sa vie au détriment de son expérience intime, mais l'évocation est convaincante et le personnage prend immédiatement chair sous nos yeux.

Detamblelle excelle en outre à restituer l'impression qu'elle produisait sur le public aussi bien que sur son entourage. Et c'est sans doute là l'essentiel, car si son jeu nous paraît aujourd'hui daté et son aura de star internationale un phénomène devenu parfaitement commun, il faut se rappeler qu'elle fut une véritable pionnière. Cent ans après sa mort, ce récit en est une excellente illustration.
Lien : https://delphine-olympe.blog..
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Le monde du théâtre ne peut que se souvenir de l'héritage laissé par l'une des plus grandes comédiennes et actrices du début du XXieme siècle : Sarah Bernhardt. Son héritage est indéniable, autant que son talent fut immense. Mais qui se cachait derrière cette icône des planches ?
A travers cette biographie romancée, nous découvrons grâce au point de vue de Susan, ancienne amante, un portrait plus intimiste, plus scandaleux de la Grande Sarah. Un portrait pas toujours de blanc immaculé.

Je ne connais pas vraiment l'oeuvre de la Bernhardt, où même les autres romans de l'autrice, mais j'ai voulu tenté un terrain inconnu. Mon exploration est un peu mitigé. D'un côté, l'ambiance de cette époque, entre les horreurs de la guerre et les fastes des soirées, est très bien présentée. On a envi de croire à ces événements, on se laisse imaginer cette grande dame tortionnaire, Diva au caractère exécrable, mais aussi patriote et combattante jusqu'au bout.
D'un autre côté, le texte peut parfois être lourd, confus ou desservant le roman.
Susan, la narratrice, nous apparaît sans saveur, une petite chose à piétiner. Nous avons envi de lui crier de se réveiller, de servir autre chose que les caprices d'une personne vieillissant et cherchant à ne pas vieillir. Aussi demeure-t-elle sans saveur, écrasée par la lumière de Sarah Bernhardt. Une lumière aussi brûlante qu'aveuglante. Une lumière qui bouffe l'intrigue et le roman.

J'en ressors donc mitigé. Heureux d'avoir pu côtoyer une figure française légendaire, horrifié d'avoir vu un mythe s'effondrer.
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