Le vieil anar fut inhumé le dimanche 19 mai 1912. (Surtout pas de prêtre, j’ai toujours réglé mes dettes moi-même, par mes propres souffrances, en portant tout seul ma croix, c’est la moindre des choses. De toute façon, je n’ai plus la foi. Pendant que je luttais contre Satan, j’ai vu Dieu qui se contentait de regarder, les bras croisés, je n’ai absolument plus la foi…)
Le dramaturge l’avait écrit : Le mariage, c’est du cannibalisme. Si je ne te mange pas, c’est toi qui me manges.
Il existe de nombreuses formes de haine, et "l'amour" d'une femme pour un homme est une de ces variantes...
A en croire le dramaturge, le mariage repose sur une absurdité. Où il y a une femme, ça tourne de toute manière à l’absurde.
Nul n'a jamais écrit ou peint, sculpté, modelé, construit, inventé, que pour sortir en fait de l'enfer, écrira bientôt un certain Antonin Artaud, de Marseille. C'est bien pour cela qu'August continue avec autant de fébrilité à peindre et à se livrer à des expériences scientifiques qui occupent une bonne partie de ses nuits.
( p.87)
Il ne pouvait aimer qu'en blessant. Il ne pouvait aimer qu'en foutant le feu.
[p28]
La femme a même réussi à faire considérer la maternité comme quelque chose de sacré, et l’homme le croit, mais c’est faux d’imaginer que les femmes souffrent en accouchant, c’est un mensonge disons le franchement, en vérité elles jouissent à ce moment là d’un plaisir mille fois plus fort que celui qu’elles trouvent avec un pénis… Mon Dieu, que les hommes sont cons…
Je ferais bien un peu de magie pour que revienne le Grand Amour, il doit bien y avoir pas loin d'ici une petite aux beaux yeux, pas très heureuse sans moi.
[p97]