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Auguste Strindberg, un écrivain, dramaturge et peintre dont j'admire l'oeuvre profondément. Derrière l'oeuvre pourtant un homme tourmenté, misogyne,au caractère infernal dont les aventures conjugales vont toutes se solder par des échecs. Des échecs qu'il livrera au public à travers ses écrits. Detambel et ses trois ex-femmes prennent la parole pour nous parler de l'homme, de sa vie et de son époque.

Pour qui ne connaît pas Strindberg et son oeuvre, un livre qui peut se lire comme une fiction superficielle et simplifiée de ce qu'il fût, et qui ne donnera pas grande envie d'en savoir plus ( que mon avis bien sûr). Pour qui le connaît un peu, cet homme que décrit Detambel et raconte ses trois femmes le réduit à presque n'importe quel homme malheureux, violent et misogyne. A mon avis un portrait simpliste de ce que fût cet homme complexe.
S'attaquer à Alexandre van Humbolt ( le chaste monde ), personnage peu accessible vu ce qu'il a publié et ce qu'on a publié sur lui est une chose, s'attaquer à Strindberg qui avec Ibsen est l'un des deux figures nordiques monstres du théâtre en est une autre.
A travers les voix des ex de Strindberg Detambel saisit aussi l'occasion pour s'attaquer au sexe masculin ("Mon Dieu, que les hommes sont cons"). Je dirais misandrie et misogynie débouchent sur la même misére.

Mais malgré ces jugements négatifs de ma part, j'ai trouvé le livre divertissant. Cette prose simpliste et familier d'un côté appauvrit le fond de l'autre simplifie l'accès à un homme et à sa vie complexes, bien que superficiellement. C'est un peu du potin littéraire si on peut appeler ça comme ça, mais bien écrit et bien construit.


"À en croire les théories du dramaturge, le mariage repose sur une absurdité. Où il y a une femme, ça tourne de toute manière à l'absurde."
Siri, Frida, Harriet, dormez en paix....



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Biographie d'August Stindberg, grand écrivain suédois dont ‘Le bouc émissaire' a été, pour moi, un gros coup de coeur.
J'aurai du en rester sur cet auteur, que de lire cette bio plutôt dénigrante dont les narratrices sont ses ex qui racontent la rencontre et la séparation avec cet homme abject.
Pourvu que Régine Detambel ne s'attaque pas à nos grands écrivains….

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J'avoue, je ne connaissais pas August Strindberg avant de lire ce roman de Régine Detambel, qui narre sa vie, enfin, plus particulièrement ses trois mariages et ses relations aux femmes. Et franchement, le portrait qu'elle en fait ne donne pas davantage envie de découvrir le bonhomme!
Sa misogynie, portée au pinacle par les coups bas qu'il porte sans vergogne à ses ex-femmes une fois la séparation actée, est absolument malsaine! Je ne peux m'empêcher de me demander par quel miracle il a réussit à persuader trois femmes de l'épouser, avec des idées et un comportement pareils!
Régine Detambel n'a aucune pitié pour cet artiste et son écriture rythmée semble insuffler au texte ses propres élans d'effarement. C'est un récit riche culturellement, en étant divertissant.
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Pas vrai­ment convain­cue par cette lecture. Je me demande ce que les écri­vains d'aujourd'hui vont recher­cher à travers la biogra­phie des artis­tes d'hier. La vie ratée de l'écrivain August Strind­berg est pire qu'un mauvais roman. La lecture d'articles qui lui sont consa­crés sur le net, en disent autant que ce petit livre, moins le style de l'auteure. Trois fois, cet homme tour­menté, drogué alcoo­li­que, violent a essayé grâce à trois maria­ges diffé­rents de se sortir de la misère. Il a sans doute eu des senti­ments pour ces trois femmes, mais aimer pour lui voulait dire les inju­rier et les mépri­ser. Je ne connais pas l'oeuvre de Strind­berg et ce n'est pas ce livre qui me donnera envie de lire ces livres ni d'aller voir ses pièces.

Il reste donc le style de Régine Detam­bel. Pour se mettre à la place du cerveau souf­frant de cet auteur, elle saccade ses phra­ses, supprime au maxi­mum les verbes. Ce n'est pas agréa­ble à lire, c'est très certai­ne­ment pour rendre compte de la vie aux côté de ce grand malade de Strind­berg. Les deux derniè­res pages, celles où elle raconte l'enterrement de cet écri­vain sulfu­reux pren­nent un peu plus de hauteur. Bref, un pensum de lecture qui n'a duré qu'une soirée.
Lien : http://luocine.fr/?p=8051
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Je n'avais jamais entendu parler d'Auguste Strindberg. Encore moins de sa vie amoureuse. C'est avec un regard curieux que j'ai découvert ce personnage.

Régine Détambel raconte, de façon un peu romancée, la vie de l'artiste, sa vie qui s'ancre sur la haine qu'il développe pour les femmes qu'il a aimé, ou cru aimer. Elle a un regard dur, un peu pathétique sur cet homme qui, semble-t-il, l'a bien mérité.
Le style de narration, ces phrases courtes un peu hachées, m'a d'abord surprise. Puis, les pages ont défilé sans que je m'en aperçoive.

Je n'ai pas été passionnée par la vie de cet homme, par la façon dont le raconte l'auteure, mais j'ai été intéressée, un peu apitoyée, par ces couples plein d'espoirs qui se crashent en vol: par cette rapidité qu'ont leurs sentiments amoureux à se transformer en haine, en dépendance, en jalousie. La misère humaine, physique ou sentimentale, est quelque chose qui m'interpelle toujours. Et j'ai eu l'impression que c'est cette misère humaine qui définit le mieux Auguste Strindberg.
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Je ne connaissais pas cet auteur qui semble avoir le même poids qu'Ibsen . le livre incisif de Régine Detambel aurait plutôt un effet de repoussoir: elle le présente comme un type assez odieux surtout avec ses trois épouses mais justement, il devait avoir un côté séducteur pour piéger trois femmes malgré sa misogynie proclamée et avoir du talent pour ces femmes l'admirent et ne rêvent que d'appartenir à ce génie.
Il me faut donc essayer de lire les textes sans en rester à la vie privée même si elle est dévoilée dans les oeuvres
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L'écriture de Régine Detambel est toujours aussi savoureuse. Cette fois, elle nous fait partager l'existence tumultueuse d'August Stringberd, écrivain suédois injustement ignoré de son vivant. Misogyne, caractériel, franchement insupportable, Stringberd a épuisé ses trois femmes que l'auteur nous fait découvrir avec un peu de tendresse et beaucoup de malice.
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Ce qui m'a plu en premier lieu dans ce livre, c'est sa forme. En effet, sa taille est très particulière, et je n'avais jamais eu l'occasion d'en voir de tel. Je commençais donc par un bon point.

Malheureusement, cette lecture a été difficile pour moi … Pas de dialogue, une écriture que j'ai trouvé saccadée … Au premier abord, j'ai lu ce livre comme s'il s'agissait de l'histoire d'un homme lambda, une pure fiction. Lorsque je l'ai terminé, je suis allée sur internet : le héros, qui n'est autre qu'August Strindberg, a bien existé ! Je pense donc que je redonnerai une chance à ce roman dans quelque temps, de le lire en connaissance de cause, en sachant que c'est plus ou moins une sorte de biographie-fiction.

Bizarrement, et je ne sais pas si c'est du à l'absence totale de dialogue ou non, mais j'ai mis beaucoup de temps à lire ce roman, malgré ses 141 pages. J'ai trouvé le rythme lent, et je me suis presque ennuyée par moment.

Ce que j'ai en revanche aimé, c'est l' »envers du décor », la vie au théâtre et la vie de l'époque tout simplement, se laisser transporter dans cet univers a été très intéressant.

Comme vous l'aurez compris, le constat est mitigé pour ce livre. Il m'a clairement fait sortir de ma zone de confort et de ce que j'avais l'habitude de lire. Cependant, la plume de l'auteur de m'a pas séduite et je pense également que l'histoire ne m'a pas assez parlé pour me convaincre jusqu'au bout.

Lien : http://amiralecteur.fr/avis-..
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TROIS EX de Régine DETAMBEL

Un livre à lire . Original par sa construction. En effet c'est les 3 ex qui racontent. L'homme, August Strindberg est un écrivain, dramaturge et même peintre né à STOCKHOLM en 1849.

Petite biographie ? difficile à dire. L'auteur nous décrit avec un merveilleux style que j'ai admiré un personnage odieux, misogyne, alcoolique et avec certainement un gros problème psychologique . Trois femmes l'une de l'aristocratie qui divorcera pour jouer au théâtre et l'épousera, la deuxième journaliste et la troisième actrice de théâtre. Elles vivront l'enfer avant de fuir.

Premier livre lu le 23 février pour le jury du ROMAN 2017 DE FRANCE TELEVISION
Mireine

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Si vous avez envie d'imaginer qu'elle peut être la vie de 3 femmes avec un homme odieux, ce livre est parfait. le personnage D'August Strindberg est présenté de son plus mauvais profil, car c'est de l'homme en privé dont nous dresse le portait Regine Detambel et autant vous dire que ce n'est pas beau à voir. Après un temps de séduction plus ou moins long où ces 3 jeunes femmes vont tombé sous le charme c'est dans un enfer que leur vie va se poursuivre avec toutes les bassesses dont un homme peut être capable.

Autant vous dire que les 144 pages de ce livre sont largement suffisantes pour cerner le personnage qui a été honoré par ces compatriotes pour ne pas avoir reçu de prix Nobel ! Un monde d'hommes.
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