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Citations sur Juste la lumière (11)

Quand vous vous endormez, nus, quand chacun enferme l'autre dans ses bras, tu repousses la pensée ténue, mais insidieuse, d'une fin possible. La pensée triviale qu'il y aura quelque chose à payer, qu'une douleur un jour viendra.
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Il vous trahit tous les deux. Sans élégance. Il ne te protège pas. Il te salit. Il a laissé tous les petits mensonges, petites trahisons, petites mesquineries prendre place dans votre vie. Pas vos vies séparées, celle née de l'entité que vous formiez ensemble.
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Tes parents étaient aussi mal assortis qu'on peut l'être. Ils n'avaient d'échanges courtois qu'en présence des enfants. Côte à côte, face à face, dos à dos, mais jamais ensemble, jamais unis.
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Car c'est bien de cela qu'il s'agit. Cet état ne durera peut être pas. Rien n'est figé. Rien n'est fixé. Tu es dans un possible que tu n'imaginais plus. Tu es victorieuse. Tu écoutes ton corps, tu le regardes, tu le caresses, tu lui donnes le plaisir que tu croyais ne plus pouvoir ressentir, tu lui donnes le plaisir qu'il ne savait plus contenir.
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Des hommes, elle en avait eu, de nombreux. Chaque fois elle croyait qu'elle était amoureuse, chaque fois elle puisait dans le souvenir de son premier amour, chaque fois c'était un autre, chaque fois ce n'était pas lui.
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C'est ainsi que cela se passe : quand l'amour fuit de la mémoire la réminiscence des premiers et insignifiants petits bonheurs et du bien-être disproportionné qu'ils produisaient.
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Mais à cette époque là, que savait elle de ce que les adultes appelaient du bout de leurs lèvres pincées, dans leurs mines convenues, les choses de la vie ? Rien, si ce n'est qu'elle les entendait toutes les nuits. Ils riaient. Puis le lit grinçait, puis elle percevait un râle. A lui. Et un assourdissant silence. Un matin sa soeur avait murmuré en rougissant qu'il était insatiable. Elle n'avait saisi que vaguement ce que cela pouvait vouloir dire.
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Il est l'amant. Il n'est pas l'objet de ton désir. Il est ton désir.
Tu accomplis pour lui des gestes jusque là bannis de ton répertoire amoureux. Ces gestes, ces attitudes, marqueurs d'une appartenance à celui qu'on aime, que tu ne cessais de
moquer chez les autres avec une des formules cinglantes dont tu avais le secret.
Tu découvres l'irrépressible besoin d'être au plus près de lui, tu le touches, tu l'embrasses.
Si tu parviens à te retenir en public, dans l'intimité les expressions de ton amour sont sans limites.
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Après la répétition, alors que tous sont partis, Il s'adresse à toi.
Vous parlez toute la nuit. Vous ne vous quittez plus.
Tu es sûre d'avoir trouvé ton alter ego. Ton horizon s'éclaircit. Ton humeur devient plus joyeuse, tes écrits deviennent plus sombres.
Tu y crois.
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Si la révélation de la vérité libérait, il y a longtemps que cela ça se saurait.
Ses doigts fuselés, peigne de chair et d'os, ramènent sans cesse en arrière ses longues mèches noir corbeau.
Dans les longues rues rectilignes, tu observes les immeubles de béton construits trop vite pour abriter les paysans que l'on obligeait à quitter les campagnes.
Depuis que tu l'avais quitté, depuis qu'on t'avait forcée à le quitter, tu nommais ton pays : Ailleurs.
Désormais La maladie et toi partagez la même prison. Êtes enfermées dans la même cellule.
Tu sais bien qu'en cherchant à écrire l'histoire de quelqu'un pour ne pas écrire la tienne, tu ne fais que ça. L'écrire. La tienne.
Tout est faux dans ta vie, car tout est mensonge.
Mensonge, colère, maladie. Chaque élément de ta trilogie personnelle …
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