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EAN : 9782918471615
202 pages
Éditions Passiflore (01/03/2017)
3.95/5   20 notes
Résumé :
Éva est une femme insaisissable et admirée. Lorsqu'elle rencontre Dimitri, elle voit en lui un partenaire à la hauteur de son ambition. Il est metteur en scène, elle écrit. Peu à peu leurs univers se mêlent, leur désir est sans limite. Mais la fêlure est présente, révélant une douleur jusqu'ici enfouie...

De l’enfance à l’âge adulte, de Dimitri à La Maladie, de la France à la Roumanie, Éva conduit sa vie persuadée qu’un mensonge habite la mémoire fami... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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Racontée par une femme , qui se donne le prénom d'Eva ;
qui se cherche, enfant au regard qui observe et devine sans savoir au juste les choses cachées des adultes.
Elle cherche sa place, cette place "cadette" (fratrie de deux filles puis deux garçons) ; place à laquelle elle ne se trouve pas à son aise.

Elle sera en quête de vérité, de sa vérité, tout au long de son parcours.

4 Chapitres pour traverser une Vie !
Dimitri - l'Enfance - La maladie - La vérité

J'ai beaucoup apprécié les chapitres courts, mais denses et intenses.

"Ailleurs" avec Ma est l'enfance avec le soleil, les manguiers, la marelle ....

Puis voyages de Bucarest à Paris, puis Riga.

Bucarest, la meurtrie s'éloigne , pour faire place à Riga , la résistante où coule la Dangava.

Et, au bout de ce long chemin parsemé de mille éclats de colère !

Il ne restera juste que la lumière !
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D'abord, il y a le style, avec ses phrases musicales et percutantes et ses chapitres brefs pour marquer l'esprit. Et puis, il y a l'histoire, revisitée à rebours, celle du secret de famille d'une écrivaine.
Le parcours de cette femme apparaît derrière le caractère vivant et dynamique de l'écriture de ce livre, petit par la taille mais point par la valeur.

Pour son deuxième roman, Pascale Dewambrechies continue de creuser le sillon d'histoires au féminin.
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J'avais énormément apprécié l'Effacement, et c'est avec le même plaisir que j'ai lu " Juste la lumière". Des phrases courtes qui vont à l'essentiel, qui percutent comme un tempo de Rap. Une écriture moderne que Pascale Dewambrechies utilise dans un rythme poétique, où elle ose des pointes sur une corde raide sans filet. Elle nous raconte une histoire intime, où la vérité est le dénouement d'un chemin de croix.
A lire sans modération.
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Je viens de terminer la lecture de Juste la lumière et je ne veux pas tarder à faire part de mon ressenti. Je commencerai par ce qui est le plus simple (pas pour l'auteur !), c'est à dire par sa "lisibilité": elle est exceptionnelle pour un livre qui n'est ni un polar, ni un thriller politico-économique, ni une BD de Largo Winch. Les pages se tournent toutes seules. de cela l'auteure doit être fière car ce n'est certainement pas évident.

Plus sérieusement j'ai été impressionné par la qualité du style que j'avais déjà beaucoup apprécié dans L'Effacement. Il est non pas nerveux (un peu quand même) mais plein de muscles, non pas gros comme ceux des bodybuilders, mais fins comme ceux des coureurs de fond. Pas de graisse autour, rien qu'un tissu de nerfs pour le faire avancer. Pas un mot de trop, pas de descriptions charmantes de vallées verdoyantes où poussent des fleurs aux couleurs chatoyantes. Et pourtant il n'est pas sec comme une coureuse de marathon (pour rester dans les comparaisons sportives !). On le mâche avec plaisir ou angoisse selon les moments.

Le principe affirmé de courts, voire très courts, chapitres, participe à l'élan jamais interrompu du développement du récit. J'y ai retrouvé ce que j'avais remarqué dans le précédent roman : une adéquation parfaite entre le style et le récit, entre le fond et la forme. C'est le b.a.ba du travail de l'écrivain, mais on constate que souvent il n'en n'est rien.

Quant au fond, il m'a beaucoup séduit : ce portrait de femme, ou plutôt d'une part de femme (par exemple on ne sait rien de ce qu'elle écrit, sauf à la fin) est plein de finesse et de sensibilité. Il a été dit que c'était un livre de femmes sous-entendant ainsi que nous autres balourds d'hommes étions incapables de l'apprécier. Je ne suis pas d'accord du tout. J'ai également ressenti que le personnage de Dimitri était plus fouillé que le raccourci consistant à dire qu'il s'agit d'un abominable égoïste.

Pages 106 et 107 l'auteur écrit un chapitre sur l'écriture que j'ai beaucoup apprécié et en particulier ces mots : Jouir de la phrase qui advient. La répéter. L'écouter. La faire tourner dans ta bouche. En écouter la musique. La sucer. La garder parfois. La recracher souvent. Quelle belle définition du "travail" de l'écrivain à laquelle j'adhère totalement.

En résumé c'est un livre que j'ai beaucoup aimé. J'attends avec impatience le suivant.
Lien : http://www.editions-passiflo..
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J'ai tout simplement adoré Juste la lumière, une histoire de femme qui, après L'Effacement, le premier roman de Pascale Dewambrechies que j'ai dévoré et qui a résonné en moi d'une manière si intime, m'a parlé autrement mais de tout aussi près. J'ai voyagé dans l'espace et dans le temps avec Eva, empathique de son parcours, admirative de son courage, de l'enfance à la passion, de la maladie à la résilience... Il y a des phrases, des pages entières, que j'ai relues à haute voix une fois le livre terminé pour en apprécier la construction, le rythme, la justesse, tant elles étaient belles.
Dès le prologue, Pascale Dewambrechies utilise le "tu" : quelle réussite, quelle expérience, quelle puissance ! J'ai eu l'impression que l'auteur s'adressait directement à « moi » lectrice, devenue protagoniste de l'histoire, presque « mise à la place » d'Eva.
Juste la lumière est un petit bijou de littérature à découvrir et à faire découvrir de toute urgence !
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Il vous trahit tous les deux. Sans élégance. Il ne te protège pas. Il te salit. Il a laissé tous les petits mensonges, petites trahisons, petites mesquineries prendre place dans votre vie. Pas vos vies séparées, celle née de l'entité que vous formiez ensemble.
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Quand vous vous endormez, nus, quand chacun enferme l'autre dans ses bras, tu repousses la pensée ténue, mais insidieuse, d'une fin possible. La pensée triviale qu'il y aura quelque chose à payer, qu'une douleur un jour viendra.
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Car c'est bien de cela qu'il s'agit. Cet état ne durera peut être pas. Rien n'est figé. Rien n'est fixé. Tu es dans un possible que tu n'imaginais plus. Tu es victorieuse. Tu écoutes ton corps, tu le regardes, tu le caresses, tu lui donnes le plaisir que tu croyais ne plus pouvoir ressentir, tu lui donnes le plaisir qu'il ne savait plus contenir.
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Tes parents étaient aussi mal assortis qu'on peut l'être. Ils n'avaient d'échanges courtois qu'en présence des enfants. Côte à côte, face à face, dos à dos, mais jamais ensemble, jamais unis.
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Mais à cette époque là, que savait elle de ce que les adultes appelaient du bout de leurs lèvres pincées, dans leurs mines convenues, les choses de la vie ? Rien, si ce n'est qu'elle les entendait toutes les nuits. Ils riaient. Puis le lit grinçait, puis elle percevait un râle. A lui. Et un assourdissant silence. Un matin sa soeur avait murmuré en rougissant qu'il était insatiable. Elle n'avait saisi que vaguement ce que cela pouvait vouloir dire.
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Vidéo de Pascale Dewambrechies
Retour en images sur ces 3 jours aux @escalesdulivre de Bordeaux riches en émotions !
Merci à tous nos auteurs présents : Marc Large, Johanna Turpeau, Mathilde de Télossie, Jean-Michel Cormary, Jean-Michel Lafon, Tang Loaëc, Pascale Dewambrechies et Patrick Fort
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