Blacksad, tome 1 : Quelque part entre les ombres

Ce premier tome est très réussi. le dessin est magnifique, les couleurs sont très bien utilisées, cela nous plonge directement dans une atmosphère polar année 50. le trait des personnages est très bien travaillé, la gueule de chaque animal est soigneusement détaillé. Leurs expressions sont vraiment humaines.
Le cadrage et le découpage des images, est faite de manière à donner une sensation de la vitesse du récit.
L'histoire est bien menée. Chaque page est un régal.

Ce tome 1 de la série BlackSad est pour le moins surprenant. Je n'avais aucune idée de ce qu'était cette série et j'ai été bien amusée de découvrir une ambiance glauque des années 50 et des personnages à têtes d'animaux! Pour le reste, il s'agit d'un polar, dans lequel un détective privé désabusé de la vie recherche l'assassin d'une ancienne amante. Les dessins sont vraiment réussis et l'ambiance est parfaitement rendue. le fait que les personnages soient représentés par des animaux est également un plus pour l'histoire qui serait sans doute assez banale sans cette particularité. le tout forme une oeuvre réellement intéressante avec une atmosphère originale et particulière à cette série.

Blacksad... ou la bd, la série ultra chiante à commenter pour moi... parce que oui, mais non...

J'explique, j'ai deux niveaux de lecture, toujours et peut-importe ce que je lis.

Niveau un :
Je vois le genre, le style, le dessins, la narration, la construction, le talent... Ou pas.. enfin pour moi.

Et tout ça dans Blacksad, et bien c'est du lourd ! du très très lourd ! Un dessin maîtrisé, magnifique, des couleurs superbes, une ambiance qui sort de ces cases et vous saute dessus.. où on écarquille le regard parce que mazette ça envois du pâté ! du bois ! Roooooh !! Dessin animalier de ouf, décor, ville... le premier qui me dit que le dessin de Guarnido est mauvais je lui jette un cailloux et je lui dis que je le trouve bien pinailleur, et de mauvaise foi ! Non mais ! Là faut quand même pas déconner et rendons à César ce qui est à César...

Niveau histoire bon... on est dans du policier classique.. En fait Blacksad c'est du Canardo avec des dessins plus « réalistes » niveau animaux.. Mais sinon oui c'est la même chose, Blacksad c'est un privé à imper, qui se retrouve à enquêter sur des trucs, et qui va se retrouver dans des situations ou des milieux glauques.. La face sombre de l'humanité... du hardboiled en bd quoi..
Et je dois dire (vu que je fais cette chronique d'après de lointains souvenirs) ça doit sans doute être de la base niveau enquête parce que je ne m'en souviens pas... Je me souviens juste du genre, et que ça tombe pile poil dedans, que tout les codes sont là... Avec bien sûr des messages, plein, à différents niveaux, on montre des trucs, dénonce on accuse aussi... et ça m'avait entraîné, ça se laissait bien lire...

Et niveau de lecture deux :

Mon émotion, mes ressentis de premières lectures, ou de lectures tout court... Est ce qu'il reste quelque chose ? Une émotion qui remonte, ou qui monte... Des fois j'ai pas de souvenirs de l'histoire à proprement parlé, mais rien qu'à l'évocation d'un titre j'ai les émotions qui remontent... en général dans ces cas-là je chronique pas, parce que ce n'est qu'un flou au niveau 1... et j'ai plus que le niveau deux...
Pour que une chronique de livre c'est mieux quand y a les deux niveaux.. c'est quand même plus constructif.

Et voilà pourquoi Blacksad est un enfer pour moi !

Parce que oui, c'est bien, bien construit bien amené, très bien dessiné, colorisé... c'est super bien ! Sérieux vraiment... le dessinateur un monstre ! Putain c'te claque !

Mais qu'émotionnellement c'est un désert, pour moi dedans... Aucun souvenirs, rien qui remonte, une sorte de neutralité, du rien.. le seul truc qui remonte c'est la maîtrise de l'exercice, et même moi ça me surprend. Et je cherche, je recherche, et je plisse le regard.. ah non... toujours rien, et ça me fait soupirer, un peu.. beaucoup.
Parce qu'à mon sens, pour moi.. les livres qui comptent, et peut- importe lesquels, bds, mangas romans ou autres et bien ce sont ceux où il reste une émotion et peut- importe laquelle là aussi... Parce que quand on arrive à ressentir, c'est que là oui, il s'est passé quelque chose d'important...

Après il y a les autres, où l'on à vu.. c'est bien fait, ça se tient, bien écrit, bien construit.. c'est même mieux que la moyenne... Et Blacksad pour moi il avec ceux-là...mais pas plus.. Mais je me dis que c'est moi, j'en fais pas une généralité, et le conseille volontiers... c'est du bon.... même si... bon....

Et d'un autre côté des fois j'ai l'impression de mentir, quand on me demande mon avis... mais je suis un peu tapée du casque..

Un véritable plaisir que la découverte de Black Sad. Une belle entrée en matière, des dessins pastels qui donnent une ambiance particulière à cet univers.
Des personnages bien définis, j'ai particulièrement apprécié le choix des animaux pour définir leurs essences. le barmaid est un porc en marcel blanc plein de graisse, le "méchant" sera un reptile, Blacksad un chat en imperméable...

Guarnido a le trait fin, son talent est d'humaniser ces animaux comme l'a fait avant lui Lafontaine.

Un scénario polar somme tout classique, un univers à la Ellroy. La valeur ajoutée à ce premier volume reste donc le véritable talent artistique de l'auteur.

La collection de BD Blacksad, sur laquelle porte ce commentaire, est d'une grande qualité.
Le concept de personnages, mi-humains, mi-bêtes, n'est pas très original pour un dessinateur ayant travaillé pour Disney. Pourtant, tout est différent : le croisement avec les romans de détectives des années 1940, la cohérence entre la psychologie des personnages et leurs totems, le réalisme des lieux représentés, les couleurs et les lumières renforçant les ambiances, les nombreux clins d'oeil (à Batman ou à Van Gogh par exemple), la complexité des intrigues sur les thèmes inépuisables du racisme ou de la corruption, les questions sous-jacentes de l'héroïsme et de la morale, distinguent brillamment cette série.

Partez directement dans les années 50, avec un décor digne des vieux polars américains. Rencontrez un privé, Blacksad, qui veut venger son ex-fiancée assassinée.

Quand j'ai été plongée dans les premières « pages » de ce premier numéro de Blacksad, je n'ai pas pu décrocher de ma lecture. En plus d'être une histoire très rythmée, les illustrations sont vraiment époustouflantes.
Pour tous les amoureux de l'aquarelle, c'est vraiment une série à découvrir, et même à redécouvrir.

Même si on reste un peu sur notre faim, ce premier tome pose très bien l'univers. Il me donne envie d'en savoir plus. J'aime aussi ces albums qui font le choix d'avoir très peu de pages, ça permet vraiment d'aller à l'essentiel.

En tout cas on se laisse vraiment entrainer par cette histoire, avec de nombreux personnages anthropomorphiques, qui me tarde de découvrir dans les prochains tomes !
Lien : http://www.drawingsandthings..

J'ai plus d'une fois vu passer cette bande dessinée ces dernières années et je me décide enfin à la lire! J'ai trouvé le graphisme particulièrement abouti. le choix des personnages ("un monde où les hommes se comportent comme des animaux"), le travail sur les couleurs et la mise en page, la minutie des décors: tout concourt à créer un monde original, sombre et violent comme dans un vieux polar. La starlette assassinée, le privé borderline, l'homme d'affaires véreux... On se croirait dans un film des années 1950-60!

On suit John Blacksad dans les bas-fonds de la ville ("Le cas de la fille Wilford commence à remuer pas mal de boue") où il croise la vermine locale (des rhinocéros et des ours gardes du corps, une fouine rusée, un homme-serpent perfide, un gros porc au bar... c'est cliché mais ça fonctionne) afin d'élucider ce qui est arrivé à son ex-copine sexy, mangeuse d'hommes (façon de parler!) et briseuse de coeurs. J'aurais aimé que l'intrigue soit un peu moins linéaire, plus élaborée (et donc plus longue), mais l'ensemble fonctionne et ce premier tome donne envie de poursuivre dans cet univers si singulier.
Lien : https://www.takalirsa.fr/bla..

Je ne connaissais absolument pas cette série dont le premier tome date d'il y a environ 20 ans. C'est en voyant que le tome 6 sortait cette année, en lisant les avis des aficionados que je me suis penchée dessus. Mais... Je n'étais pas super emballée. Une série policière dans un décor de film noir des années 40-50 aux États-Unis, avec des personnages aux corps humains et têtes d'animaux... Mouais. Je me suis quand même lancée, je ne risquais pas grand chose en l'empruntant à ma bibliothèque. Au pire je la rends et voilà on n'en parle plus, au mieux je fais une belle découverte et sors de ma zone de confort. C'est la dernière situation qui s'est passée. Les décors et dialogues m'ont fait penser à la série Mike Hammer que je regardais ado à la télé, l'histoire était plutôt sympa mais pas extraordinaire non plus. Mais là où j'ai été scotchée, alors que c'est ce qui me rebutait à première vue, ce sont les dessins ! Wahou, magnifiques dans les détails, sombres mais en même temps solaires par le choix des animaux selon la personnalité du personnage que Juanjo Guarnido a voulu représenter. le détail des décors m'a subjuguée, et j'ai été ébahie par la justesse des crayonnés des visages, corps ou encore mains de certains animaux.

Très belle découverte, je continue avec le tome 2 et suis heureuse d'aller au-delà de mes préjugés et m'ouvrir à d'autres horizons.

Une belle découverte, album reçu pour Noël.

Les graphismes sont magnifiques et contribuent à plonger le lecteur dans l'ambiance polar. Les personnages d'animaux humanisés sont très bien faits, ils se fondent parfaitement dans le décor et apportent un plus à l'atmosphère de l'album.

J'ai également apprécié le récit à la première personne du personnage principal, un peu dans le style colombo.

Je me plonge de ce pas dans le tome 2 : le père noël a vu juste en les déposant au pied du sapin cette année :)

Digne d'un polar noir, Blacksad est une BD que je n'aurai jamais pris si elle n'avait pas été un coup de coeur d'un autre lecteur et heureusement que je suis inscrite au challenge BD ! J'aime ces ambiances mystérieuses aux univers originaux. Des animaux ou des hommes ? Peu importe car l'histoire assez basique fonctionne parfaitement. Ce premier volume plante le décor et nous permet de découvrir ce chat détective solitaire. Il me fait penser à Ryo Saeba/Nicky Larson sans le côté humoristique. Cette BD est à la fois noire et profonde. Bonne découverte pour ma part : j'ai lu le tome d'une traite et maintenant, je me demande si la série est longue...