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Un scandale sanitaire et du jazz !

La Nouvelle-Orléans. Faust Lachapelle, producteur de musique gravement malade, sollicite les services du détective John Blacksad afin de retrouver un de ses musiciens de "La Chapelle Records" qu'il considère comme un fils: Sebastian «Little Hand» Fletcher. Ce pianiste de renom s'est volatilisé après avoir sombré dans l'héroïne et quitté sa femme enceinte jusqu'au cou. C'est donc un parcours semé de terribles embûches et de lourdes révélations qui attend Blacksad et son acolyte Weekly.

La tonalité reste sombre dans la lignée des tomes précédents, sur fond sonore de misère sociale où les plus démunis trinquent. On peut toutefois compter sur Weekly pour distiller quelques notes d'humour rendant la lecture plus enjouée. le scénario, qui m'a moins captivée que celui des opus 2 et 3, a cependant le mérite de mettre sur la table des problèmes de société toujours actuels: addictions, expérimentations médicamenteuses (je n'en dirai pas plus!)... La fin repose sur de très bons rebondissements qui sont, hélas, vite expédiés.

Cet album souligne aussi l'omniprésence de la drogue dans le monde du jazz. le personnage de Sebastian m'a rappelé les déboires de Charlie Parker, Miles David, Billie Holliday, Chet Baker.

Coup de coeur pour le titre. L'enfer, ce n'est pas les autres (désolé Jean-Paul!) mais le silence, le néant. Un monde sans bruit, sans musique, sans le jazz qui libère l'âme d'un musicien torturé.

Passons au dessin ! La galerie animalière s'étoffe avec l'arrivée de nouveaux personnages: l'hippopotame détective, le dindon musicien etc. Breakings news: l'hippopotame est le personnage de la série que Guarnido préfère dessiner et qui lui a été inspiré par Orson Welles dans La soif du mal (dixit le dessinateur durant l'entretien Fnac au Shack du 2 octobre 2021). Je ne sais pas si c'est un clin d'oeil de Guarnido à Hergé, mais la scène du carnaval m'a immédiatement fait penser à celle de Tintin et les Picaros, notamment au niveau de la colorisation. Enfin, la maîtrise du dessin animalier est mise en valeur par une belle luminosité qui tranche avec les bd précédentes.
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Le tome 4, l'enfer le silence, commence sur une citation de Sartre et nous plonge dans l'univers de la Nouvelle Orléans, sa musique, son carnaval, le jazz, les bayous… Cette nouvelle histoire musicale et familiale nous parle d'amitié, de jalousie, de talents, de trahison, de drogues, de prison et de liberté.

Le scénario est extrêmement bien fait, je pense que personne ne peut deviner la fin avant de l'avoir lue. Les dessins sont toujours aussi saisissants : sombre de violence, lumineux de fête. Chaque tome a son ambiance et son histoire, les auteurs prennent du temps pour les sortir mais cela se justifie par leur incroyable talent.
Lien : https://lesmotsdalderika.wor..
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Excellent. le récit est captivant. L'ambiance également. Et les planches, extra. J'ai beaucoup apprécié ce tome. Petit clin d'oeil au coq de Disney de Robin des bois. Sa mélodie est déjà dans ma tête...
Ça transpire d'émotions et la tension est palpable.
Un régal.
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La Nouvelle-Orléans, années 50, entre jazz, drogue et crime industriel. En plein Mardi gras en plus, le cadre est plutôt sympathique !
Les deux premiers tiers, je me suis dit "ça y est enfin, Canales a trouvé sa vitesse de croisière, le propos s'est clarifié..."
C'était compter sans le dernier tiers, donc, où on retourne dans les écueils des tomes précédents et où ça re-sombre dans un joyeux foutoir bien tarabiscoté. de sorte que si je devais raconter toute l'histoire juste après l'avoir terminée, je resterais je crois dans les approximations.
Pourtant, le dénouement sur deux fronts entre Blacksad en pleine action d'un côté, et Sebastian qui entre en confession devant son piano dans un nightclub de l'autre, est plutôt très bien pensé, mais pour que ce soit totalement efficace, il aurait fallu - je me répète - clarifier le propos.
Même si c'est moins foutraque que le tome précédent, je vais donc répéter encore une fois que pour moi, le scénario de Canales n'est pas au niveau du succulent dessin de Guarnido. Ayroles met le dessinateur bien plus en valeur dans les Indes fourbes.
Et puis, par rapport au premier tome, on perd un peu le côté humoristique, c'est dommage.
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Ce quatrième tome des aventures de Blacksad se déroule à la Nouvelle Orléans.

On entend presque la musique et les dessins sont toujours aussi sublimes.

Blacksad est chargé cette fois de retrouver un musicien qui a disparu Sebastian... mais l'histoire est plus complexe qu'il n'y paraît...
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Ce tome est toujours aussi fort au point de vue graphisme et palette de couleur. Les tons s'harmonisent parfaitement avec l'ambiance du Jazz de la nouvelle Orléans.
Ici, nous suivons une enquête sur un pianiste.
Comme dans le tome 3, l'histoire va parfois trop vite, (BD environ 60 pages), et certains passages sont assez confus. Mais celle-ci, plus intéressante, fut plaisante à lire.
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Après deux tomes dont les références historiques américaines étaient assez évidentes, j'ai attaqué le quatrième de la série sans vraiment saisir si des faits réels appuyaient le récit. L'album est très soigné même si certaines aspects liés à la drogue m'ont mis mal à l'aise
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Dire que j'ai toujours préféré les chiens
Ou la critique des 5 premiers tomes de Blacksad

Commençons par ce qui m'a « dérangé » dans les blacksad, ça ira vite : et bien en fait, une seule chose, le format ! 55 pages c'est trop court ! Quel bonheur ça aurait été de suivre une aventure sur 200/300 pages, avec une intrigue prenant son temps, des personnages restant en vie un poil plus longtemps, des relations qui prennent davantage le temps de se construire, et pourquoi pas un peu de contemplation avec des dessins en double page (comme les pages 34/35 de l'Enfer, le silence)

Parce que nom de dieu, même si ça a été dit et redit, c'est tellement beau qu'il ne faut pas craindre de se répéter ! Les dessins/couleurs de Guarnido sont incroyables ! Je suis très loin d'être expert en la matière mais même un néophyte comme moi est impressionné : par le sens du détail, les jeux de lumière, le réalisme des expressions, c'est tout simplement magnifique.

Et quid de l'ambiance, des scénar et intrigues ? Et bien on pourrait croire à la lecture du 1er tome qu'on est dans un mode polar années 40/50 à la Raymond Chandler : un détective, un meurtre, une enquête, des témoins, etc… du classique quoi. J'y ai cru au début, ce qui m'a un peu déçu. Connaissant la réputation des Blacksad je m'attendais à plus.

Le plus je l'ai eu avec les tomes 2, 3 et 4 : des intrigues plus ficelées et qui côtoient quelques maux de la société Américaine : ségrégation, maccarthysme, drogue, armement atomique, corruption. La série prend alors une autre dimension qui atteint son paroxysme dans le 4eme tome, magnifié par une représentation très inspirée de la ville la plus cool des US (du monde ?) : la Nouvelle Orléans ou NOLA pour les intimes.

Pour finir, je pense relire ces BD dans quelques temps, elles méritent une seconde lecture qui permettra de mieux profiter des sublimes dessins.

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Et c'est parti pour un quatrième tome de Blacksad ! Pas grand-chose de nouveau à dire : les illustrations sont toujours aussi parfaites et détaillées et les scénarios bien conçus. Ici, nous plongeons au milieu des trafics de drogue des années 50 au début du développement du jazz américain ! L'ambiance est toujours au rendez-vous, et les personnages bien trouvés. La BD est scénarisée à la manière d'un film et cela rend le support d'autant plus intéressant.
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Toujours dans ma redecouverte des tomes 1 à 4 des Blacksad afin de pouvoir lire la suite toutes les cartes en main. C'est désormais au 4e tome, le tome bleu auquel je me suis attaquée. Plongés au coeur de la Nouvelle-Orléans, Blacksad nous guide à nouveau au coeur d'une nouvelle intrigue, accompagné de son acolyte, Weekly. Cette fois il s'agit de retrouver un pianiste drogué qui a disparu, laissant sa femme enceinte et sur le point d'accoucher. Blacksad est mandaté par le patron de sa maison de disque.
Au fil de la bande dessinée, l'histoire devient plus complexe, on visite les différents aspects de la Nouvelle-Orléans : pauvreté, jazz, vaudou ... Plus on avance, plus on découvre les dessous de l'intrigue. J'ai bien aimé, mais ça ne restera pas mon histoire préférée.
Autrement je suis toujours fascinée par les dessins et notamment le traitement de la lumière et des ombres lors d'une scène sous un feuillage. C'est géniallissime.
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