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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
En lisant le dernier Blacksad, je me faisais la réflexion suivante: il nous semble que les animaux humanisés fassent partie de l'univers de la B.D. depuis toujours. Mais depuis quand exactement? Et sont-ils si nombreux? Mickey, Donald, Pif le chien, Garfield, etc... sont des animaux. La plupart parlent, certains portent des vêtements, mais ce sont des animaux. Gai-Luron lui aussi est un chien. Jusqu'à ce que Gotlib, fatigué de dessiner ses pattes, lui fasse subir une intervention chirurgicale. Dès lors il s'humanise un peu plus. Quel est donc le premier personnage animal anthropomorphe de la bande dessinée? Je me souviens de Chick Bill et de Popol et Virginie au pays des Lapinos. Y en eut-il d'autres? C'est possible, mais ils ne furent pas très nombreux. Donc, l'animal anthropomorphe, qui m'a semblé être un archétype de la B.D. en représente finalement une exception. Peu nombreux sont les auteurs qui ont tentés le défi. Car il s'agit bien d'un défi. Guarnido et Canalès l'ont relevé. Quelle chance pour nous. Une choses toutefois est sûre: un détective désabusé, un univers en lambeau, des personnages cyniques et cruels... Je veux bien manger un âne (ce que je ne ferais évidemment jamais) s'ils n'ont pas lu Canardo dans leur jeunesse.
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Un tome qui est encore une prouesse magistrale.
Une nouvelle enquête, des personnages attachants, des illustrations soignées et détaillés à un point, des notes de romantisme et une fin retentissante.
Un bonheur d'avoir eu droit à un nouveau chapitre de cette série.
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Je voudrais dire beaucoup de choses sur cette BD mais il me suffira de dire un mot : parfaite.
Oui, cette série est, pour moi, un des summums du 9e art.
Le scénario est bien ficelé, bien raconté, avec des rapports "humains" non-manichéens à la fois finement rendus et psychologiquement crédibles.
Et le dessin est d'une perfection rarement égalée. Chaque case est une oeuvre, chaque personnage est représenté par un animal qui colle à sa personnalité mais celle-ci est réciproquement issue de l'animal qu'il est. et ça, c'est tout simplement du génie. Et aucun autre média ne permettrait de proposer un tel aboutissement avec une telle finesse.
Un chef d'oeuvre, je vous dis.
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Diaz Canales régale le lecteur. Trahison, mensonges, corruption, magouilles, syndicats, mégalomanie, amour, amitié, honneur, désespoir, j'en passe et des meilleures... le tout croqué avec un talent fou. Peu de sensualité mais de la dureté et de la vengeance au programme. le tout sublimé par le clin d'oeil final.

Plonger dans le récit sans un minimum de rappel n'est pas évident. Malgré cela, on en redemande.
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Ce dernier tome est dans la veine des précédents, et je n'ai pas peur des mots en affirmant c'est une BD culte !

Pour celles et ceux qui ne connaissent pas, Blacksad est une série magnifiquement scénarisée par Juan Diaz Canales (Fraternity, Corto Maltese) et subliment dessinées par @juanjoguarnido (Voyageurs, Les Indes fourbes dont j'avais parlé il y a quelques temps).

Elle met en scène John Blacksad, un chat détective qui évolue dans un univers anthropomorphique des Etats Unis des années 50, où chaque personnage est incarné par un animal dont l'espèce reflète le caractère et le rôle de celui-ci dans l'intrigue.
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Deux ans après la sortie du premier tome presque inespéré, voici donc la suite et fin des dernières aventures de Blacksad, le félin détective le plus cool et le plus humain de tous les animaux de BD, celui qui m'a redonné envie d'écrire du polar pulp . Il aura fallu dix longues années après le tome 5 pour que les fans puissent enfin pousser un soupir de soulagement. Nous l'avions laissé dans une aventure que personnellement j'ai jugé en demi-teinte, ce qui est un comble pour un titre comme Amarillo, un épisode telle une ballade champêtre et doucereuse, bien loin des épisodes plus noirs précédents. La question était: est-ce que John Blacksad va revenir un jour, ou le célèbre félin va-t-il laisser sa place à un non moins célèbre marin maltais à l'oreille percée ? Ou alors les deux auteurs avaient-ils fait leur la citation d'Henri-Georges Clouzot, « Pour faire un film, premièrement, une bonne histoire, deuxièmement, une bonne histoire, troisièmement, une bonne histoire »? Et puis, comme les félins qui ont sept vies, le revoilà, au meilleur de sa forme, dans une histoire très sombre rappelant les tous premiers opus.
Pour rappel, dans la première partie, Blacksad se voit proposer par Kenneth Clarke, le président du syndicat des travailleurs du métro, d'enquêter sur un tueur à gages qui en veut à sa peau. Lewis Salomon, le tout-puissant industriel, veut mettre à plat tous les transports urbains et construire des kilomètres de routes et de tunnel, avec l'aide du la mafia des belettes. Il n'arrive malheureusement pas à le protéger puisque Clarke tombe sous les roues du métro, assassiné par un mystérieux agresseur. Dans le même temps, Weekly, le reporter ami de Blacksad, la fouine un peu Jimmy Olsen/Peter Parker dans tout ce qu'ils ont de maladroit, est laissé en mauvaise posture, accusé d'un meurtre qu'il n'a pas commis.
le tome 2 commence par la découverte d'un squelette sur un chantier de construction de Solomon. Les morts se succèdent, Blacksad cherche toujours à faire sortir son ami de prison, quitte à se mettre la police à dos, renoue avec son passé (cf Ame Rouge, tome 3) Qui est ce mystérieux goéland qui semble être l'homme de main de l'industriel et son exécuteur des basses oeuvres ? Un scénario complexe et dense, qui n'aurait pas suffit à un seul opus tant les rebondissements sont nombreux et imprévus, et l'on sent la jubilation de Diaz Canales à nous ballader d'une page à l'autre. Par rapport à Quelque part entre les Ombres, on mesure aussi l'impressionnant travail mené par Guarnido au dessin, avec des traits encore plus fouillés, des cases touffues, des arrières-plan qu'il faut voir et revoir pour en mesurer toute la profondeur. Jamais animal n'aura eu d'expression aussi humaine, jamais animal ne se sera comporté comme un humain. C'est ce qui en fait sans doute une des meilleurs histoires du détective. Blacksad, parfois imité, mais impossible à égaler. J'aurais tendance à dire que le résultat est largement à la hauteur de l'attente, Les sept tomes constituant une oeuvre unique, une des meilleures jamais conçues de ses vingt dernières années. Finalement, je n'ai qu'une crainte : devrons-nous patienter aussi longtemps pour le suivant, ou le chat a définitivement usé ses sept vies ?
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Deuxième volet du diptyque “Alors, tout tombe”, consacré à une série de meurtres qui gravitent autour de Solomon, magnat de l'immobilier new yorkais.
On y retrouve les ingrédients du polar noir : Blacksad en détective solitaire légèrement désabusé, une relation sentimentale compliquée, des flics à la limite du ripou, et des meurtres qui l'entraîneront dans les bas-fonds de la métropole. La touche supplémentaire, ce sont des dessins tout simplement magnifiques, et des personnages anthropomorphiques particulièrement expressifs. Sans faute, jusqu'au final assez grandiose, n'ayons pas peur des mots.
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J'adore. Je l'ai déjà dit pour la première partie, la seconde est la suite directe. Maintenant qu'ils sont sortis tous les deux ça aurait été dommage de se priver de les lire en suivant.
L'enquête se poursuit et dévoile ses secrets peu à peu jusqu'à la fin, magistrale.
Je ne peux que vous conseiller cette lecture.
La couverture en duo avec le tome 1 est parfaite, je suis toujours fan des couvertures qui se répondent.
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Alors tout tombe, les réputations, les hommes et les ponts...

Dans ce second tome, l'enquête de Blacksad sur le milieu des syndicats américain arrive à son dénouement et on s'aperçoit que l'on n'est pas à une trahison prêt !

Solomon de son côté poursuit son rêve de grandeur en manipulant et en jouant de la corruption.

Son homme de main, le goeland est certes cruel, mais on découvre ses motivations à tuer et je dois dire que je l'ai trouvé très touchant. C'est rare d'éprouver de l'empathie pour un tueur.

Excellent graphisme et excellent scénario. Avec Blacksad, on explore les facettes sombres du rêve américain.
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Il se sera fait attendre mais enfin le voilà : le dernier tome de Backsad et autant vous prévenir tout de suite, c'est LE classique à avoir dans sa bibliothèque.

Le deuxième volet de cette saga nous emmène à New-York, où la corruption semble régné à chaque coin de rue. Blacksad enquête sur Solomon, le grand bâtisseur du pont en construction. Étrangement, le charismatique oiseau semble avoir un tas de cadavres sous les pattes, alors notre félin préféré va tout faire pour le coincer.

Il n'y a pas à redire sur cette série. Juste incroyable. D'abord graphiquement les planches aquarelles installent une ambiance unique. Les personnages sont flamboyants et sombres à la fois ce qui nous immerge complètement.
Difficile de faire mieux à mon humble avis en termes de bande dessinée !!!
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