AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Millencolin


Voilà un bouquin qui commençait pourtant très bien avec une intrigue accrocheuse, des personnages étranges mais charismatiques et attachants à leurs manières, et un contexte / environnement propre à Philip K. Dick, à savoir toujours cette bonne vieille société américaine plus ou moins sous l'ère Nixon. On sent poindre rapidement ses thèmes habituels et les critiques envers son pays natal, à travers ses vices, ses perversions, ses dérives, auxquelles il est extrêmement attaché.

Et puis... et puis... disons que pour rester poli, ça part un peu en sucette. Avec, entre autres, un chapitre inattendu comportant des dizaines de pages non-stop d'un dialogue philosophique sur les différentes sortes d'amour, pas franchement dans le rythme imprimé jusque là par le livre, puis l'importance subitement grandissante du personnage d'un chef de la police incestueux, en passant par un voisin pédophile.... Disons qu'il y a vraiment de tout, à boire et à manger, mais c'est distribué et agencé d'une bien étrange façon.

Alors je dis oui à l'image bien négative que l'auteur se faisait de son Amérique pour le futur de l'époque, mais je dis franchement non à la structure narrative, à l'enchainement des événements et rebondissements, et surtout je reste complètement frustré à la toute fin car n'ayant pas obtenu certaines réponses que j'attendais.
Ou alors j'ai loupé quelque chose et je vous saurai gré de bien accepter de venir combler cette lacune.

Pour conclure, je ne conseille pas franchement ce titre dans le sens où l'auteur en a écrit tellement d'autres que j'ai bon espoir qu'il y en ait un bon nombre qui soient meilleurs.
Commenter  J’apprécie          482



Ont apprécié cette critique (45)voir plus




{* *}