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Michel Deutsch (Traducteur)Isabelle Delord-Philippe (Traducteur)
EAN : 9782277224518
J'ai lu (26/02/2001)
3.75/5   249 notes
Résumé :
Ceci est l'histoire d'un homme dont tout le monde semble avoir oublié l'existence et l'identité. La veille encore, il était Jason Taverner, producteur de télévision respecté, chanteur à ses heures et idole d'au moins trente millions de téléspectateurs.
Mais lorsqu'il s'éveille dans une chambre sordide un matin, il semble être le seul être humain au monde à savoir qui était — qui avait été — Jason Taverner. Ses amis, ses collaborateurs, et même Heather, sa maî... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (26) Voir plus Ajouter une critique
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Voilà un bouquin qui commençait pourtant très bien avec une intrigue accrocheuse, des personnages étranges mais charismatiques et attachants à leurs manières, et un contexte / environnement propre à Philip K. Dick, à savoir toujours cette bonne vieille société américaine plus ou moins sous l'ère Nixon. On sent poindre rapidement ses thèmes habituels et les critiques envers son pays natal, à travers ses vices, ses perversions, ses dérives, auxquelles il est extrêmement attaché.

Et puis... et puis... disons que pour rester poli, ça part un peu en sucette. Avec, entre autres, un chapitre inattendu comportant des dizaines de pages non-stop d'un dialogue philosophique sur les différentes sortes d'amour, pas franchement dans le rythme imprimé jusque là par le livre, puis l'importance subitement grandissante du personnage d'un chef de la police incestueux, en passant par un voisin pédophile.... Disons qu'il y a vraiment de tout, à boire et à manger, mais c'est distribué et agencé d'une bien étrange façon.

Alors je dis oui à l'image bien négative que l'auteur se faisait de son Amérique pour le futur de l'époque, mais je dis franchement non à la structure narrative, à l'enchainement des événements et rebondissements, et surtout je reste complètement frustré à la toute fin car n'ayant pas obtenu certaines réponses que j'attendais.
Ou alors j'ai loupé quelque chose et je vous saurai gré de bien accepter de venir combler cette lacune.

Pour conclure, je ne conseille pas franchement ce titre dans le sens où l'auteur en a écrit tellement d'autres que j'ai bon espoir qu'il y en ait un bon nombre qui soient meilleurs.
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Après la lecture hallucinante et hallucinée d'Ubik, chef d'oeuvre de Dick, je voulais enchaîner avec un autre de ses romans, chose qu'en général j'évite, le second dans la foulée subissant toujours la comparaison défavorable avec le précédent. Ça n'a pas manqué ici parce que, tout simplement, on a basculé dans le Dick des années 70, qui entremêle son propre vécu aux histoires de ses romans, quitte à ce que cela accouche d'un objet étrange, qui ne réponde pas forcément à nos attentes. Substance Mort, il y a pas mal d'années, qui date de 1977, m'avait fait exactement le même effet : À la fois roman noir, roman de science-fiction, roman autobiographique sur la drogue, j'avais trouvé le mélange mal dosé et déroutant. Au final, avec les années, Substance Mort m'a laissé un souvenir incroyable (et il a été immortalisé avec brio par le film d'animation A Scanner Darkly de Richard Linklater), c'est un très grand souvenir de lecture. Comme quoi...

Coulez mes larmes, dit le policier conte l'histoire de Jason Taverner, superstar de la TV dans un futur totalitaire et policier. Un soir, alors qu'une de ses innombrables conquêtes qui semble peu équilibrée lui a donné rendez-vous, celle-ci l'attaque avec une éponge cajoleuse de Callisto. Après avoir été transporté à l'hôpital, il se réveille soudain dans un monde parallèle où il n'existe pas. Je trouvais le pitch formidable, me faisant bien sûr penser à nombre de films et de séries de science-fiction traitant de la célébrité ou de réalités alternatives sans tel ou tel personnage (The Truman Show, notamment, certaines saisons de Fringe...). Sauf que le roman va beaucoup moins tourner autour de son passage de méga-star à inconnu total, d'une réflexion sur sa célébrité et son image, qu'autour de sa survie dans ce régime policier où l'identité de tout un chacun est constamment contrôlée et surveillée. Jason Taverner va passer du gars qui avait tous les privilèges et passe-droits, à un clandestin absolu, fugitif, fiché nulle part, anomalie à abattre. Ce n'est pas du tout ce qu'on attend au début du roman. Certes, le statut de star de la TV est tout de même, comme souvent, égratigné par Dick qui montre sa vacuité, mais ce n'est pas très creusé. Les errances de Taverner dans cette réalité parallèle sont aussi décousues, hasardeuses, et assez particulières : En bon womanizer, il va de femme en femme, et on devine rapidement qu'au moins certaines de ses rencontres sont inspirées de la vie de Dick (surtout la psychotique Kathy, la droguée Alys...) et que la confession autobiographique envahit une nouvelle fois un pitch qui semblait formidable mais dont on n'aura pas le déroulement attendu.

On voit le changement qui s'opère progressivement chez Taverner au fil de ses rencontres féminines successives, et on se dit qu'il a finalement compris le message (même si plus aucune allusion n'est faite à sa première maîtresse qui l'aurait faite changer de réalité a priori). En parallèle, Dick nous met dans la peau de personnages policiers traquant Taverner, comme McNulty et Felix Buckman. Les face-à-face Taverner/Buckman m'ont rappelé Crime et Châtiment avec le duo Raskolnikov/Porphyre. Plus on avance, plus on pense au Procès de Kafka, avec Taverner ennemi numéro un d'une administration à la fois autoritaire et arbitraire, autiste, et le parallèle avec la vie de Dick est intéressant. le peu de détails donnés sur cet univers policier contribue à cette ambiance de flou kafkaïen, de brume institutionnelle asphyxiante : On fait référence aux étudiants comme à un peuple souterrain, opprimé, clandestin, secret (avatars du milieu de la contre-culture américaine affectionné par Dick), mais on ne les verra jamais. Les dernières pages du roman consacrées à Félix Buckman sont assez étranges et le roman possède une postface très enrichissante sur la génèse du livre, les liens entre la vie de Dick et certaines scènes comme celle de la station-service... L'on devine aisément, à raison, que Félix Buckman, très proche de sa soeur (sans trop en dire), est lui aussi un double de Philip K. Dick. Au final, le roman amène une explication à ce qui est arrivé à Jason Taverner totalement différente de ce qu'on avait compris à la base, et c'est là aussi que je suis circonspect. Dick semble avoir privilégié la mise en fiction de plusieurs éléments de sa vie des années 70 : Se sentir persécuté par la CIA ou le FBI, la drogue, la paranoïa, sa conviction de réalités parallèles qu'il aurait entrevues... au détriment de l'unité romanesque. L'épilogue est également assez anecdotique, même s'il achève de ridiculiser les personnages les plus superficiels du roman et de célébrer Mary Ann Dominic. En somme, ce roman en tant qu'objet final est assez décevant, et j'ai du mal à me figurer le travail acharné qu'il y a passé (surtout avec, comme toujours, une aridité stylistique frustrante) et des difficultés à imaginer, contrairement à Substance Mort, que mon appréciation se bonifiera avec le temps et le recul. Maurice G. Dantec, que j'ai lu pendant très longtemps, était un fana de Dick, ce qui m'a toujours fasciné mais aussi intrigué, tant à la fois ils se ressemblent, et peuvent être mis aux antipodes absolus (idéologiquement comme stylistiquement). Pourtant, là, j'ai vu chez Dick ce qu'on pouvait reprocher systématiquement à Dantec (pas exactement de la même manière) : Tenir un pitch génial, et s'en éloigner pour des dérives qui lui tiennent peut-être à coeur, mais qui sabordent le résultat final et global. Je vais lire d'autres choses et reviendrai vers lui car je ne suis pas du tout fâché, bien au contraire. Hâte de lire, par exemple, La Vérité avant-dernière...
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Jason Taverner est chanteur et animateur télé à qui tout réussit. Normal, c'est un Six. Mais un soir, il se fait attaquer par une ancienne maîtresse. Et quand il se réveille, plus personne ne le connaît. Il va alors devoir éviter la police, qui contrôle tout et aime envoyer tout ce qui bouge en camp de travail...

Lire la postface d'Etienne Barillier aide peut-être à contextualiser l'écriture et à mieux appréhender le contenu, il n'empêche que cet opus de Philip K. Dick (mon quatrième après Les Marteaux de Vulcain, Ubik et le Maître du Haut-Château) a tout autant de quoi frustrer et décevoir que d'autres.
On retrouve dans celui-ci la même façon un peu lourdingue d'écrire en italique les pensées des personnages, comme dans le Maître.... le masochisme est flagrant. Les évènements s'enchaînent parfois à une vitesse dure à suivre, voire absurde. Les liens de cause à effet restent souvent très personnels. Les mentions technologiques sont généralement confuses et les concepts futuristes flous. de nombreux longs dialogues abordent le thème de l'amour sous divers aspects mais presque toujours comme un cheveu sur la soupe. Et plus que tout, il faut attendre la moitié du récit pour commencer à voir une once de science-fiction intéressante (quand Taverner rencontre Buckman et que celui-ci lui dit qu'il est un Sept), sauf que même là, le soufflé retombe aussi vite qu'il est monté car, comme dans le Maître... encore une fois, l'auteur ne fait que frôler une idée intéressante sur laquelle il ne surfe pas au bout du compte. C'est ça qui est très frustrant avec certains des récits de Dick, dont le potentiel pour aller plus loin est quasi constant mais jamais utilisé.
Ce livre m'est beaucoup passé au-dessus justement parce que je m'attendais à autre chose, à un mystère plus profond et poussé (l'explication de l'aventure de Taverner a quand même pas mal de quoi laisser pantois), à une thématique plus centrée sur la science-fiction, et surtout pas à une fin aussi expéditive et éloignée de l'objet initial (néanmoins présumé par votre humble serviteuse). Je n'étais également pas venue pour des considérations sur l'amour à l'aide d'un personnage masculin aussi dédaigneux des femmes.
Bref, je ne suis pas sûre de renouveler l'expérience sur du Dick. Au moins, dans mon voyage, aurai-je découvert Ubik, bien plus savoureux que les autres...
Lien : http://livriotheque.free.fr/..
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Ce roman est ausi paru dans une traduction un peu malmenée aux éditions "Le masque/science-fiction" sous le titre "Le prisme du néant".
Jason Taverner est une célébrité. Trente millions de personnes suivent chaque semaine son show télévisé.
Mais un jour il se réveille dans une chambre sordide et à partir de ce moment plus personne ne le reconnaît. Toute trace de son existence a disparu. Son émission TV ne semble jamais avoir existé.
Il doit, alors, se forger une identité grâce à de nouveaux papiers pour échapper aux Pols et aux Nats. Et commence pour lui une étrange cavale dans ce monde à demi-futuriste.
Mais il est un "Six", un être spécial, doué d'un sang-froid exceptionnel grâce à des gènes modifiés. Il va, alors, s'employer à retourner la situation en sa faveur....
Philip K Dick nous invite à une balade, très mouvementée, dans un monde où les États-Unis sont une dictature. Jason Taverner, tout au long de ses péripéties passionnantes va rencontrer de nombreux personnages très caractéristiques de l'univers et des obsessions de l'auteur.
Mais si le héros de ce livre entame le périple d'un homme pressé, Philip K Dick lui permettra, tout de même, de prendre le temps de feuilleter "A la recherche du temps perdu" et "A rebrousse temps".
L'écrivain atteint , ici, le sommet de son art, avec des peintures de personnages très fouillées et des descriptions très réussies d'un monde futuriste mais pourtant toujours ancré dans notre réalité d'aujourd'hui.
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Dans un futur à la fois proche et uchronique (du genre de ceux qu'affectionnent l'auteur) Jason Taverner est une véritable star de la télévision. Il revendique des millions de spectateurs à chaque émission quotidienne. Un soir, alors qu'il s'apprête à entrer chez lui, il est appelé par une de ses anciennes conquêtes qui le somme de le rejoindre. Arrivé sur place, il se fait littéralement agresser. Lorsqu'il se réveille le lendemain matin dans un hôtel miteux, avec son costume de la veille, une liasse de billets en poche, il n'a aucun souvenir de son arrivée là et plus aucun papier sur lui. Personne ne connait Jason Taverner. Son agent ne le reconnait plus, sa maîtresse non plus, et plus grave tout ce qu'il était semble s'être volatilisé. Taverner n'existe plus. Dans un état où la moindre incartade est passible d'une déportation en camp de travail, il va devoir trouver le moyen de s'en sortir, et surtout de comprendre comment il en est arrivé là.
Avec « Coulez mes larmes », Dick s'attaque une nouvelle fois à ses thèmes de prédilection : une Amérique totalitaire, quasi dictatoriale, avec
son refus des autres et de ceux qui ne se fondent pas dans le moule (le passage consacré au règlement imposé aux personnes de race noire est édifiant). Un rapport omniprésent avec la drogue, comme dans substance mort ou Ubik, une drogue ici capable de modifier les capacités cérébrales et de faire naître toute une série d'univers parallèles. oeuvre de fiction, sans doute, mais aussi réflexion sur l'amour ou plutôt les relations, avec les personnages que le protagoniste croise tout au long du récit, depuis d'anciennes maîtresses qui peinent à être accompagnées, en passant par la jeune femme qui lui fournit des faux-papiers, qui ne vit que pour libérer son conjoint détenu en camp et qui le supplie pourtant de coucher avec elle. Et surtout, ce couple improbable formé par le général Buckman et sa soeur, couple fusionnel, elle prête à tout pour de nouvelles expériences, lui prêt à tout pour la protéger. Un couple incestueux et parent d'un enfant caché, et qui est à la fois la cause de la plupart des problèmes de Taverner mais aussi le deus ex-machina de l'histoire en quelque sorte, pour trouver une explication à ce qui lui est arrivé. Comme un écho aux réplicants, Taverner est un « six », une sorte de personnage amélioré génétiquement, ils sont peu nombreux dans ce cas, et son existence semble fasciner le général.
L'explication finale est un peu expéditive pour une oeuvre moins dense si on la compare à le Maître du Haut Château, les Androïdes rêvent-ils de moutons électriques ou Ubik. Elle porte aussi les stigmates de la paranoïa de Dick, persuadé tout au long de sa vie d'être surveillé par les autorités ou le KGB. Mais un roman de Philip K. Dick reste toujours une plongée dans l'immense talent de l'auteur.
Je remercie les éditions J'ai Lu pour leur confiance.
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
En 1974, ou bien en 1973, je commis une erreur. Je puis bien l'avouer puisque je suis en train de la réparer. Cette année là, une nouvelle œuvre de Philip K Dick me passa entre les mains.
Elle avait un nom étrange : "Flow my tears, the policeman said". Je décidai de ne pas la retenir pour "Ailleurs et demain". Pet-être puis-je invoquer quelques circonstances atténuantes. Elle différait sensiblement des oeuvres précédentes de son auteur et annonçait sans doute sa dernière période. Elle me semblait relever à peine de la science-fiction. Et surtout en 1973 ou en 1974, Philip K Dick était encore vivant. Ce roman était peut-être un livre mineur : au lecteur maintenant d'en décider....
(extrait de la préface signée Gérard Klein et insérée en début du volume paru dans la collection "Ailleurs et demain" des éditions "Robert Laffont" en 1985)
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Il compatissait, ayant souvent pensé que la franchise était une vertu surestimée. Dans la plupart des cas, un mensonge dicté par la compassion était plus efficace et plus miséricordieux. Surtout entre les hommes et les femmes. En fait, chaque fois qu'une femme était impliquée.
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- Un enfant par couple. Comme ça, à chaque génération, la population noire diminue de moitié. C'est ingénieux. Il faut reconnaître que Tidman a résolu le problème racial.
- Il fallait bien faire quelque chose.
[...]
- Je n'aime pas vos opinions racistes. Même si vous me donnez cinq cents dollars.
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... Le chagrin est l'émotion la plus intense que puisse éprouver un homme, un enfant ou un animal, Jason ! C'est un sentiment merveilleux !
- Je voudrais bien savoir pourquoi ? Fit-il brutalement.
- Le chagrin nous permet d'échapper à nous mêmes. On sort de sa petite coquille. Mais, pour avoir du chagrin, il faut avoir aimé avant. Le chagrin est l'aboutissement ultime de l'amour parce qu'il est l'amour perdu...
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L'amour ce n'est pas seulement vouloir une autre personne comme on veut posséder un objet qu'on voit dans une boutique. Ça ce n'est que le désir. On souhaite emporter cet objet, l'amener chez soi, le poser quelque part comme une lampe. L'amour est ... ( Ruth ménagea une pose.) C'est comme un père qui sauve ses enfants d'un incendie et qui meurt en allant les chercher. Aimer, ce n'est plus vivre pour soi-même, c'est vivre pour quelqu'un d'autre.
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Vidéo de Philip K. Dick
Depuis Jules Verne, de Philip K. Dick au groupe Limite, la science-fiction n'a cessé d'évoluer jusque dans ses propres définitions. Ainsi, ses différentes déclinaisons se démarquent d'abord entre elles pour mieux se mêler ensuite. Quand le genre mille fois déclaré mort sort du cadre et rebat les cartes pour mieux se réinventer…
Avec : Serge Lehman, Olivier Paquet, Hervé de la Haye, Guilhem Modération : Caroline de Benedetti
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Un collègue de travail vous apprend qu'il a malencontreusement écrasé un petit insecte. Quelle est votre réaction ?

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