Intéressée par une nouvelle plume dans "
Les derniers jours de nos pères", surprise par l'engouement suscité par "
La vérité sur l'affaire Harry Québert", séduite par "
Le livre des Baltimore" qui, pour moi reste le meilleur bouquin de
Joël Dicker, stupéfaite d'avoir oublié la lecture de "
La disparition de Stéphanie Mailer" quand je me suis lancée dans l'écoute du même livre, ce qui n'est pas de bon augure, j'ai voulu tester ma résistance à "
L'affaire Alaska Sanders". Voici une excellente illustration de mon côté teigneux face à une littérature dont je ne sais que faire.
La verve est facile à lire. L'écoute également, même si elle met en lumière, de façon exaspérante, des fautes de syntaxe et de conjugaison difficilement acceptables.
Deux mots pour résumer, non pas l'histoire, mais le livre : LONG et TROP ! C'est la marque de fabrique de
Joël Dicker, le foisonnement des personnages, les allers-retours dans le temps, les cold cases, les intrigues à tiroirs, les secrets, etc. Cette enquête ressemble à une balle de ping-pong rebondissante, parfois difficile à suivre. La concentration doit être en éveil sous peine de perdre le fil, d'être noyé par des détails secondaires et d'être obligé de relire ou de réécouter des passages entiers pour se remettre sur les rails.
Ayant fini mes séances d'écoute, je suis persuadée que cet écrivain n'est pas pour moi, car ni son écriture, pourtant facile, ni ses sujets, ni ses personnages, souvent bien croqués, ne m'intéressent vraiment. Les clichés s'accumulent et je m'ennuie. de plus, j'ai senti un placement de produits permanent avec de longues références à ces autres romans, Harry Québert bien sûr, mais aussi Les Baltimore ! Il n'est pas interdit de se faire de la pub, le souci est le matraquage qui devient rapidement fatigant.
Dommage, j'aurais bien aimé accrocher à cet auteur suisse, si sympathique et agréable en interview. Je vais m'offrir une autre tentative avec "
L'énigme de la chambre 622", même si je soupçonne un nouveau flop. Qu'importe, j'aurai été au bout de mes capacités à subir un texte sans regret. Optimiste de nature une bonne surprise n'est pas à exclure...