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3,69

sur 3466 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Je viens de passer un très bon moment avec ce petit roman. Il est vrai qu'il n'est pas bien long (224 pages) et que la police d'écriture est assez grosse, qu'il se lit donc rapidement (lu en 3h), mais il est très très sympa.

Je me demandais au début où il m'emmènerait, mais passés les tout-premiers chapitres, j'ai bien accroché et me suis vite plongée dedans. Les personnages sont atypiques et drôles, ils m'ont fait sourire à plusieurs reprises, je me suis même surprise à rire franchement sur certains passages. Je ne m'y attendais pas du tout, car on m'avait dit qu'il traînait un peu en longueur sur la dernière moitié. Je suis bien contente, encore une fois, d'avoir voulu m'en faire ma propre opinion. C'est une petite, mais très jolie découverte, une petite pépite qui fait du bien !
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Tout m'a été dit sur le Liseur " Comment! tu ne l'as pas encore lu", "c'est une petite pépite","ouiiii!!!, j'ai adoré","c'est drôle, burlesque", à la radio encore "ce livre enchantera votre journée", à la télé "le bonheur est dans le 6h27"...

Et moi dans tout ça ! A la caisse du supermarché attendant que mon tour vienne, au beau milieu des chewing-gums et des confiseries, les yeux ronds  de Rouget de Lisle cinquième ou sixième du nom attirent  mon attention

"Certains naissent sourds, muets ou aveugles. D'autres poussent leur premier cri affublés d'un strabisme disgracieux, d'un bec de lièvre ou d'une vilaine tache de vin au milieu de la figure. Il arrive que d'autres encore viennent au monde avec un pied bot, voire un membre déjà mort avant même d'avoir vécu."
Monsieur! Monsieur!... C'est votre tour... Bon... Il avance celui là!

Plongé dans la lecture, dix minutes et une trentaine de pages  auront suffit pour que je sois absorbé par ce petit livre rempli d'humour, pas prise de tête, léger, orignal,  aux personnages attachants .

"Avoir pour confident un poisson rouge impliquait de ne rien attendre d'autre de lui que cette écoute passive et silencieuse, même s'il croyait parfois déceler dans le filet de bulles qui sortait de sa gueule un début de réponse à son questionnement."

Je vous fais grâce de grands commentaires, il y en 334 sur Babelio, il y a du pour et du contre sur la toile. Moi  j'ai passé simplement un bon moment avec Guylain et son amour pour une Dame Pipi, la Zestor 500 avaleuse broyeuse de livres, les soeurs Delacôte et  tout ces personnages hauts en couleurs. C'est une belle comédie, légère, tendre et agréable à lire. Pas plus de quatre heures de lecture, ce n'est pas une perte de temps. Une lecture pour être revigoré pour regarder les choses autrement. Le liseur du 6h27, un bon moyen de prendre le chemin du travail différemment.

Lien : http://dunlivrelautre.blogsp..
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Guylain Vignolles, ça sonne bien, c'est un joli nom, ou mais voilà, c'est aussi l'anagramme ou la contrepèterie de Vilain Guignol et ça, il l'a entendu tout sa vie. Qu'est-ce qui a pris à ses parents de l'affubler d'un tel prénom ! Un mauvais départ dans la vie « En 36 ans d'existence, il avait fini par apprendre à se faire oublier, à devenir invisible pour ne plus déclencher les rires et les railleries qui ne manquaient jamais de fuser dès qu'on l'avait repéré ». Cette insignifiance le fait entrer à la Stern Company, là où il travaille avec La Chose, la Zerstor. Guylain travaille au pilon. C'est un drame pour lui qui aime tant les livres. C'est aussi incongru qu'un végétarien boucher. Alors, lors de la toilette quotidienne de la Chose, il arrive à planquer sous son tee-shirt, quelques feuillets, à les sauver de la destruction. Suprême pied de nez à la Chose, Guylain les lie à haute voie dans sa rame de RER, au grand plaisir des voyageurs à peine réveillés. Ah, le pouvoir des mots sur la grisaille quotidienne, l'ennui, la Chose. Pourtant, il manque toujours quelque chose à Guylain qui, pourtant, n'espère rien. L'espoir, le réveil naîtront d'une petite clé USB rouge perdue sous son siège et qu'il ouvrira. Cette clé ouvrira-t-elle vers de nouveaux horizons ? le Paradis ? Vous le saurez en lisant ce livre dont j'ai savouré le ton alerte, chaleureux. Les personnages loufoques et ou poétiques emplissent les pages d'une belle humanité, sauf, bien sûr, le contremaître !
Comme quoi, du pilon peut sortir un bijou.

Lien : http://zazymut.over-blog.com..
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Jean-Paul Didierlaurent a 4 prénoms. Et c'est aussi un nouvelliste reconnu. Que je ne connais pas. Mais que je compte bien découvrir aprés ma lecture de son premier roman.

Guylain Vignolle a un drôle de nom. Et un drôle de métier. Tous les jours, il part détruire des livres, invendu, pour qu'ils soient recyclés. mais les pages non broyés, il les récupéres et les lis, chaque matin, dans le train de 6h27 qui le méne à un nouveau massacre. Ces pages sans lien, il aime les lire. Un jour, il trouve dans le train une clef USB. A l'intérieur, des fichiers. Une certaine Julie, Dame-pipi, y raconte sa vie…

Le liseur du 6h27 est un roman qui ne dévoile pas tout de suite son but, son objectif. Il commence par nous raconter l'histoire de Guylain, gentiment. Et cette histoire le fait déja rencontré des personnages sympathique. Yvon, qui aime s'exprimer en alexandrins. Kowalski, le chef autoritaire et détestable (du coup moins sympathique) ou encore Giuseppe, ex collégue dont les jambes ont été broyé dans la machine, et qui veut retrouvé les livres fait à partir de… ses jambes. Avec une écriture simple, fluide, et surtout trés plaisante, on se prend bien vite à la lecture rapide (moins de 3h) de ce roman feel good. Au delà des personnages que j'ai cité, les personnages secondaires sont tout aussi réussit et les aventures de Guylain risque bien de vous plaire !
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Un livre très sympa, même si la première moitié est plus réussie que la seconde. Quand on le commence, on se dit qu'on a une pépite entre les mains. On débarque dans un univers barré original et attachant. Ghylain Vignolles est employé dans une entreprise qui passe au pilon les livres invendus. Des griffes de cette machine infernale, il parvient quotidiennement à sauver quelques pages, sans aucun rapport les unes avec les autres, dont il fait la lecture dans le RER. Il déteste son travail, vit seul avec un poisson rouge appelé Rouget de Lisle.
J-P Dididerlaurent (qui vient de nous quitter prématurément) aurait pu continuer sur cette lancée, il aurait fait mon bonheur de lecteur. C'est un pur délice que la description du travail de Ghylain et le portrait de ses collègues, l'un qui n'a plus de jambes, l'autre qui récite des alexandrins. Seulement, dans sa deuxième partie, l'histoire part dans une direction nouvelle : Ghylain cherche une dame pipi dont il a trouvé le Journal sur une clé USB dans le RER. C'est sympa aussi mais un peu plus convenu, moins intéressant que ce qui précède.
De même, les lectures que Ghylain fait dans une maison de retraite sont trop survolées, on y passe trop peu de temps. Cette idée aurait mérité d'être développée.
Le Liseur... reste un livre très agréable, que je recommande. Il est divertissant, remarquablement écrit, et donne aussi envie de lire d'autres livres de son auteur, notamment le Reste de leur vie, qui a l'air très réussi.
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Le résumé de ce roman m'a tapé dans l'oeil pendant un de mes passages en bibliothèque, et l'emprunter était une (très) bonne décision !

J'ai très vite apprécié la plume de l'auteur, qui écrit des descriptions assez détaillées pour que l'on puisse imaginer les éléments de l'histoire, mais pas trop longues, afin que l'on ne s'ennuie jamais.

J'ai beaucoup aimé le côté poétique de ce roman, la profondeur et la singularité de chacun des personnages qui le composent, et la personnification de ce qui entoure Guylain au quotidien.

Je me suis très vite attachée à lui (ainsi qu'à Yvon, qui m'a fait sourire à chacune des ses apparitions), et j'aurais pu le suivre pendant encore 200 pages.

J'ai adoré le réalisme du roman, et certains passages m'ont fait beaucoup rire (c'était souvent les dialogues entre les papis et mamies de la maison de retraite : qui aurait pu se douter que j'allais adorer ces passages ? – absolument tout le monde-).

C'est donc une histoire prenante, sans longueurs et avec des personnages attachants que je ne peux que vous recommander de lire !
Lien : https://unbouquinetuncafe.wo..
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Ce livre, c'est comme un rappel de notre amour pour les livres. C'est une déclaration d'affection puissante pour les mots, les belles phrases, les romans, les essais, les textes les plus divers possible que l'on peut découvrir tout au long de notre vie.

Guylain aime les livres, même si son travail consiste à les détruire. Et cela, il le prouve chaque matin en lisant des passages au hasard dans le RER. Ces lectures sont enrichissantes, diverses, lui servent d'échappatoire, à lui et aux autres passagers. Grâce aux textes, il va s'ouvrir un peu à ce monde où il ne se sent pas forcément à l'aise.

Je pense que ce qui est le plus remarquable dans ce roman et qui fait que je l'ai adoré, c'est déjà l'amour des mots qui transparaît à chaque page, puis ces mots en eux-mêmes. Surtout les passages sur la clé USB, qui sont certes simples mais drôles et profondément vrais. Dans ceux-ci, la vie est décrite, analysée, par ces aspects les plus intimes mais sans censure sur ce qui pourrait être considéré comme "sale".

À lire absolument pour tout amoureux de la lecture selon moi.
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Tout de suite, le roman nous plonge dans une atmosphère délicieusement absurde, à l'image du boulot mortel que subit notre héros amoureux de la lecture. Guylain aurait presque un côté Chaplin des Temps modernes, obligé de nourrir une immense machine avide de détruire toujours plus de livres, qu'on nous décrit comme un véritable monstre puant et dangereux. Confronté à un patron et un apprenti aussi ouverts d'esprit que des tranches de pain de mie, sa seule échappatoire est de sauver les quelques pages aléatoires régurgitées par la machine pour les lire aux passagers du 6h27. Malgré lui, Guylain offre une pause à ses compagnons de l'aube et grâce à ces bribes de grand classiques, de recettes de cuisine ou de littérature érotique, rencontre toute une galerie de personnages en mal de rêverie.

Cette ambiance surréaliste m'a beaucoup plue, d'autant qu'elle est servie par une écriture fluide et maligne. L'auteur nous livre de jolis moments, des rencontres, sans jamais se départir d'un certain second degré et même d'un humour noir franchement bienvenus.
Lien : https://prettyrosemary.wordp..
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J'avais très envie, de rendre hommage aux « Dames-​pipi » , car Julie qui nettoie tous les jours les WC dans une gale­rie marchande, est un des rayons de soleil de ce roman. Je trouve parti­cu­liè­re­ment compli­qué de parler de ce métier sans tomber dans la gros­siè­reté ou la condes­cen­dance. Julie est gaie, a plein d'idées, attend son prince char­mant en comp­tant les carreaux de faïen­ces des toilet­tes qu'elle nettoie avec ardeur et conscience. le person­nage prin­ci­pal Guylain Vignol que le surnom de Vilain Guignol pour­sui­vra toute sa vie, a bien besoin de rayons de soleils dans sa vie lui l'amoureux des livres qui travaille dans une usine on les pilonne, les livres !
Pour lutter contre cette destruc­tion qui lui déchire le coeur, le person­nage prin­ci­pal du livre vole quel­ques page à la mons­trueuse machine, et il les lit à haute voix dans son RER de 6 heures 27 créant ainsi, peu à peu, un public atten­tif. Il est entouré de person­na­ges sympa­thi­ques, un Italien qui a perdu ses jambes dans cette broyeuse de livre et un concierge fou d'alexandrins , heureu­se­ment qu'il a ses amis car son patron est horri­ble et son pois­son rouge pas très bavard. Je vous laisse décou­vrir comment Julie rencon­trera Guylain et comment ce doux rêveur enchan­tera les pension­nai­res plus très jeunes de la rési­dence des Glyci­nes.
Le charme de ce roman vient beau­coup de la langue de l'auteur on a l'impression parfois de petits morceaux de douces poésies un peu désuè­tes. Je vais mettre une nouvelle caté­go­rie : romans qui font du bien et ce sera le premier de la liste. J'ai vrai­ment envie de lire de tels romans en ce moment , cela me fait du bien de le mettre sur Luocine un 26 décem­bre après un Noël où tant de gens luttent pour leur survie.
Lien : http://luocine.fr/?p=7206
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J'associe ce livre à un conte de fées moderne. le liseur du 6h27 est Guylain Vignolles, son métier le contraint à broyer des livres invendus et ceci ne l'enchante guère mais il arrive de temps en temps à sauver quelques pages de la Zestor, cette broyeuse infernale, qu'il lit le lendemain dans le RER de 6h27. Ce n'est pas une lecture silencieuse mais à haute voix et chacun dans le wagon est heureux de pouvoir retrouver un peu de gaîtée dans cette lecture partagée avant d'affronter une dure journée de labeur.

Guylain est un solitaire, il vit dans un appartement minuscule et a pour seuls amis un ancien employé de l'usine qui a perdu ses jambes dans la Zestor et le gardien de l'usine qui ne s'exprime qu'en alexandrins. Sa vie se résume donc au slogan démoralisant de "Métro-boulot-dodo" jusqu'à sa rencontre avec deux dames âgées, véritables fans, qui lui propose de faire une lecture privée mais le "privé" est en fait une salle remplie de vieillards ... et oui il s'agit en fait d'une maison de retraite. le récit assez morne du début acquiert un peu de mordant avec l'entrée de ces personnages attendrissants. Mais l'évènement qui va changer son existence est la trouvaille un beau matin d'une clé USB restée coincée dans le strapontin du RER et renfermant de nombreux textes, un véritable journal intime.

Un livre plein d'optimisme faute d'y trouver de la bonne humeur et il ne faut surtout pas que le lecteur se laisse anéantir par l'atmosphère déprimante du début. J'ai été touché et surprise par ce cul-de-jatte qui rachète tous les livres imprimés grâce au papier recyclé le jour où il a perdu ses jambe dans la Zestor, j'ai énormément apprécié l'humour de cette dame-pipi et émerveillée par le gardien d'usine. Guylain m'a paru être le fil conducteur entre tous ses personnages, semant ici et là un peu de bonheur et de tendresse dans la vie de tout ce petit monde, avant que l'auteur n'y sème à son tour une petite intrigue amoureuse qui m'a fait écrire au début de cette chronique que ce livre est à n'en pas douter un conte de fées moderne.
Lien : http://stemilou.over-blog.co..
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