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3,69

sur 3456 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Gardez-vous pour toujours de réveiller mes nerfs,
Sous les plus beaux atours, se cache souvent mégère.
Si je suis serviteur je n'en reste pas moins
Concernant ce secteur maître de vos destins !

p43

Conte en pour un...flirt
S'appeler Guylain, c'est ça son malheur
D'avoir trouver la clef du bonheur USB,
Faute d'un blanc destrier
emmène sa belle tout comptant
grâce à un carreau de faïence tout blanc....

Eh oui, un conte qui se compte....
en parler à un poisson rouge c'est le double effet Kiss-Kool
Pour vous persuader n'aillez aucune honte
relisez les citations, écoutez ce qu'elles racontent !
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Guylain Vignolles, un patronyme sujet de nombreuses railleries, a une vie des plus passionnantes. Quoique... Tous les matins, il se lève à la même heure, prend le RER de 6h27 et franchit les portes de l'usine qui l'embauche. Tous les jours, il doit supporter la bêtise de son collègue Brunner, le mauvais caractère et l'autorité assommante de son patron Kowalski et appuyer sur le petit bouton vert qui actionne La Chose, le Zerstor 500, une immense machine qui avale goulûment, broie et rejette les livres invendus et les rebuts. Et tous les soirs, c'est imprégné de cette horrible odeur de papier qu'il rentre chez lui, donne à manger à son poisson rouge, Rouget de Lisle. Petit coup de fil à sa maman tous les jeudis soirs et la vie passe ainsi... Son seul petit bonheur quotidien, il le trouve dans les pages que cette broyeuse n'a pas encore pilonnées. Avant de quitter son poste, il emmène avec lui quelques pages qui ont échappé à cette Chose et en fait la lecture dans le RER du 6h27. Cet homme solitaire, qui ne cherche qu'à se fondre dans la masse connaît d'autres petits instantanés de joie, à savoir le temps qu'il partage avec Yvon, le garde-barrière de l'usine, féru de théâtre et de poésie, il ne cesse de s'exprimer en alexandrins, son ancien collègue, Giuseppe, dont la Chose a mangé la jambe et qui a trouvé une drôle de manière de la récupérer...

Montez à bord de ce RER de 6h27, abaissez le strapontin orange et laissez-vous guider par la voix enchanteresse de Guylain, un homme à l'existence somme toute banale et qui, malgré sa passion pour les livres, les broie. Jean-Paul Didierlaurent nous conte cette tranche de vie, à la monotonie ambiante et empreinte d'une certaine solitude. Malgré cela, l'on suit ce trentenaire profondément humain et touchant dans sa quête d'un certain bonheur. D'une écriture légère, chaleureuse et poétique, ce petit concentré de bonne humeur, d'amitiés improbables, d'alexandrins récités, de vieilles parfois dyslexiques et d'amour pour les livres nous plonge dans une sorte de quiétude et nous sort, pour quelques minutes, de notre monotonie.

Le liseur du 6h27... entre en gare...
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Je déteste prendre le métro, je ne supporte pas qu'on maltraite les livres, je me passerais bien de fréquenter les toilettes publiques, j' appréhende les maisons de retraite, je trouve les poissons très ennuyeux. (Sauf le mien..normal, il est élevé comme un chat)
Il y a bien longtemps aussi que je n'attends plus le prince charmant, que je ne compte plus les carreaux de faïence dans les toilettes, que je n'écris plus mon journal intime, que je ne lis plus "Nous Deux" en cachette, que je ne jette plus de piécette dans les fontaines.

Il y a bien longtemps aussi que je ne crois plus aux contes de fées.
Mais...
Mais ?
Eh bien, j'avoue avoir pris du plaisir à lire ce conte moderne, drôle et émouvant !


A commencer le soir même et à finir le lendemain après une petite nuit de sommeil.
Sourire garanti à 6h27.

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Guylain aime les mots, il les lit aux passagers du RER de 6H27... Mais son métier lui faire faire des cauchemars tellement il va à l'encontre de ce qu'il est : il travaille dans une usine qui détruit les livres. Pourtant un jour, contre toute attente, la vie va lui sourire. Il fait la rencontre de Julie, une dame-pipi, à travers ses écrits qu'il trouve sur une clé USB oubliée dans le métro. Commence alors pour Guylain une nouvelle vie, l'espoir auquel il ne croyait plus...
Je suis la 476ème chroniqueuse de ce roman... Et même si par ce nombre je sais que beaucoup le connaisse, c'est le sourire aux lèvres que je viens laisser ma trace. Parce que c'est un petit livre fort bien écrit, plaisant et léger. Parce qu'il donne le sourire et rend la vie plus rose... le temps de tourner les pages... C'est parfois tout simplement ce qu'on demande à un auteur !
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Lire mène à tout.
Pourtant avec le personnage principal, l'histoire démarre mal : il travaille dans une usine d'équarrissage pour livres. Snif Snif ! Guylain est en charge de broyer tous les invendus pour en faire une pâte qui donnera naissance à d'autres chefs d'oeuvre ... ou pas.
Lorsqu'il nettoie cette machine, il arrive que dans sa gueule béante, quelques feuillets survivent dans un coin de la mâchoire… Il les lit alors, le lendemain à haute voix dans la trame du RER de 6h27, pour la plus grande joie des passagers.
C'est là qu'il est repéré par deux aimables personnes qui lui demandent de venir leur faire la lecture chez elles. Chez elles … vraiment ?
C'est un formidable hommage aux livres et aux lecteurs, à nous quoi ! C'est frais, passionnant et hyper bien raconté. Les personnages sont tous très attachants même le poisson qui interminablement tourne en rond à la poursuite de ses bulles avec son nom improbable.
La fin, elle aussi est superbe, bref un court roman qui fait du bien.
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Un petit livre tellement ovationné sur Babelio.com ne pouvait que titiller ma curiosité, en plus du thème qui ne pouvait que me ravir: les livres.
Quand on pris par la passion de la lecture, on vit presque en marge des autres car on a souvent le nez plongé entre les pages d'un roman. Par on je veux dire nous les lecteurs, avides de mots et de belle prose. Cet être qui ne peut vivre sans lire, une addiction positive qui nourrit son esprit, son coeur et même son âme.
Dans le liseur du 6h27 il est question d'un sujet delicat qui fâche les Babeliotes.
J'ai tout de suite identifié "la chose et comme Guylain, je l'ai haï ce monstre.
J'ai été attendrie par les deux soeurs Monique et Josette, passionnées par les peaux vives et en font profiter les "autres.
C'est une torture puis un soulagement à chaque page extirpee et on saute d'un sujet à un autre sans connaître le début de la fin, il est machiavélique Jean-Paul Didierlaurent.
Avec ces pages mortes, Guylain amène la vie autour de lui et surtout aux "vieux ". On ne peux que sourire à l'évocation des Glycines.
Ce roman, je l'ai lu à petites gorgées comme un bon thé à la menthe. Tout le monde a besoin d'une quête qui donne un sens à sa vie. Une belle fin de livre toute en poésie et en délicatesse et une vie de bonheur et de belle prose.
Allez je passe à la lecture des 540 critiques et des 271 citations. Vive le partage.
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Avant Babélio, je vivais à l'écart de la place publique… le bouche à oreille constituait mon premier critère pour le choix d'un livre. Les « bouches » étaient en nombre limité, ma confiance en goût littéraire rimant avec méfiance. L'habitude était ma deuxième source de motivation : le dernier Vargas, un Irving oublié, un bon vieux Zola
Honte à moi, j'ignorais tout de ce liseur du 6h27 ! Première fois donc, que je chronique une étiquette « Feel good book ». Ce qualificatif qui semble irriter certains alors que d'autres s'en pâment. Je n'ai jamais passé l'âge des contes, cette jolie histoire relatée avec maestria, cette pause fraîcheur au milieu de lectures plus exigeantes, je l'ai accueillie avec plaisir. Je l'ai lue en ayant l'impression de l'écouter tant j'ai ressenti l'enthousiasme de cet auteur.
J'ai regretté que le train de l'intrigue, après un début, qui pouvait très facilement virer à la farce, façon Franquin des Idées noires, ou le délirium Paasilinna du Meunier hurlant, ait obliqué vers une décevante romance. Mais, après tout, c'est ainsi et si Jean, Paul, Didier et Laurent en ont décidé ainsi : une voix contre quatre, la majorité a toujours raison, non ? Ça m'apprendra à toujours imaginer que Cendrillon finira par se faire plaquer par le prince charmant, Jean-Louis Aubert sors de ce corps !
J'ai bien aimé donc, sans ironie aucune, ce conte pour grands enfants avec sa machine ogre dévoreuse de livres, ses gentilles grands-mères, sa princesse du petit coin et son drôle de héros…
Et puis, il arrive que la réalité rattrape la fiction… En imaginant les conséquences du choix hasardeux d'un prénom, l'écrivain aux quatre prénoms pouvait-il imaginer que Guylain Vignolles serait platement surpassé, à l'Open de la contrepèterie, par le bien réel Lucas Pouille ?
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Un très court roman qui se lit vite et avec plaisir.
Il est sorti en 2014 et avec le recul, ça ressemble beaucoup à ce qui depuis paraît sous le nom de "roman feel good", mais à l'époque, il n'y avait pas encore beaucoup de romans légers où un personnage atypique égayait le quotidien de plusieurs personnes autour de lui.
On y croise un jeune homme qui aime les livres mais passe ses journées à les détruire, une dame pipi qui raconte son quotidien, un gars qui a perdu ses jambes, une brochette de vieilles dames en manque d'attention...
Ca parle un peu de livres, un peu de compassion, un peu d'amour, le tout est saupoudré d'un peu de mystère et de petites bribes d'humour.
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Des gens ordinaires, voilà ce dont parle le livre de Jean-Paul DIDIERLAURENT, la vie de gens ordinaires, qui prennent le métro, vont à leur travail sans intérêt et qui rentrent dans leur petit appartement lorsque la journée est finie, complètement seuls.

Guylain Vignolles a des haut-le-coeur lorsqu'il doit charger la « Chose » de livres mis au rebut ou invendus. Son travail c'est ça, nourrir cette dévoreuse infâme.

De cette « chose », il arrive à extraire des pages. Des pages qu'il lit, chaque matin, dans le métro avant de se rendre à son travail.

Jusqu'au jour où il trouve une clé USB.

Je n'en dévoilerai pas plus. Si vous voulez connaître la suite, alors lisez ce roman. Vous y ferez la connaissance de Giuseppe Carminetti, d'Yvon Grimbert, de Monique et de Josette, du vieil-homme-en-chaussons-et-pyjama-sous-son-imper… et de Rouget de Lisle.
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Que rajouter aux 592 critiques déjà publiées sinon que je joins ma voix au concert de louanges qui ont salué ce roman.
Tout y est pour passer un bon moment, une histoire originale, une écriture simple et agréable. Des personnages humains et attachants minutieusement dépeints.
Un livre parfait pour ensoleiller un dimanche, malgré une météo tristounette.
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