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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Jean-Paul Didierlaurent est un écrivain français, né à La Bresse dans les Vosges. Après des études de publicité à Nancy, il travaille au service client d'Orange. Il découvre les concours de nouvelles et en gagne quelques-uns. Ensuite, il prend un mois de disponibilité pour écrire son premier roman « le liseur du 6h27 » qui recevra de nombreux prix et le fera connaître. J'avais été conquise, comme beaucoup de monde, par ce livre mondialement connu.
« Malamute » (chiens de traîneaux originaires d'Alaska) est son quatrième roman paru en mars 2021 que j'ai reçu lors d'une masse critique de Babelio.
A la Voljoux, dans les Vosges, en 2015, Germain Grosdemange vit seul depuis le décès de sa femme, Cécile. Sa fille, Françoise s'inquiète pour lui et voudrait bien qu'il accepte de rejoindre un Ehpad. Un compromis est trouvé en la personne de Basile, son petit-neveu qui a l'habitude de résider l'hiver à la Voljoux. Il y travaille en tant que dameur et habitera donc avec Germain. Vont-ils réussir à s'apprivoiser ? Au même moment, la maison d'à côté reprend vie grâce à Emmanuelle qui est elle aussi dameuse. Dans cette habitation vivaient, en 1976, Paulina Radovic et son mari, Dragan, venus tout deux de Slovaquie pour y élever des malamutes et en faire une attraction de promenade pour les touristes. Quel est le lien entre ces deux histoires ?
Le roman parle de secrets bien gardés, de rancoeurs, d'amours et de traumatismes. Ce récit de huis clos en haute montagne est simple et facile à lire.
La couverture qui est magnifique peut faire penser à un roman jeunesse mais il n'en est rien. C'est même un roman noir dans un paysage à dominante blanche.
Je vous conseille cette dernière parution en ce temps de chaleur, un petit tour à la montagne vous fera le plus grand bien.
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La lecture de ce roman fut un réel plaisir. Les personnages cabossés par la vie sont attachants , on decouvre au fil du livre leur histoire . La description des paysages est realiste et vivante : on s y croit. le suspense est distillé tout le long du roman.
Je recommande !
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Germain Grosdemange, veuf peu sociable vivant dans une ferme isolée des Vosges, se voit contraint d'accepter sur ordre de sa fille unique la présence de quelqu'un à ses côtés pour passer l'hiver. Ce chaperon imposé, c'est Basile, un lointain neveu, conducteur d'engin de damage pour les pistes de skis de la région. Entre le jeune et le vieux, la relation s'avère problématique. Germain vit hanté par ses souvenirs, comme Basile, qui a causé involontairement la mort d'une enfant quelques années plus tôt au volant de sa machine. Alors que la neige s'annonce particulièrement redoutable, Emmanuelle, une nouvelle venue dans l'équipe fait sensation, en sachant piloter mieux que quiconque la nouvelle dameuse. Cette jeune femme habite la ferme juste à côté de celle de Germain, celle de ses parents éleveurs de Malamute obligés de quitter la région bien des années plus tôt après une série de morts d'animaux d'élevage. Alors que la tempête fait rage et paralyse complètement le village, le passé semble vouloir ressurgir chez le vieil homme…
Difficile parfois de savoir précisément ce qui peut attirer dans un roman. Ce n'était pas l'auteur, que je n'avais jamais lu, pas le résumé en page 4, volontairement (?) quasi-inexistant. Peut-être la couverture, et le titre suffisamment mystérieux pour qu'on s'y arrête? En tout cas, Malamute m'a attiré dès que j'ai posé mes yeux sur lui, et ne se sont levés qu'une fois le dernier mot lu. Ne cherchez pas ici d'horreur, de thriller, de polar, ce n'est pas le sujet. Jean-Paul Didierlaurent nous livre un drame campagnard dont on sent poindre l'issue tragique dès les premières pages, mais dont l'écriture soignée en distille savamment les éléments peu à peu, comme figés sous cette couche de neige. Il y a du Clavel dans ce récit, à la façon dont l'auteur jurassien savait traduire sur papier les aléas de la vie du terroir. Un récit dominé ici par deux personnages, Germain tout d'abord, le vieux marginal collectionneur de tranches de bois, notant soigneusement chaque période où la « bête » doit se manifester, et Emmanuelle, fille mal aimée du couple voisin, les « russkoffs » accusés de tous les maux et qui veut comprendre ce qui a pu se produire. A travers le journal intime de sa mère, on devine que le passé de l'un va télescoper l'avenir de l'autre.
Je remercie les éditions Au Diable Vauvert pour leur confiance.
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