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Critique de ghislainemota


Une bibliothécaire d'une cinquantaine d'années désabusée par la vie se plaint de son invisibilité. Elle déplore dans un monologue de plus de soixante pages sa situation dans un sous-sol d'où sa détestation des architectes.
Elle rend hommage aux livres qui méritent une place de choix mais s'insurge contre cette cote 400 de la classification Dewey qui reçoit les ouvrages rebuts non significatifs.
Elle décrit l'historique des bibliothèques municipales qui ont permis l'accès à la culture aux classes les moins aisées.
Mais tout au long du roman l'amertume est présente.
Des déceptions sentimentales dues à une mièvrerie pour séduire aux déceptions professionnelles, le lecteur regarde une vie ordinaire peu créative.
Mais Sophie Divry refuse de laisser dans l'ombre une "vie minuscule". Elle décortique une profession fantôme dans un récit introspectif.
Si j'ai adhéré à beaucoup de considérations de la bibliothécaire, je ne pense pas que l'autrice a pour autant dépoussiérer cette profession qu'elle a mise en dérision.
Mais Divry a pourtant le mérite de mettre en lumière une passeuse de culture et je m'en réjouis.
J'affirme que les bibliothécaires peuvent avoir une vie épanouie et une profession créative.
Au diable l'odeur du ranci.
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