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3,56

sur 126 notes
Une jeune fille en perdition prise dans la tourmente d'un déchirement parental fugue et arrive par hasard dans l'appartement d'une vieille femme en fin de vie et atteinte de troubles de la mémoire.

Contre toute attente, la rencontre se fera entre ces deux solitudes, ces deux personnes..

Un roman que j'ai eu du mal à lire tant l'histoire me semble décousue. Si les thèmes des liens entre les générations, de la maladie et de la crise d'identité de l'adolescence sont intéressants, ils sont traités de manière trop diffuse. Tout parait en définitive survolé.

Je n'ai pas eu l'impression non plus d'avoir une histoire crédible. Dommage.
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Lola vit mal les disputes entre ses parents et se révolte violemment au collège. Un jour, sous le coup de la colère, elle décide de fuguer et se retrouve chez Simone. Touchée par cette vieille dame solitaire qui perd la tête, elle réapprend peu à peu à s'accepter et à donner...
J'ai trouvé cette histoire émouvante : deux solitudes qui se croisent et s'apportent mutuellement, Lola sortant de son mal-être en s'occupant de Simone et Simone retrouvant quelques moments de bonheur.
Grâce à l'alternance des chapitres, le lecteur découvre en flash-back les raisons qui ont amené la jeune fille à partir de chez elle et suit en parallèle le récit en huis-clos de la vie dans cet appartement.
Antoine Dole signe ici un beau roman, plein de tendresse.
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Antoine Dole m'avait tellement impressionné avec « Á copier 100 fois » que je me suis lancé avec une certaine gourmandise dans son tout nouveau roman.

« Je m'appelle Lola, et c'est à peu près tout ce qu'il y a à savoir. Á peu près au moment où les choses ont commencé à mal tourner entre mes parents, j'ai découvert sur internet que mon prénom vient de l'espagnol Dolores, qui signifie « douleur ». La mauvaise graine dans la mauvaise terre, la mauvaise fille pour les mauvais parents. »

Lola trimballe avec elle une colère permanente. Contre ses profs, contre ses camarades de classe, contre ses parents qui ont décidé de se séparer. Contre la terre entière en fait. Une goutte d'eau et le vase déborde. Lola fugue. Elle erre et se retrouve par hasard chez Colette, vieille dame vivant seule dans un appartement insalubre. Colette perd la boule, elle baptise Lola Anna, la considère comme une invitée ou comme une intruse. Peu à peu, Lola et Colette vont s'apprivoiser. Malgré une cohabitation peu évidente, des échanges parfois confus et une vraie difficulté à communiquer, la mamie et l'adolescente basculent peu à peu vers ce que l'on pourrait sans crainte appeler de la tendresse.

Deux femmes en crise, deux femmes désorientées, deux solitudes. le récit alterne les chapitres à la première personne où Lola remonte le fil des événements l'ayant conduit chez la vieille dame et ceux à la troisième personne dans le huis clos de l'appartement. Phrases courtes, rage au ventre et au coeur, le lecteur navigue entre la voix intime de Lola et une narration extérieure permettant de prendre un certain recul.

L'ensemble est percutant mais ne tient pas vraiment la comparaison avec « Á copier 100 fois ». Je trouve que l'on insiste trop lourdement sur la douleur de Lola, que l'on enfonce le clou de son mal être avec de gros sabots ce qui, au final, dessert le propos. En fait j'aurais aimé un texte plus ramassé sur lui-même, plus elliptique peut-être. Un effet coup de poing, quoi, un uppercut qui vous laisse groggy. Là, j'ai l'impression qu'il y a des mots en trop, que l'on cherche à tout prix à faire vibrer la corde sensible mais sans finesse. Et pourtant l'écriture d'Antoine Dole garde une patte, une identité qui me plait beaucoup. C'est juste que, sur ce coup-là, trop de pathos tue l'émotion.


Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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Ce qui ne nous tue pas de Antoine Dole est un court roman pour ados que j'ai emprunté à la bibliothèque.
Lola est une collégienne dont les parents sont en plein divorce. Elle se renferme sur elle même et n'a plus d'amis. A l'école, elle fait n'importe quoi ! Son meilleur ami d'enfance, Martin, essaye de l'aider mais elle le repousse toujours...
Un jour, elle fugue de chez elle et arrive chez une vieille dame qui perd la tête et qui s'appelle Colette. Arrivée là-bas, ses parents lui manquent. Mais, elle s'est attachée à Colette et ne veut plus la laisser toute seule...
Ce qui ne nous tue pas est un roman intéressant mais un peu brouillon.
On découvre l'histoire de Lola en deux temps : son arrivée chez la vieille dame, mais aussi comment elle en est arrivé là.
C'est brouillon dans le sens où on passe un peu du coq à l'âne, avec en plus cette vieille dame qui la prénomme Anna. On comprend en gros pourquoi elle l'a prénomme ainsi, même si à aucun moment ce n'est vraiment clair.
Il y a pas mal de non dits, de zones d'ombre, résultat je me suis un peu perdue entre l'histoire de Lola et celle de cette vieille dame qui perd la tête.
Il y a de très jolis passages, des réflexions très pertinentes dans ce court roman.
Mais je n'ai pas été hyper convaincue par ma lecture. J'ai eu du mal à m'attacher à Lola ou la vieille dame. Et l'histoire ne m'a pas passionnée plus que ça.
Je mets trois étoiles et demie, petite déception pour ce roman, mais je relirais Antoine Dole avec plaisir.
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Lola est en fugue à cause de la séparation de ses parents qui l'a poussée à l'agressivité et la violence au lycée. Elle va tomber sur Colette, une dame seule qui va l'héberger.
Mais colette perd la boule et est sur le point d'être expulsée.
Ces deux âmes seules vont se soutenir et s'aider à démarrer une nouvelle "vie".

Un roman vraiment poignant et touchant qui se dévore. J'ai adoré les personnages.
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C'est un roman poignant que nous offre Antoine Dole. Comme souvent (pour ne pas dire toujours) dans cette collection, les mots atteignent le lecteur en plein coeur...


Rien ne va plus dans la vie de Lola. Sa famille s'effondre et c'est tout ce qui l'entoure qui s'écroule. Les notes, ses amis, sa vie, plus rien n'a d'importance. Alors, sur un coup de tête, elle s'enfuit. Sans savoir où elle va vraiment, sans but précis. Juste fuir cette vie. C'est ainsi qu'elle rencontre Simone, une vieille dame qui n'a plus vraiment la notion du temps, ni de la vie. Lola trouve la raison chez cette femme, et se remet en question.


L'auteur a su choisir les bons mots pour ce sujets délicat qui touche beaucoup de jeunes. Il n'a jamais fait de Lola un personnage égoïste ou rabat joie. On suit simplement ce qu'elle traverse depuis que sa famille part en morceaux, on ressent ce qu'elle ressent sans que cela soit pour autant trop difficile à supporter. Lola ne se morfond pas dans son coin, au contraire, c'est un personnage très fort, très réaliste, qui évolue sans cesse au fil du récit.


Ce roman peut plaire aussi bien aux adultes qu'aux ados. Aux adultes, parce qu'il fait réfléchir sur ce que peut ressentir son propre enfant lorsque les problèmes ne concernent que le couple, sur l'impact que l'amour d'une famille peut donner. Aux ados parce que le sujet est assez développé et exploité pour toucher en plein coeur, sans ton moralisateur, juste avec des sentiments profonds qui ne peuvent pas passer inaperçus.
En mêlant deux personnages totalement opposés, que seule la solitude rapproche, l'auteur a su trouver la bonne transition entre la Lola énervée contre la Terre entière et la Lola qui se cherche, qui cherche la paix.


Je conseille très fortement ce roman. Il m'a touchée bien plus que je ne le souhaitais tellement les mots et les situations sont bien choisies. Les chapitres sont alternés entre la narration de Lola, qui relate sa chute vertigineuse et la narration extérieure aux personnages, qui nous raconte ce qu'elle est en train de vivre aux côtés de Simone. Ainsi, on a accès à tout ce que ressent - et a ressenti - Lola, on la comprend plus facilement et on s'attache donc plus facilement à elle.


J'ai beaucoup de mal à mettre les bons mots sur mon ressenti mais tout ce qu'il faut retenir de cette lecture c'est qu'elle est touchante, émouvante, incroyablement réaliste, et qu'elle saura convaincre aussi bien le public ado que le public adulte.
Lien : http://uneenviedelivres.blog..
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Ce livre est selon moi très intéressant. L'auteur parle d'un thème très important qu'on aborde rarement dans des livres dédiés aux adolescents, celui des disputes conjugales au sein de familles où les enfants sont déchirés et vivent constamment dans la violence. Ils reproduisent ainsi les actes qu'ils ont vu pendant leur enfance. Comme on peut voir dans le personnage de Lola qui se cache sous différentes personnalités, des sourires ou bien même au lycée en ne travaillant plus et se bagarrant, détestant ainsi tout le monde. D'autres personnes se renferment même sur elles-mêmes en créant leur propre monde, ne parlant plus, blessant leur parents ou provoquant encore plus de disputes.
Lola est un personnage sensible et touchant qui se retrouve confronté à l'écroulement de sa famille qui la révolte et décide donc de fuguer. Par hasard elle rencontre une dame Simone, qui désorientée, l'invite chez elle, ce qui lui permettra de se remettre en question.
Antoine Dole nous fait réfléchir sur les disputes conjugales qui blessent énormément les enfants, qui perdent leur enfance. Ce livre peut être un éclairage pour les parents qui ont des problèmes dans leur couple. J'invite alors les parents à lire ce livre afin d'éviter tout dégât sur la psychologie de leur enfant. Mais aussi aux enfants qui sont dans la même situation que Lola je leur conseille de se protéger ainsi que leurs petits frères ou soeurs en les rassurant. Aidez également vos parents, ne les enfoncez pas davantage en provoquant plus de disputes . Cela n'amènerait à rien mis à part d'aggraver la situation .
Vella Déborah
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Lola est malheureuse et vit dans les cris incessants de ses parents qui ne s'entendent plus. Elle devient agressive et finit par s'enfuir. Ses pas vont la conduire chez Simone une vieille dame qui perd la tête. La solitude de cette vieille dame va toucher notre héroïne et l'aider à s'apaiser en donnant de son temps...
C'est un huit clos entrecoupé de flash blacks un peu déroutant à mon goût. J'ai trouvé l'atmosphère un peu trop étouffante mais je reconnais que la révolte et le mal-être de Lola sont particulièrement bien retranscris.
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Ce qui ne nous tue pas est l'histoire d'une douleur : celle d'abord, de Lola, qui souffre des disputes de ses parents, qui se révolte contre l'incompréhension des profs, contre la maladresse de ses amis. Et qui un jour, n'en peut plus de sa solitude, de se sentir seule face à tous ces sentiments, de haine, de rejet, de tristesse, ces cris de rage qui l'assaillent le soir quand elle est dans sa chambre. Alors Lola fugue, fuit pour oublier les lâchetés ordinaires de ses parents qui doucement se haïssent, Lola fuit pour oublier la colère qui prend possession peu à peu de son corps et qui lui fait faire n'importe quoi, jusqu'à faire du mal à ceux qui l'entoure, Lola fuit pour ne pas imploser. Elle n'attend rien ni du présent ni de l'avenir, elle a ce sentiment difficile que plus rien ne la retient. Et dans sa fuite, Lola va rencontrer une autre solitude, une autre douleur : celle d'une vieille dame, Simone (dont le vrai nom est en fait Colette), chez qui Lola va squatter d'abord par besoin, puis pour aider Simone. Car Simone a la mémoire pleine de trous, elle prend Lola pour une autre, la laisse s'installer et lors des brides de lucidité qu'elle possède, la vielle dame va aider Lola, elle aussi, à sa manière. Ces deux êtres pleins de solitudes, de blessures, vont peu à peu s'apprivoiser. Et la douleur va doucement faire place à un autre sentiment : la douceur.

Deux générations s'entrechoquent et vont s'aider, se soutenir mutuellement. Face à la solitude désarmante de Simone, Lola va trouver des remèdes, un peu de ménage dans l'appartement délabré, faire chauffer de la soupe et puis surtout combler les souvenirs de la vieille dame, en lui inventant un passé doré, fait de cinéma, de crépitement des flashs des photographes, de lumière et d'amour. Et Lola en s'appliquant à prendre soin de Simone, va revenir à elle, et faire des ses erreurs une force insoupçonnée, quelque chose qui va la reconstruire, l'expérience de l'autre, de l'entraide, de la tendresse.

Antoine Dole nous offre le beau récit d'une maturité, d'une métamorphose, celle de la colère adolescente en douceur. Les deux états se confrontent, la narration étant en deux temps : le chemin de Lola à la première personne où l'on suit la chute de la jeune fille jusqu'à sa fugue et un autre récit, à la troisième personne, qui nous dévoile la rencontre de Lola avec la vieille dame, une rencontre qui va faire renaître la jeune collégienne. le roman est simplement beau, différent je trouve des précédents d'Antoine Dole, comme Laisse brûler ou K-cendres, et pourtant on y retrouve cette dureté à s'élever face à la vie, cette jeunesse qui se cogne aux sentiments, aux autres et parfois même contre soi. Ici le récit - à l'écriture si reconnaissable de l'auteur - est pourtant plus apaisé, doux, optimiste.
Lien : http://biblioado.canalblog.c..
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Lola est mécontente de sa vie avec ses parents qui se disputent, l'école qui l'énerve décide de fuguer et se retrouve chez une vieille dame qui lui réapprend à vivre. Même si ce bouquin est court il fini sur une morale très touchante, l'histoire en elle même est touchante. Anais.B
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