Les médicaments guérissent les blessures du corps tandis que les pleurs guérissent les blessures de l’âme.
Va donc pleurer un bon coup au ruisseau. Si un visage gonflé de sommeil est laid à voir, un visage crispé par le chagrin est encore pire. Tu te sentiras beaucoup mieux quand tu te seras vidée de tes larmes.
Il ne se passera pas un jour sans que je ne pense à toi.
Deok-Sam: Tu sais bien que mon cœur t'appartient. Je me suis attaché à toi pour toujours dès l'instant où j'ai aperçu ton minois.Tu es irremplaçable et ça me fend le cœur de partir en te laissant ici. Je suis paralysé de peur à l'idée de te perdre.
Ihwa: Alors reste.
p.270.
La vie d'une femme est une longue succession d'attentes. Enfants, nous guettons le moment où notre mère nous prendra dans ses bras. Devenues adultes, nous attendons le retour de notre époux et parvenues à la vieillesse, nous espérons la visite de nos enfants... Cesserons-nous enfin d'attendre lorsque nous serons mortes et enterrées.
p.233.
Bien évidemment. Comment veux-tu qu'un moine qui n'a jamais souffert puisse venir en aide aux âmes en peine ?
p.166.
Les hommes sont des menteurs nés et les femmes de grandes naïves.
p.39.
Mère d'Ihwa : Sais-tu qu'il n'y a rien de plus douloureux que l'attente ? C'est une souffrance de tous les instants qui nous ronge de l'intérieur. Le moindre bruissement des feuilles mortes nous fait trembler d'espoir le plus fou. Crois-moi, ce n'est pas une vie !
Ihwa : Tant pis, j'en prends le risque. Je trouve que c'est déjà un grand bonheur d'aimer quelqu'un suffisamment fort pour vouloir l'attendre toute sa vie.
Mère d'Ihwa : Comme je te comprends. En ce qui me concerne, l'espoir de revoir un jour celui que j'aime a toujours été plus fort que la souffrance.
p.35.
Si je te punis quand même, c'est pour que tu te souviennes de cette nuit. Tu es une femme, à présent. Le temps est venu pour toi d'assumer tes choix. Je te promets de ne plus jamais lever la main sur toi. Je veux que ce soit toi qui ailles jeter cette baguette.
Lorsque j’ai trop froid en hiver, je peins un paysage printanier pour me réchauffer. Et quand la chaleur devient insupportable l’été, il me suffit de dessiner une belle cascade d’eau pour me rafraîchir.
Aucune teinture au monde ne peut rivaliser avec les couleurs de la nature.