Jack Doron/5
1 notes
Résumé :
Dans ce recueil de poèmes, il y a un désir très fort de sortir de soi, de quitter ce fonctionnement régulier, rassurant, mais qui est en vérité une prison, dont on construit les murs jour après jour, pour vivre en société. Ces limites, qui peuvent être des forteresses, sont indispensables mais sécrètent une nostalgie de l’évasion, des grands espaces, du nomadisme...
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ILE DE MOLÈNE, 16 juillet 1990.
Treize heures. Vent du nord solaire.
Le chant
de l'alouette,
l'odeur des fougères.
Silence
de la nature,
bruissement des oiseaux.
Mélange
de la brise
et du parfum des troènes.
Ciel
immensément bleu,
quelques nuages dispersés.
L'île de Trielen sous le regard,
un trait sur l'horizon.
p.9
Treize heures. Vent du nord solaire.
Le chant
de l'alouette,
l'odeur des fougères.
Silence
de la nature,
bruissement des oiseaux.
Mélange
de la brise
et du parfum des troènes.
Ciel
immensément bleu,
quelques nuages dispersés.
L'île de Trielen sous le regard,
un trait sur l'horizon.
p.9
La limite
entre la lande et l'eau
chaleur
du soleil sur la peau
ardeur
de l'herbe surchauffée
mélange
de bruyères et de fougères
l'esprit
passe comme le vent.
Je suis
les choses qui vivent
en dehors de moi
l'espace et les sens
l'odeur, l'eau, l'herbe
les rochers, les maisons, les bateaux
le geste
qui écrit et dessine
tout sauf moi.
p.12
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