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Critique de Marple


Les nuits blanches racontent en peu de pages beaucoup de choses : les tourments d'un rêveur solitaire, l'histoire d'une rencontre réussie mais d'un amour manqué, les affres et les justifications hasardeuses de l'attente amoureuse... Tout ça avec le style inimitable de Dostoievski, tout en longues phrases et en sentiments exaltés.

Les thèmes résonnaient en moi, l'auteur fait partie de mes favoris, la brièveté du roman correspondait à mon envie. Bref, tous les éléments étaient réunis pour que ce livre me séduise au point de me faire passer une nuit blanche.

Et pourtant non. Certes, le portrait du héros au début m'a étonnée par sa justesse, notamment quand il explique qu'il est si seul et si malheureux qu'il prend les maisons pour ses amies, ou qu'il décrit ses réactions en décalage complet avec le monde. Certes, j'ai été amusée par la jeune fille qui alterne, comme toutes les amoureuses, euphorie et désespoir ou trouve toutes les excuses possibles à son amoureux. Certes, la fin tout à fait contraire aux codes du genre m'a semblé intéressante et surprenante.

Mais je n'ai pas été émue, je suis restée en dehors de cette histoire, je n'ai pas vécu ces nuits blanches. La faute peut-être à cet étalage permanent de sentiments... peut-être que trop d'exaltation tue l'exaltation (chez moi). Ou alors simplement il faut plus de place à Dostoievski pour déployer son talent...

En revanche, le livre m'a donné très envie de découvrir les (vraies) nuits blanches de St-Petersbourg. Et pourquoi pas rencontrer ce jeune homme lyrique sur un pont...

Challenge PAL, challenge Petits plaisirs 3/xx, challenge XIX 1/xx et challenge Multi-Défis 5/xx
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