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Les Nuits Blanches, c'est l'histoire d'un éclair, puis la nuit.
Les Nuits Blanches, c'est l'histoire d'un coup de chance suivi d'un coup de malchance ou l'inverse, selon le point de vue que l'on décide d'adopter.
Les Nuits Blanches, c'est l'histoire probable d'une rencontre improbable entre deux êtres improbables.

Dostoïevski est vraiment tout à fait lui-même dans cette nouvelle ; torturé, hypersensible, amoureux, naïf, pessimiste et inadapté socialement. Ses personnages sont tout cela, et l'on y sent en germe les fragiles penchants du prince Muichkine de L'Idiot.

Un homme, un original, un rêveur, un marginal passe son temps à se construire des contes (des films dirait-on aujourd'hui, mais les films n'existaient pas à l'époque) à propos de tout ; des lieux, des personnes qu'il croise, de la psychologie intime ou du revêtement extérieur de chaque maison qu'il côtoie.
Le soir, c'est son moment favori, car il y peut à loisir laisser divaguer son esprit fécond dans de folles digressions quand la nuit drape d'un voile de ténèbres ces si belles rues de Pétersbourg, ses confidentes, les témoins de ses nuits blanches.

Un soir précisément, alors qu'il est occupé à détailler les faciès des hommes et les façades des maisons, à moins que ça ne soit l'inverse, les faciès des maisons et les façades des hommes, bref, peu importe, un soir, donc, notre homme croise une femme accoudée au parapet d'un pont sur la Neva. Elle semble pleurer.

Gauche, timide, peu sûr de lui et conscient de sa relative inadaptation au monde des humains, le narrateur hésite à l'aborder, d'ailleurs, elle s'est détournée de lui. En voilà assez à notre homme pour dix jours de conjectures sur le pourquoi de cette femme sur ce pont à cette heure et dans cette attitude. Dommage, il aurait aimé s'approcher d'elle.

Soudain, un homme sur l'autre trottoir. Un homme éméché qui semble vouloir chercher noise à la petite créature du pont. le narrateur court lui porter secours. L'importun est écarté, la conversation peut commencer… et il est temps pour moi de me taire.

Fiodor Dostoïevski met toute sa sensitivité, sa sensibilité, son acuité émotionnelle dans la narration de cette nouvelle, une pure et délectable histoire d'amour. Je ne veux surtout pas vous en dévoiler davantage et vous laisse le soin de la découvrir en vous rappelant que ceci n'est que mon avis, un avis aussi peu fiable et errant que les pensées du héros des Nuits Blanches, c'est-à-dire, pas grand-chose.
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Le doux zéphyr du romantisme a-t-il conduit sa brise jusqu'à la glaciale Pétersbourg ?

En ce milieu du XIXème siècle, Dostoievski semble gagné par la fièvre romantique et imagine une rencontre intense, où deux solitudes abyssales sont soudain débordées par un comblement inouï : gare au choc thermique (et aux pics de variations de l'électrocardiogramme.)

“Nuit Magique, nuit de hasard on se sépare sans trop y croire”….Je nous rassure, ce n'est pas de Fiodor, même dans sa très spontanée traduction d'André Markowicz, mais finalement y a un peu de ça dans Les Nuits Blanches, court roman paru en 1848. 

On retrouve cette saccade, ce style pressé, presque oral de Fiodor Dostoievski, si bien retranscrit par Markowicz, “j'ai d'autres soucis que le beau style” souligne le narrateur et plus loin “pardonnez moi si je parle encore de travers…je suis un rêveur.”

Un Rêveur. du libéralisme politique à la rédemption christique, l'immense auteur orthodoxe transpire derrière son avatar qui “a si peu de vie réelle”. L'ombre de l'écrivain plane au-dessus des personnages, et comme un Olympien il se révèle parfois à son “ami lecteur” ou insuffle son don de la narration à son personnage “vous êtes un conteur magnifique”, “vous parlez comme dans un livre” s'exclame ainsi Nastenka.

A l'Ouest, nous sommes habitués au monologue intérieur, à ces sentiments décortiqués du dedans, tout en essayant de faire sens, de se comprendre, de frotter notre langage contre l'autre, comme si tout ce que nous disions avait évidemment un sens équivoque, par des phrases anodines, des intonations, quand on dit il fait beau, il est tard, en fait on se dit je t'aime, tu comptes pour moi, je te pardonnes… c'est une sorte de convention souterraine bien établie et dont l'âme slave de Dostoievski ne s'embarrasse pas, ce qui est proprement désarmant : exprimer les choses les plus profondes, les plus graves, sans dérision, sans avatar, sans pudeur maladive, sans orgueil, ce que résume bien Nastenka “je ressens la moindre chose comme de trop près. Mais bon assez parlé de sentiments, suffit !”

Pourtant Dostoievski n'a rien d'un auteur mièvre ou premier degré, Michel del Castillo, dans sa Postface, souligne cette pitié ignoble de l'auteur qui “verse des larmes d'attendrissement en égorgeant lentement un enfant innocent”, déclinant ainsi la critique acerbe de Milan Kundera pour qui Dostoievski lui rappelait les tankistes russes qui tiraient sur les pragois en versant des larmes des compassion. Dostoeivski est implacable, impitoyable, il donne pour mieux reprendre, il sait par quelles ignominies, désespoirs ses personnages et son lecteur s'apprêtent à passer mais dans un dolorisme messianique il ne peut que les accompagner.

Ces nuits boréales, “nuits de conte” comme l'écrit l'auteur dès les premières lignes, ne peuvent-t-elles arriver que dans la candeur de la jeunesse comme conclut d'entrée de jeu le narrateur ? La jeunesse a-t-elle la primeur de l'amour véritable ?

Qu'en pensez-vous ?
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Je me suis laissé surprendre par Les Nuits Blanches. Je reconnais que le texte est fait pour nous égarer, comme dans les dédales interlopes de la ville de Pétersbourg. Pour peu qu'on n'y prenne pas garde, il est possible de tomber dans les pièges qu'il nous tend. D'ailleurs, les vrais livres sont un peu faits pour cela.
Les Nuits Blanches, c'est tout d'abord un roman d'amour et comme dans tout roman d'amour, une histoire peut en cacher une autre...
Un roman de quatre-vingt-six pages, autant dire presque la taille d'une nouvelle bien étoffée... C'est un conte de nuit, une fulgurance, une étoile filante dans les ténèbres de Pétersbourg.
Le narrateur, un jeune homme solitaire et romanesque, rencontre, une nuit, dans Pétersbourg désert, une jeune fille éplorée. Elle, c'est Nastenka, dix-sept ans, désespérée par un chagrin d'amour.
La rencontre se déroule sur trois nuits, trois nuits et une quatrième pour dénouer l'écheveau de sentiments qui s'est mélangés parmi nos gestes. Quatre chapitres qui viennent se clore par un cinquième, celui du matin, comme si ces quatre nuits s'étaient déroulés d'un seul bloc en continu sans interruption, sauf par cet ultime matin qui vient clore le récit.
Chacun raconte son histoire, ils s'écoutent, sont attentifs l'un à l'autre, s'apprivoisent, le jeune homme tombe amoureux sans qu'il n'ose le lui avouer, alors qu'elle l'avait cependant mis en garde dès le début, lui avait interdit de s'éprendre d'elle, sinon elle le repousserait. C'est donc sur cette promesse fragile, l'apprentissage d'une amitié que se forge cette relation de quelques nuits... Mais comment faire la part des choses dans ce coeur qui s'émeut, qui s'emballe comme un cheval fou sous sa poitrine ? Amour ? Amitié ? Amitié amoureuse ? On s'émeut déjà, on se rassure comme on peut, pour avoir brusquement reconnu un territoire qui nous était familier.
Le narrateur se définit comme un rêveur, rêveur d'un talent révolu, un marginal, venu de la nuit, reparti de la nuit, comme si exister dans le jour était une tentative éphémère, vaine.
J'ai été tour à tour agacé, désarçonné, emporté par la fulgurance de ce texte.
Oui, - et je vous vois déjà venir, je devine vos airs à la fois craintifs et ironiques, on pourrait s'y méprendre à cause des larmes, pour ne pas dire des pleurnicheries des personnages, ce pathos, cette sensibilité exacerbée, presque excessive...
Le récit s'avère peu à peu bien plus déroutant qu'il n'y paraît au premier abord. Sous ses apparences de roman sentimental en trompe-l'oeil, derrière le discours larmoyant et presque naïf qui finit par ressembler à une parodie, se cachent une tristesse, une noirceur, presque un cynisme...
Étrangement, ces nuits blanches sont lumineuses, comme si les personnages avaient été déterrés des ténèbres d'où ils venaient pour être plongés en pleine lumière le temps d'une grotesque comédie, d'une fausse romance où palpite une douleur intérieure prête à jaillir, à crier à chaque instant. Ces nuits sont lumineuses et c'est le matin qui vient les clore, un matin sinistre qui prend l'aspect d'une gueule de bois.
Derrière l'envers du décor des nuits de Pétersbourg, se cachent les nuits sombres de Fiodor Dostoïevski.
L'incipit du roman est une invitation merveilleuse : « C'était une nuit de conte, ami lecteur, une de ces nuits qui ne peuvent guère survenir que dans notre jeunesse. le ciel était si étoilé, le ciel était si clair que lorsque vous leviez les yeux vers lui, vous ne pouviez, sans même le vouloir, que vous demander : Est-il possible que, sous un ciel pareil, vivent toutes sortes de gens méchants et capricieux ? Cela aussi, c'est une question bien jeune, ami lecteur, mais puisse Dieu vous l'inspirer le plus souvent possible !... »
C'est comme un rêve éveillé parmi Les Nuits Blanches de Pétersbourg. Une digression, une ambivalence qui préside à l'écriture, à la conduite du récit, un texte qui invite à voir autre chose que ce que les mots simplement disent.
Ne comptez pas sur les miens pour vous en dévoiler davantage.
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Quatre nuits à Saint-Pétersbourg pendant la période des nuits blanches quand la nuit est claire, courte, éphémère, à l'image de l'histoire d'amour que nous conte Dostoïevski. le narrateur, jeune homme solitaire et réservé de 26 ans qui se qualifie lui-même de rêveur, fait la connaissance au bord de la Néva de Nastenka, jeune fille de 17 ans, qu'il débarrasse d'un importun. Ils se racontent alors : lui, sa vie morne, son caractère asocial ; elle, sa vie simple auprès de sa grand-mère, son chagrin d'amour. Il tombe amoureux d'elle, mais, ( sinon ce serait trop simple ), elle en aime un autre qu'elle se désespère de revoir.

Comme toujours Dostoïevski nous entraîne dans un dédale de sensations intimes propres à chaque personnage, développe leurs traits de caractère avec finesse. Mais courte et dense, cette oeuvre de jeunesse publiée en 1848 m'a fait l'effet d'une fantaisie, par opposition avec ses grands romans célèbres qui lui sont postérieurs. Je m'explique : cette histoire est à la fois joyeuse et mélancolique, porteuse d'espoir et tragique, le tout parfaitement maîtrisé en 80 pages ; et surtout, j'ai eu rapidement l'impression de pénétrer dans un rêve, celui du narrateur, jeune homme amoureux d'une inconnue, à qui il finit par déclarer sa flamme, parce que c'est un rêve justement se déroulant pendant les nuits blanches, période euphorique et si particulière dans cette ville. Puis, comme dans tous les rêves, il y a le retour brutal à la réalité...
Il ne s'agit bien sûr que de mon ressenti de lectrice, à vous de juger !
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Les nuits blanches racontent en peu de pages beaucoup de choses : les tourments d'un rêveur solitaire, l'histoire d'une rencontre réussie mais d'un amour manqué, les affres et les justifications hasardeuses de l'attente amoureuse... Tout ça avec le style inimitable de Dostoievski, tout en longues phrases et en sentiments exaltés.

Les thèmes résonnaient en moi, l'auteur fait partie de mes favoris, la brièveté du roman correspondait à mon envie. Bref, tous les éléments étaient réunis pour que ce livre me séduise au point de me faire passer une nuit blanche.

Et pourtant non. Certes, le portrait du héros au début m'a étonnée par sa justesse, notamment quand il explique qu'il est si seul et si malheureux qu'il prend les maisons pour ses amies, ou qu'il décrit ses réactions en décalage complet avec le monde. Certes, j'ai été amusée par la jeune fille qui alterne, comme toutes les amoureuses, euphorie et désespoir ou trouve toutes les excuses possibles à son amoureux. Certes, la fin tout à fait contraire aux codes du genre m'a semblé intéressante et surprenante.

Mais je n'ai pas été émue, je suis restée en dehors de cette histoire, je n'ai pas vécu ces nuits blanches. La faute peut-être à cet étalage permanent de sentiments... peut-être que trop d'exaltation tue l'exaltation (chez moi). Ou alors simplement il faut plus de place à Dostoievski pour déployer son talent...

En revanche, le livre m'a donné très envie de découvrir les (vraies) nuits blanches de St-Petersbourg. Et pourquoi pas rencontrer ce jeune homme lyrique sur un pont...

Challenge PAL, challenge Petits plaisirs 3/xx, challenge XIX 1/xx et challenge Multi-Défis 5/xx
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Entre un jeune homme doté d'une bonne dose de naïveté, solitaire et par-dessus tout rêveur, qui s'invente mille histoires en déambulant dans les rues de Saint-Pétersbourg et une jeune fille de 17 ans, Nastenka, la rencontre et les trois nuits qui en découlent seront quelques peu enrichissantes.
Nastenka est rêveuse, elle aussi, mais elle est surtout en train de tirer des plans sur la comète pour échapper à sa triste vie entre sa Babouschka et la servante. Finaude et pragmatique, elle a compris que seul un homme pourrait la sortir de sa misérable condition.Pendant trois nuits, le jeune homme va s'ouvrir à elle, lui raconter sa vie, en tomber amoureux.
C'est une courte nouvelle où Dovstoïevski nous offre ses réflexions sur le rêve, la solitude, l'amour et la vie. Devons-nous nous contenter de nos rêves ? Suffisent-ils à remplir nos solitudes ? Trois nuits de bonheur sont-elles suffisantes dans une vie et dans ce cas, cela vaut-il la peine de les vivres et de se brûler les ailes avant de retrouver sa solitude ?
Lu dans le cadre du Challenge Solidaire 2019.
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"Nuits blanches"est une nouvelle de Fiodor Dostoieveski .
Il s 'agit d 'une histoire d 'amour qui se lit avec beaucoup de
plaisir .Le principal protagoniste est un jeune homme de
vingt-six ans .Il habite Saint-Pétersbourg depuis huit ans .Il
n 'a ni amis ni camarades .Le soir , il aime vadrouiller dans
les rues de la ville .Il aime regarder les maisons et dévisager
les passants .Au cours d 'une de ses promenades , il vient
au secours d 'une jeune femme , Nastenka qui allait être
embêter par un énergumène .Ils font connaissance .Ils se
racontent leurs histoires du coeur. Elle attend depuis une année l 'amant qui lui a promis le mariage .Elle attend ...Le jeune homme qui l 'a sauvé est épris d 'elle lui aussi .Il veut fonder un foyer avec elle .Mais malheureusement tout va se passer autrement .
A la fin , Nastenka retrouvera son amant et va se marier
avec lui .Le principal protagoniste va retourner a sa solitude
Une belle histoire d 'amour mais un peu triste et
mélancolique .
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C'est l'histoire d'une rencontre improbable qui se déroule sur 3 nuits, et l'auteur décrit la manière dont ils font connaissance : elle est en larmes et il ose l'aborder malgré sa timidité. Chacun va raconter son histoire : en fait, elle pleure car elle est amoureuse d'un homme dont elle n'a pas de nouvelles et en l'écoutant. Il est seul, sa vie n'est pas très gaie.

Au fur et à mesure qu'ils se parlent, se racontent, il tombe amoureux d'elle. Amour ? amitié amoureuse ?

J'aime beaucoup l'incipit : « La nuit était merveilleuse – une de ces nuits comme notre jeunesse en connu, cher lecteur. Un firmament si étoilé, si calme ; qu'en le regardant on se demandait involontairement : peut-il vraiment exister des méchants sous un si beau ciel ? – et cette pensée est encore une pensée de jeunesse. Mais puissiez-vous avoir le coeur bien longtemps jeune. »

Dostoïevski parle aussi de son amour pour la ville de Saint-Pétersbourg, pour les maisons, leur architecture ou leur rénovation pas forcément de bon goût.

On retrouve l'hypersensibilité de l'auteur, toujours torturé, se posant inlassablement des questions sur l'amour, sur sa solitude, sur la vie.

Dostoïevski est toujours fasciné par les rêves et il rêve sa vie à défaut de la vivre, d'où l'exaltation lors de la rencontre : il ne pouvait que tomber amoureux de Nastenka qui lui était inaccessible.

J'ai retrouvé, dans cette nouvelle, écrite en 1848, cette sensibilité et ce sens du détail, ces descriptions des gens, des maisons, et l'atmosphère de la ville qui m'avaient plu dans « L'idiot » publié vingt ans plus tard.

Donc, cette oeuvre de jeunesse propose au lecteur (qu'il interpelle parfois) une belle histoire romantique, parfois même lyrique, entre deux héros exaltés… Et bien-sûr l'envie de continuer l'aventure avec cet auteur que j'apprécie beaucoup et dont j'ai toujours du mal à parler par crainte peut-être d'être en deçà (serais-je encore plus perfectionniste que lui?) …
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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Les nuits blanches (Белые ночи ) est un roman court de Fiodor Dostoïevski publié en 1848.

Le narrateur nous fait découvrir Saint-Pétersbourg à l'époque où la ville est désertée de ses habitants partis à la campagne. J'ai vraiment beaucoup aimé ce passage.

Il souffre beaucoup de la solitude jusqu'à ce qu'il croise la route de Nastenka sur les bords de la Néva.

Il tombe immédiatement amoureux d'elle. Nastenka, elle se languit du locataire de sa grand-mère qui a promis de revenir pour l'épouser mais qui tarde à se manifester.

Le narrateur est enivré par l'espoir, ils font des projets. A-t'-il une chance qu'elle le préfère à l'autre s'il tenait sa promesse ?

« Si l'amour vit d'espoir, il périt avec lui ; c'est un feu qui s'éteint, faute de nourriture. » Corneille





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« C'était une nuit merveilleuse, une de ces nuits qui ne sauraient exister que lorsque vous êtes jeune. le ciel était si clair, si étoilé qu'en le regardant, on se demandait involontairement : Peut-il vraiment exister des méchants sous un tel ciel. »

Voilà, c'est pour ça que j'aime Dostoïevski, pour lire de telles phrases où les mots simples s'ajoutant les uns aux autres se répondent comme les instruments d'une incroyable symphonie.

J'ai été tellement éblouie par cette histoire belle par sa simplicité que je referme ce livre avec une immense nostalgie, celle des brèves rencontres, des confidences trop vite échangées, trop vite oubliées.
Lorsque l'union entre deux êtres est tellement intense que l'on se surprend à espérer que le temps s'arrête.




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