Sherlock Holmes : Le Chien des Baskerville

Il est assez rare que j'apprécie de relire un roman régulièrement. le chien des Baskerville fait pourtant partie de cette catégorie, bien que je le connaisse par coeur.

On pourrait énumérer longuement les qualités de cette aventure de Sherlock Holmes (dans laquelle il apparait assez peu d'ailleurs...) mais si l'intrigue policière est somme toute assez classique, elle est magnifiée par son atmosphère, lourde, pesante, inquiétante qui ressort dès les premières pages avec le récit détaillé de la légende des Baskerville du Dr Mortimer. Conan Doyle nous fait littéralement vivre dans ce ce coin de lande anglaise désolé et l'on en devient vite familier au point de ne plus lâcher les pages qui se tournent.

D'ailleurs, aucune adaptation n'a réellement réussi à faire ressentir cette impression de malaise permanent (à part peut être l'épisode de la série des années 80 avec Jeremy Brett).

En bref, un classique au statut mérité.

Une de mes lectures favorite.
J'en remercie d'ailleurs ma professeur de français du collège de m'avoir fait découvrir l'univers du crime à travers le chien des Baskerville, un grand classique. Ça remonte à si longtemps ! Mais j'en ai gardé un très bon souvenir : mes débuts de lectrice dans l'univers psychologique d'un crime, de la génétique etc …
Étant adulte je n'ai jamais pu oublier cette histoire et il m'en fallait un exemplaire dans ma bibliothèque personnelle.
Par la suite, je pense que ce livre en particulier, m'as déterminé dans mes choix de lectures policières vers un style très proche de Sherlock Holmes : Hercules Poirot, bien entendu.
Je trouve que la manière de ces deux auteurs, se tourne vers ce côté psychologique et cette notion d'identité que j'aime tant à travers les polars.
Sublime roman qui a marqué ma jeunesse.

Sherlock Holmes et le Docteur Watson, sont eux-aussi des vieux compagnons de mon adolescence. Je situerais la lecture de plusieurs livres ayant pour héros ce fameux détective vers ma période Arsène Lupin, donc entre la période "Alice" (1969-1971) et celle d'Agatha Christie (à partir de 1974).
Le chien des Baskerville est le premier ouvrage que j'ai lu d'Arthur Conan Doyle et surtout mémorisé, car je pense que la résolution de l'intrigue se jouant sur la génétique, qui me fascinait déjà à cette époque, explique que c'est ce que j'ai retenu essentiellement, ce qui m'a d'ailleurs permis de prendre en exemple la ressemblance entre Hugo le lointain ancêtre et Stapleton pour étayer mon article sur le patrimoine génétique et généalogique que j'avais écrit pour mon site "les écrits de Sherry-Yanne", il y a quelques années en arrière.
Si mes souvenirs sont bons (1973, ça commence à faire un bail), le jeune Henry revient du continent américain car son oncle Charles de Baskerville est décédé d'une crise cardiaque un soir sur la lande. Il se passe des choses insolites et sur les conseils du Docteur Mortimer, il vient à Londres, pour demander conseil à Sherlock Holmes et son fidèle Watson. le Docteur Watson repart avec le Docteur Mortimer et Sir Henry, pendant que Holmes, sans leur révéler son plan, se cache dans la lande pour observer discrètement l'évolution de la situation.
On y a vu un chien monstrueux et phosphorescent que l'on dit surgi tout droit de l'enfer, comme celui qui emporta l'ancêtre de la dynastie, le fameux Hugo, et depuis une légende se transmet de génération en génération, racontant que si un membre Baskerville aperçoit ledit chien, il meurt prochainement.
Les voisins du manoir Baskerville sont les Stapleton, qui se présentent comme frère et soeur, malgré le fait que le "frangin" est un possessif avec sa "soeurette".
Il ne faut pas oublier le majordome et son épouse qui ont un comportement bizarre, mais cela s'expliquera plus tard par le fait que le bandit échappé de la prison voisine et qui erre dans la lande est le frère de madame, et son époux lui porte à manger par pitié pour son épouse, chagrinée de savoir son frère sans abri et sans nourriture.
De fil en aiguille, l'intrigue prend forme avec ses différentes péripéties et Sherlock Holmes résoudra l'affaire, en observant les portraits de famille de tous les Baskerville, ayant vécu dans ce manoir depuis presque 300 ans, car il a noté des traits communs entre l'ancêtre Hugo et un protagoniste du présent.
Le pauvre chien n'était lui aussi qu'une victime collatérale d'une vengeance effroyable, amplifiée par la jalousie, le désir de nuire, et l'appât du gain.
Cet ouvrage fut mon premier "Sherlock" mais il ne fut pas le dernier car j'en ai lu beaucoup d'autres dont j'ai parfois oublié le nom pour certains.
Ci-dessous, je mets le lien de l'article sur mon site, ou je parle du patrimoine génétique transmis avec le patrimoine généalogique, où je prends comme référence entre autres, la ressemblance de sir Hugo avec l'auteur de la machination diabolique.
Lien : http://www.sherryyanne.com/p..

Je n'avais pas lu ce roman depuis le collège !!

Sherlock Holmes restera, vraiment, mon détective préféré.
Ayant déjà lu le roman, je me rappelais de certaines choses.

Dans mon souvenir l'ambiance était plus sombre, mais évidement ce qui me semblait sombre et pouvait me faire peur à 13 ans, ne fait pas le même effet 21 ans plus tard.

Néanmoins, j'apprécie toujours autant de lire une enquête de Holmes. Cet esprit logique et cet art de la déduction, que je trouve toujours aussi incroyable.
J'aime beaucoup l'écriture de Doyle, sa façon de mettre en place une certaine atmosphère.

Je m'étais fixée de le lire pour la période d'automne/halloween, s'est chose faite. Une relecture réussie. Lisez les enquêtes de Sherlock Holmes !!

souvenir d enfance que ce chien la. J avais eu peur petit, j ai adore adulte. C est bien desuet mais tellement efficace. Je prefere la facon de faire d Agatha neanmoins mais merci Conan Doyle et son Sherlock Holmes pour cette belle enquete et ce bon moment.

Tout a été dit ou presque, sur ce classique de la littérature policière anglaise. Cependant, parmi tous les Sherlock Holmes, celui-ci force indéniablement le trait sur la touche fantastique, faisant entrer le récit dans la catégorie du romantisme noir très en vogue au siècle précédent. le cadre en premier lieu est subtilement choisi, la région du Devonshire étant propice à offrir un scénario diabolique, ambiance de lande sauvage perdue, tourbières dangereuses, rochers aux formes étranges, collines recouvertes de sombres forêts. Mais le plus de cet endroit, réside dans ses mystérieuses légendes, parsemant l'esprit des autochtones au point de les effrayer dès que la nuit tombe. Des bêtes féroces, surnommées les chiens de l'enfer, rôderaient sur la lande désertique, pour venger les pauvres villageois victimes des exactions de nobles sans scrupules. On voit ressurgir par ce biais, un parfum caricatural de lutte des classes, typique de cette époque où les combats sociaux dominaient l'arène politique. Néanmoins, vraies ou fausses, ces angoissantes fables gothiques sont la trame de ce somptueux roman à suspense, que le mythique Sherlock Holmes et le Docteur Watson devront résoudre sans se faire mordre...

Le chien des Baskerville / Conan Doyle
L'action se passe à Dartmoor dans le sud-ouest de l'Angleterre où une légende séculaire veut qu'un chien démoniaque venu de l'enfer pourchasserait les membres de la famille Baskerville pour réclamer les âmes des descendants.
Sir Charles qui vivait une paisible retraite dans le manoir de ses ancêtres au coeur des landes du Devonshire, vient de décéder brutalement lors d'une promenade sur les bords des marécages environnants Autour du cadavre au visage figé dans une absolue terreur, le Dr Mortimer, chargé de constater le décès, a relevé les empreintes d'un chien gigantesque.
Veuf à la tête d'une fortune considérable, on ne connaît à Sir Charles qu'un seul héritier qui est au Canada. Pour Sherlock Holmes et le docteur Watson appelés par le Dr Mortimer leur ami, les circonstances de cette mort paraissent troubles. L'enquête qu'ils vont mener a pour but de connaître la vérité et également de protéger l'héritier Sir Henry, dernier descendant de la famille qui vient de revenir du Canada. À peine arrivé il reçoit une lettre anonyme dans laquelle il lui est conseillé de s'éloigner s'il tient à la vie.
Il apparait rapidement que quelqu‘un du voisinage en veut à la famille Baskerville. Et le docteur Watson nous raconte comment il va s'y prendre avec Holmes pour traquer les coupables.
Ce roman policier mêlant le fantastique à un cadre très cartésien fut publié en feuilleton en 1902 et est devenu la plus célèbre enquête de Sherlock Holmes.
Relecture passionnante qui rappelle l'histoire de la bête du Gévaudan, ce roman policier met en scène un Sherlock Holmes triomphateur de la rationalité sur le fantastique, de la logique sur le fantasme, de la dialectique sur l'absurde. Doté d'une extraordinaire intuition, Holmes, mu par une force aveugle et un désir insatiable de puissance nous régale par ses ruses et son calme. On notera la qualité de l'analyse psychologique des personnages que Conan Doyle met en scène.
Un très bon roman parfaitement construit.

In the South West of England, the members of the Baskerville family are dying one by one mysteriously for generations. The famous investigator Sherlock Holmes and his friend Watson must resolve this mystery : is it really the legendary huge hound from hell that kills them ?
I really enjoyed reading this book because there is a lot of suspense and during all the story we are wondering what is going to happend next. I liked following the Sherlock Holmes's investigations. (Jacinthe)

Un roman policier avec les codes du gothique par excellence. Arthur Conan Doyle est sans nul doute un maître du suspens avec une trame d'intrigue simple qui nous tient en haleine du début jusqu'à la fin. L'enquête est complexe est propose au lecteur de se construire ses propres hypothèse, toutefois je qualifie l'intrigue de simple puisqu'en effet le fil conducteur est globalement le même du début à la fin, nous ne trouvons pas d'intrigues secondaire qui viendrait perturber la compréhension de l'oeuvre. Cette trame simple nous permet aussi de garder en mémoire les événements passés un peu comme un fil d'Ariane. de plus l'auteur a pour grande qualité la description des lieux qui nous permet de nous figurer des scènes particulièrement précises, notamment pour les lecteurs capable de concrétisation imageante.

L'édition apporte sans nul doute un plaisir de lecture incomparable. The Sherlock Holmes Collection propose des oeuvres dont l'édition se rapproche de l'originale et offre un confort de lecture très intéressant avec un papier très agréables autant au touché qu'a l'expérience de lecture dans sa globalité. Il me tard de me procurer les autres livres de cette collection.

« le chien des Baskerville » est une oeuvre qu'on ne présente plus. de même pour son auteur et son célèbre personnage ! Et pourtant je vous en propose une petite chronique suite à ma lecture pour préparer ma sortie à la pièce de théâtre : « La chienne des Baskerville ».



C'est le metteur en scène, Gwen Aduh, qui m'a donné envie de voir cette pièce. J'avais déjà vu « le gros diamant du prince Ludwig » qui m'avait beaucoup fait rire et impressionnée grâce à ses différentes utilisations de la scène. Je me suis donc intéressée à l'une de ses dernières pièces : « La chienne des Baskerville ».



Le titre a tout de suite fait échos en moi puisque j'ai toujours aimé les romans d'Arthur Conan Doyle où Sherlock Holmes intervient. C'est dans ce contexte et pour bien comprendre les références de la pièce que j'ai relu le livre !



Si la pièce est une comédie policière, le roman est on ne peut plus sérieux. On a tous les éléments les plus classiques du genre. Beaucoup d'indices qui forment une scène de crime incompréhensible au premier abord. Et peu à peu, notre personnage indémodable nous propose la reconstitution des faits. Toujours surprenant, jamais élimé, le texte conserve toute sa saveur surannée.



Conan Doyle a la capacité de donner un récit propre, clair tout en peignant des ambiances mystérieuses, sombres et prenantes. Beaucoup de figures de style sont utilisées et le vocabulaire reste dans le domaine des sciences, de la curiosité.



Je n'en dirai pas beaucoup plus sur ce monument de la littérature policière. J'aime beaucoup ces petites enquêtes où le suspense est prenant. J'ai donc hâte de découvrir l'interprétation sous forme de comédie à l'humour anglais écrite par des français !