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Les Gardiens de la Galaxie : l'i... tome 1 sur 1
EAN : 9782809441475
344 pages
Panini France (06/08/2014)
3.33/5   3 notes
Résumé :
Découvrez la toute première équipe des Gardiens de la Galaxie! Au XXXIème siècle, le major Vance Astro, Martinex T'naga, Charlie-27 et Yondy Udonta sont les derniers survivants de leurs civilisations. Ces Avengers du futur vont alors défendre la Terre contre de redoutables extraterrestres : les Badoons ! Retrouvez également Captain America, la Chose ainsi que les Défenseurs. (Contient les épisodes US Marvel Super-Heroes (1967) 18(I) ; Marvel Two-in-One 4-5 ; Giant-S... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Ce tome présente les toutes premières histoires des Gardiens de la Galaxie, en 3007, une équipe sans rapport avec celle du film de 2014. Il regroupe le numéro 18 de "Marvel Super Heroes" (paru en 1969), les épisodes 4 & 5 de "Marvel two-in-one" (parus en 1974), le numéro 5 de "Giant size Defenders" (1975), et les épisodes 26 à 29 de la série "Defenders" (parus en 1975), ainsi que les épisodes 3 à 12 de "Marvel presents".

Pour continuer à découvrir les Gardiens de la Galaxie, le lecteur peut se plonger dans Marvel Classic 15 (Thor Annual 6, Marvel Team-Up 86, Marvel Two-in-one 61 à 63 et 69), Héritage (série de 2008 se déroulant au temps présent), Les gardiens de la galaxie Marvel Now (série de 2013 se déroulant également au temps présent), Marvel Universe 2013 06 (première apparition de Rocket Raccoon).

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- Marvel Super Heroes 18 (scénario d'Arnold Drake, dessins de Gene Colan, encrage de Mickey Demeo) - En 3007, Charlie 27 revient sur Jupiter, pour découvrir que toute la population a disparu et que la planète est conquise par de méchants extraterrestres, des Badoon. Il utilise un téléporteur pour se rendre sur Pluton où il se retrouve face à Martinex. Sur Terre, le Major Vance Astro et Yondu sont également prisonniers des Badoon.

À la découverte de cet épisode, la première chose qui saute aux yeux est le découpage déjà si particulier des planches de Gene Colan, ainsi que les angles de prise de vue très inclinés, ce donne un dynamisme incroyable à chaque séquence. Les décors sont peu présents, et plutôt de type bon marché, voire simpliste, par contre chaque mouvement des personnages est accentué par la prise de vue emportant le lecteur dans une ronde effrénée.

Côté scénario, Arnold Drake imagine rapidement un groupe de 4 superhéros du futur, chacun survivant ultime d'une forme d'humanité, avec un coup du sort bien cruel pour Vance Astro (parti le premier, il arrive à destination avec 800 ans de retard par rapport aux premiers). Pour le reste, Drake récupère une race extraterrestre belliqueuse et expansionniste, modelée sur des lézards anthropomorphe, sans une once d'ambiguïté (apparue pour la première fois dans l'épisode 2 de la série "Silver Surfer" en 1968). 2 étoiles pour un récit vieillot et peu consistant.

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- Marvel two-in-one 4 & 5 (scénario de Steve Gerber, dessins de Sal Buscema, encrage de Frank Giacoia et Mike Esposito) - Benjamin promène Wundarr au zoo. Ils y croisent Namorita qui accepte de se charger de Wundarr, puis Captain America et Sharon Carter qui raccompagnent Ben Grimm au Baxter Building. Par un usage malencontreux de la machine à voyager dans le temps calibrée par Reed Richards, ils se retrouvent en 3014, à lutter aux côtés des Guardians of the Galaxy, pour libérer New York du joug des Badoons.

À l'époque "Marvel two-in-one" est un mensuel dévolu à Ben Grimm qui fait équipe avec un superhéros différent à chaque épisode ou presque. Il s'agit d'aventures bon enfant, avec une continuité d'un épisode à l'autre. C'est la raison pour laquelle Ben Grimm se trouve à emmener Wundarr au zoo. Cette rémanence des épisodes précédents est rapidement évacuée pour passer au plat de résistance : amener Captain America au 31ème siècle, le symbole de la liberté et des États-Unis. Sal Buscema est un bon artisan de l'époque : il réalise des pages claires et rapidement lisibles. Il s'économise autant qu'il peut sur les décors et quand ils sont présents, ils manquent singulièrement de consistance. 4 personnages sur 5 ont la bouche grande ouverte, dessinée en forme de trapèze, sans aucune nuance. Il est également visible qu'il s'inspire vaguement de Jack Kirby pour un décor futuriste et qu'il a bien profité des leçons de son frère John Buscema pour les postures des personnages. Les costumes de 4 Gardiens de la Galaxy ont été redessinés par Dave Cockrum (enfin 3, parce que ça ne s'applique pas à Martinex qui ne porte pas de costume. Hé oui, un héros qui se promène tout nu).

Steve Gerber reprend fidèlement les bases posées par Stan Drake dans "Marvel Super Heroes" 18, en insistant à nouveau sur l'ironie cruelle qui s'est abattue sur Vance Astro. Les Badoon reste une race extraterrestre générique dont l'apparence (des affreux lézards écailleux) indique clairement qu'ils sont les méchants de l'histoire, là encore sans aucune nuance. Il s'agit d'une histoire rapide et efficace. En fonction de la sensibilité du lecteur : 2 étoiles s'il ne supporte pas les tics narratifs de l'époque, 3 étoiles sinon.

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- Giant size Defenders 5 & Defenders 26 à 29 (scénario de Steve Gerber, aidé par Gerry Conway, Roger Slifer, Len Wein, Chris Claremont et Scott Edelman pour Giant size 5, dessins de Sal Buscema, sauf Giant size 5 dessiné par Don Heck) - Les Defenders (équipe composée de Doctor Strange, Nighthawk, Valkyrie, et Hulk) se retrouvent à lutter contre une sorte d'anguille électrique (un gymnote) géante et anthropoïde. Dans le même temps, le vaisseau des Guardians of the Galaxy s'est écrasé dans la banlieue de New York. Charlie-27 erre dans les rues de New York. Yondu et Vance Astro se lancent à sa recherche pendant que Martinex effectue des réparations de fortune sur leur vaisseau spatial. Par la suite les Defenders vont accompagner les Guardians of the Galaxy en 3015 pour initier la révolte contre la confrérie des Badoons.

Steve Gerber a écrit les épisodes 20 à 41 (sauf le numéro 30) de la série "Defenders", développant plusieurs personnages secondaires. Cette rencontre avec les GotG s'inscrit donc dans la continuité du titre, en particulier le développement des relations entre Valkyrie et Jack Norriss (le mari de Barbara dont l'esprit de Valikyrie occupe le corps). le lecteur pourra aisément faire le parallèle avec les épisodes de "Marvel two-in-one". Sal Buscema est égal à lui-même : des planches sagement découpées en rectangles disposés côte à côte, des bouches en trapèze, des décors à l'économie, un respect total de la conception graphique des personnages. La prestation de Don Heck sur le numéro annuel reste difficile à regarder du fait d'une esthétique sommaire qui pique les yeux.

Steve Gerber reprend au départ la même trame que pour les épisodes de "Marvel two-in-one" en remplaçant Captain America par les Defenders. Mais dès l'épisode 26, il développe une étrange histoire du futur à base de catastrophe écologique à l'échelle planétaire (la disparition de la couche d'ozone), en y intégrant l'invasion martienne et Killraven (voir Essential Killraven - War of the Worlds en anglais). Il explique la conquête des autres planètes du système solaire par l'humanité, puis l'invasion des Badoons (toujours aussi méchants). Les Gardiens de la Galaxie gagnent un peu en personnalité. Martinex devient le savant et le mécanicien, Charlie-27 devient le bon soldat, Yondu est le bon sauvage, et Vance Astro reste garant de l'esprit d'initiative de l'humanité (du vingtième siècle).

Mais Gerber ne se contente pas d'une nouvelle rébellion contre les Badoons, il développe également le mode de reproduction de cette race extraterrestre, avec un rôle inattendu pour le sexe femelle. Les relations homme / femme entre Jack et Valkyrie ont des relents d'émancipation et de libération de la femme. Même Hulk devient l'objet de convoitise d'une femme visiblement troublé par sa virilité. Au fil des pages, le lecteur apprécie le savoir faire de Gerber en tant que conteur. La présence de Jack Norriss assure un point de vue d'humain normal (et donc un point d'ancrage immédiat pour le lecteur) dans ce récit de science fiction mâtiné de superhéros. L'introduction d'un nouveau personnage très mystérieux augmente le niveau de suspens (malgré son rôle de deus ex machina, apportant des informations à point nommé). Qui est Starhawk, cet individu qui s'est lui-même surnommé "celui qui sait" ? du coup, l'accumulation de ces particularités (de l'histoire du futur aux réactions de Jack Norriss) transforme une nouvelle rébellion en un récit d'anticipation personnel, renvoyant à des questions de jeune adulte.

Ce prologue à la série consacrée aux Gardiens de la Galaxie (dans "Marvel presents") conserve une saveur très particulière, malgré les dessins industriels de Sal Buscema et quelques facilités de scénario (il est trop fort ce Docteur Strange, toujours une formule magique efficace dans sa manche). En fonction de la sensibilité du lecteur, 3 étoiles si réfractaire aux histoires trop marquées années 1970 ; 4 étoiles pour un amoureux de l'univers Marvel, pour un fan de Steve Gerber.

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- Épisodes 3 à 12 de la série "Marvel presents", initialement parus en 1976. Steve Gerber a écrit les scénarios des épisodes 3 à 7 et 9. Roger Stern a écrit les scénarios des épisodes 10 à 12. L'épisode 8 est essentiellement composé d'une réédition d'une partie de l'épisode 2 de la série "Silver Surfer", écrit par Stan Lee, dessiné par John Buscema et encré par Joe Sinnott. al Milgom a dessiné tous les épisodes, encré par Pablo Marcos (épisode 3), lui-même (épisodes 4 & 9), Howard Chaykin (épisode 5), Terry Austin (épisode 6), Bob Wiacek (épisodes 7, 10 à 12).

Après avoir aidé à débarrasser la Terre des Badoons, les Gardiens de la Galaxie aident à la reconstruction. Mais ils s'aperçoivent bien vite qu'ils ne sont pas faits pour une vie civile, sur Terre. Ils décident de réembarquer à bord de leur vaisseau spatial le "Captain America". L'équipe se compose du major Vance Astro, de Martinex, de Yondu, de Charlie-27 et de Starhawk. Ce dernier les informe qu'ils doivent enquêter sur une étrange entité spatiale (plus tard appelée Karanada) qui se nourrit de l'énergie libérée par l'explosion de galaxies. En route, ils sont attaqués par un petit vaisseau terrien, à bord duquel ils récupèrent Nikki, la dernière survivante de la planète Mercure. Leurs pérégrinations vont les amener à affronter Karanada, à séjourner sur une planète ressemblant à la Terre du début des années 1980 (épisode 5), à récupérer un appareil enregistreur ayant conservé la première rencontre du Silver Surfer avec les Badoons sur Terre, à se battre contre les arcturiens, et à faire des réparations sur la base spatiale géante Drydock. En cours de route, ils auront découvert les origines de Starhawk, et le lien qui l'unit à Aleta.

Steve Gerber continue de narrer les aventures des gardiens de la galaxie, cette fois-ci sans intervention de superhéros du vingtième siècle, et en restant en l'an de grâce 3015. Il s'agit d'une forme de science-fiction de type "space opera", avec voyage stellaire en vaisseau spatial, des distances entre étoiles parcourues en quelques heures, sans explication particulière sur le mode de propulsion. Steve Gerber conserve la composante superhéros. Chacun des personnages dispose d'un superpouvoir : la télékinésie pour Vance Astro, la superforce et super-résistance pour Charlie-27, la capacité de générer du chaud et du froid pour Martinex, des flèches guidées par les harmoniques du sifflement pour Yondu (et une forme de sagesse shamanique), une super agilité (et des cheveux en flamme) pour Nikki, et la capacité de vol autonome ainsi qu'une forme d'omniscience pour Starhawk. Il y a également les tenues vestimentaires qui évoquent des costumes moulants de superhéros (Charlie-27 conservant un masque alors qu'il n'a aucune identité secrète à protéger).

Côté science-fiction, Gerber incorpore des voyages dans l'espace, des races extraterrestres anthropoïdes (avec les méchants Badoons ressemblant à de répugnants lézards), des individus à tête de chien, et des êtres humains à l'autre bout de la galaxie (probabilité proche de zéro dans la réalité). Il utilise des approximations franchement fausses pour les distances stellaires (pas très aidé par les dessins de Milgrom qui n'a aucune compréhension de ce type de distance).

Pourtant les épisodes écrits par Gerber présentent un pouvoir de séduction et de divertissement assez élevé. Pour d'anciens lecteurs des éditions Lug, l'épisode 5 sera resté dans les mémoires. Astro, Charlie-27; Nikki et Yondu se retrouvent sur une planète éloignée, dans une ville qui ressemble en tous points à New York, sauf pour ses habitants extraterrestres. Les GotG (Guardians of the Galaxy) doivent échapper aux griffes de la pègre et acheter un composant électronique. Ils sont pris à partie de toute part par des habitants peu amènes. La révélation finale sur ces comportements constitue un commentaire social sur la vie moderne urbaine toujours aussi mordant.

L'affrontement contre Karanada est également délirant et ébouriffant, inventif et inattendu. Steve Gerber est capable de tout, y compris d'un ennemi à la véritable forme imprévisible, avec une cathédrale abritant une secte peu commune. Après ce passage aussi délirant que séduisant par son anticonformisme, Steve Gerber laisse la place à une réédition d'une partie de l'épisode 2 de la série Silver Surfer car il était trop occupé à promouvoir la campagne présidentielle de Howard the Duck (véridique, VO). Il revient pour le premier épisode des origines de Starhawk, toujours aussi surprenant, et il quitte la série. On peut supposer que la notoriété du canard Howard l'ait accaparé. Roger Stern explique qu'il a dû reprendre la série dans des délais très contraints et que de surcroît Gerber lui a expliqué qu'il n'avait aucune idée de ce qu'il voulait mettre dans la deuxième partie des origines de Starhawk. Les épisodes de Gerber possède une verve étonnante (l'homme topographique), avec un ton irrévérencieux et des approximations énormes (les distances stellaires élastiques, la situation des enfants d'Aleta, ou encore la composante superhéros superflue). Les épisodes de Stern perdent la dimension sociale pour se recentrer sur l'action efficace.

Allen Milgrom réalise des dessins de type descriptif, assez méticuleux (pour des comics) présentant une bonne densité d'information visuelle. En fonction des encreurs, l'apparence est plus ou moins fignolée, plus ou moins jolie. Il convient de mentionner le travail détaillé réalisé par Terry Austin sur l'épisode 6. La mise en page de Milgrom oscille de dessin en double page, à 10 cases par page, en fonction des exigences de la séquence concernée. le langage corporel et les expressions des visages manquent de nuances. Les manifestations des superpouvoirs ne sont pas très originales, plutôt fonctionnelles, se conformant aux stéréotypes de l'époque. Les scènes d'action vont de découpages heurtés, à une mise en scène ingénieuse (Charlie-27 bondissant sur la coque extérieure de Drydock). Pour un lecteur d'aujourd'hui, il s'agit de dessins un peu appliqués manquant un peu de grâce, mais transcrivant correctement l'histoire en images.

Il est probable que ces histoires n'offriront que peu d'attrait pour des lecteurs qui n'ont pas déjà un petit faible pour Steve Gerber, ou une soif de connaissance pour les personnages les plus obscurs de l'univers partagé Marvel. Pour ceux qui ont déjà eu un accès partiel à quelques uns de ces épisodes, c'est l'occasion de tout remettre dans l'ordre et de plonger dans un opéra de l'espace mâtiné de superhéros, avec une dimension sociale et spirituelle peu conventionnelle, avec des dessins compétents sans être inoubliables. Cette série s'est arrêtée avec l'épisode 12 de "Marvel presents".
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Voici le genre d'album que je t'attendais de la part de Panini une série complète sur des personnages moins connus. le choix des gardiens de la galaxie est bien évidement dicté par la sortie du film.
Le premier épisodes est sans doute le meilleur pour moi, bien que l'histoire soit classique le dessin de Gene Colan donne un extraordinaire dynamisme à cette histoire.
Les deux suivantes sont des Marvel Two In One soit des épisodes avec la chose le premier avec Captain America ou les gardiens sont justes mentionnés et le deuxième ou tout le monde fait équipe des histoires plaisantes sans plus.
suit ma plus grosse perception en effet j'attendais beaucoup des épisodes avec les Défenseurs mais ceux sont les plus mauvais de l'album autant sur le plan du dessin que de l'histoire.
Puis débute les histoires des gardiens dans leur propre série ces épisodes sont plaisant les personnages prennent de l'épaisseur psychologique au fil des épisodes( surtout Starhawk et Vance Astro)mais la série s'arrête après 12 numéros faute d'avoir trouver son lectorat.
A noter l'épisode 8 reprends une histoire du Silver Surfer (la deuxième ) en y ajoutant deux pages d'introduction et une page de conclusion avec les gardiens.
Un album qui m'a plut mais qui ne plaira a tout le monde.
La suite a été publié dans le Marvel Classic 15 publié le mois dernier
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critiques presse (2)
Sceneario
23 septembre 2015
Un album qui risque de n'intéresser que les amateurs de vieux comics, laissant indifférents les nouvelles générations actuelles.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Sceneario
22 octobre 2014
C'est une très bonne occasion de redécouvrir ces histoires, pour la plupart traduites dans Titans (en fait n'ont été traduits que le Marvel Super-heroes 18 et les Marvel Presents...), avec des personnages qui auraient certainement mérité d'être davantage approfondis !
Lire la critique sur le site : Sceneario

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