«
Cinabre » se déroule à Toulouse, où l'hôtel Ferdinand, marqué par un tragique passé, est rouvert par Richard, seul survivant d'un massacre familial. Lorsqu'un membre des Rois de Pique, infirmiers indépendants, disparaît après avoir visité l'hôtel, Elliot Akerman enquête. En parallèle, un tueur au sabre terrorise la ville, confrontant la police à un mystère sanglant.
Le décor est planté et bien planté !
Cinabre, ce terme évoque une teinte profonde et envoûtante, un rouge intense rappelant à la fois la richesse et le danger. Ce mot, choisi par
Nicolas Druart pour intituler son roman, encapsule parfaitement l'essence de son intrigue, ancrée dans les murs d'un hôtel toulousain aussi chic que mystérieux. L'hôtel Ferdinand, avec son intérieur
cinabre, devient un personnage à part entière, un écrin de luxure et d'hédonisme, mais aussi le théâtre d'un passé sanglant et d'événements inquiétants.
Plonger dans les pages de "
Cinabre", c'est accepter de se laisser envahir et envelopper par l'atmosphère pesante de l'hôtel Ferdinand.
Nicolas Druart maîtrise l'art de la description, rendant chaque scène palpable.
Le récit est servi par une écriture très visuelle, presque cinématographique. L'hôtel Ferdinand, véritable légende urbaine, est un lieu où les frontières entre le passé et le présent, le réel et l'imaginaire, se brouillent.
Le livre est captivant et difficile à lâcher, vous l'aurez compris !