Citations sur Cinabre (19)
De nos jours, les êtres humains passent leur temps à se juger. C'est le mal du siècle. Aujourd'hui, vous êtes juge pour tout et n'importe quoi. Il existe les jugements standards. le sexe, la couleur de peau, la religion, le style vestimentaire, l'orientation sexuelle ; mais, ces dernières années, cette liste a augmenté de façon exponentielle. Désormais vous pouvez être jugé sur votre régime alimentaire, votre empreinte carbone, l'endroit où vous faites vos courses, si vous commandez sur Internet. Et, comble de la bêtise, vous pouvez même attribuer des notes. Nous sommes dans une culture de jugement et de notation. On juge. On note. Vous pouvez noter le film que vous avez vu au cinéma, le dernier bouquin que vous avez lu, mais aussi le restaurant où vous avez mangé la veille, le coiffeur qui vous a coupé les cheveux, le médecin qui vous a examiné, l'hôpital qui vous a soigné. Vous pouvez même demander à vos proches de noter le service funéraire qui s'occupera de vous.
Pas besoin d'ordinateur ou d'un téléphone portable. Lire,c'est le pouvoir de s'affranchir de cette technologie qui pollue notre quotidien et appauvrit notre imagination.
Pour moi, la lecture, cest faire une pause dans le temps. Un moyen de s'émanciper de cette époque régie par les lois du numérique. Pour lire, vous n'avez pas besoin de créer un compte, d'entrer un identifiant, de vous connecter à je ne sais quelle base de données qui vous bombardera plus tard de messages publicitaires. Lire, c'est faire un gigantesque doigt d'honneur au progrès.
La suite relevait du cinéma. Retour à la deuxième caméra. Un sabre jaillit soudain du vêtement sombre et, la seconde suivante, la tête de Normand se décapsula telle une bière pourpre que l'on aurait trop secouée, arrosant les dalles humides et les bacs de fleurs d'un geyser rouge. La lame trancha ensuite dans les chairs de Bonnefoy, d'Assier et de Benoît. Tout ça en moins de vingt secondes.
« »- De nos jours, les êtres humains passent leur temps à se juger. C’est le mal du siècle. Aujourd’hui, vous êtes jugé pour tout et n’importe quoi. Il existe les jugements standards : le sexe, la couleur de peau, la religion, le style vestimentaire, l’orientation sexuelle ; mais, ces dernières années, cette liste a augmenté de façon exponentielle. Désormais vous pouvez être jugé sur votre régime alimentaire, votre empreinte carbone, l’endroit où vous faites vos courses, si vous commandez sur Internet. Et, comble de la bêtise, vous pouvez même attribuer des notes. Nous sommes dans une culture de jugement et de notation. On juge. On note. Vous pouvez noter le film que vous avez vu au cinéma, le dernier bouquin que vous avez lu, mais aussi le restaurant où vous avez mangé la veille, le coiffeur qui vous a coupé les cheveux, le médecin qui vous a examiné, l’hôpital qui vous a soigné. Vous pouvez même demander à vos proches de noter le service funéraire qui s’occupera de vous. »
La justice se devait d'être impartiale, régie par des lois et appliquée par une institution compétente. Aucun être humain, à lui seul, ne disposait d'un droit de vie ou de mort sur l'un de ses semblables. Telle était sa conception du système judiciaire. Ce n'était certainement pas l'œuvre d'un individu marginal qui agissait de façon arbitraire. Le tueur de la place Occitane était un bourreau. Un assassin. Ni plus ni moins. Depuis la nuit des temps, les êtres humains justifiaient leurs actes criminels au nom d'une cause, d'une idéologie ou d'une religion. La vérité, d'après Antoine, se révélait beaucoup plus simple. Les hommes tuaient parce qu'ils aimaient ça.
Avec la fermeture massive des lits d'hôpitaux, les suppressions de postes, la hausse de l'hospitalisation en ambulatoire, les patients se retrouvaient mis à la porte sans vergogne.
Les notes suaves du compositeur George Gershwin emplissaient la,cave immense. Mur de brique rouge. Eclairage tamisé. Fauteuils rembourrés. Odeur de cuir mâtinée des fragrances de cigares.
Du pur bonheur, avec Cinabre, Nicolas signe incontestablement l’un des thrillers de l’année.
Dès les premières pages ce livre vous hypnotise complètement. Après avoir été prisonnier de « l’enclave », me voilà cette fois envoûté par « l’hôtel Ferdinand ».
L’histoire est menée d’une main de maître, la plume est agile, minutieuse et délectable. L’angoisse est au rendez-vous et l’ambiance de certains passages vous fera frémir la colonne vertébrale et dresser quelques poils sur les bras.
Dévoré d’une traite, cette histoire est sans faille et l’intrigue est parfaite. Tout est bon, les personnages, les lieux, le rythme et le dénouement.
Certains diront qu’il y a du Stephen King « Shining » et du Tarantino « Kill Bill » dans ce bouquin, moi je pense qu’il y a simplement du Nicolas Druart, un très grand auteur qui, livre après livre s’affirme comme un auteur de talent.
Alors réservez vite une chambre à l’hôtel Ferdinand !!!
Un peu de lumière et un endroit calme,c'est tout ce dont on a besoin pour bouquiner .