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EAN : 9791033914037
448 pages
Harper Collins (08/03/2023)
4.15/5   305 notes
Résumé :
Cinabre, c’est la couleur de l’hôtel le plus chic de Toulouse, étau de velours fréquenté par une clientèle fortunée. Un rouge minéral qui rappelle la couleur du sang.

L’hôtel Ferdinand fut le théâtre d’un quadruple homicide dans les années 1980. Son directeur, Eugène Ferdinand, y massacra sa famille avant d’être abattu par la police. Toute sa famille sauf Richard, petit dernier miraculé. C’est lui même qui décidera trente ans plus tard de rouvrir l’é... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (98) Voir plus Ajouter une critique
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Cinabre , un titre qui a de quoi susciter la curiosité et , comme la vie est bien faite , il suffit de se rendre sur la quatrième de couverture pour en saisir le sens . Ainsi , dans la Ville Rose , le principal personnage sera un hôtel... Oui , mais un hôtel bien particulier dans lequel ne seront conviés que " des gens peu communs ", ce qui , bien entendu , ne peut qu'attiser les convoitises , les jalousies , les rêves, les envies . Entrer dans cet hôtel, une chimère ? Oui , une appréhension aussi car un évènement tragique en a forgé l'histoire et rebute bon nombre de clients potentiels .
Mystère, mystère et c'est aux anges mais pas franchement rassuré que le gentil infirmier va se rendre au chevet d'une troublante hôtesse pour la soigner ....et mettre les pieds dans un monde bien étrange .
A la fois thriller, conte cruel , récit fantastique , ce roman a tout pour tenir le lecteur en haleine de la première à la dernière page . Des chapitres courts , des dialogues nerveux , un " changement de ton " fondamental en cours de route donnent corps à une situation assez banale au départ, endiablée par la suite , même si quelques " extravagances " portées par un écrivain de plus en plus libéré , placent l'ensemble à la limite du crédible.
Je crois savoir que ce roman a été très bien noté par les lecteurs , je ne peux que me joindre à leur avis pourm'être délecté.et avoir tourné moi même longtemps autour de ce mystérieux hôtel, comme la plupart des personnages dont je ne parlerai pas tant le statut de " star " leur a été confisqué .La fin se déroule à cent à l'heure , tellement troublante et énigmatique que la porte de sortie habilement trouvée par l'auteur laisse présager...une suite ? Si c'est le cas , tant mieux , si ce ne l'est pas , tant pis , je l'imaginerai par moi -même. Vaste et beau programme .
Un livre qui m'a beaucoup plu et que je recommande mais , vous le savez bien, tout le monde , et tant mieux , n'adhère pas aux mêmes idées et je ne livre que mon avis , rien que mon avis.
A bientôt, chers amis et amies .
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La plume de Nicolas Druart ne m'est pas inconnue car il y a quasi un an, je l'avais découverte avec l'excellent « L'enclave », un thriller pour lequel j'avais eu littéralement un énorme coup de coeur. Cette année, Nicolas Druart nous propose à nouveau un thriller, « Cinabre » et à nouveau, il a réussi à entièrement me chambouler.

Ici, on quitte les terres assez sauvages de la vallée du Lot pour rejoindre la ville de Toulouse. On va y visiter l'hôtel le plus chic de la ville, « L'Hôtel Ferdinand ». Ce dernier a connu un épisode terrible dans les années 80, lorsque son propriétaire fut abattu par la police après qu'il ait massacré sa famille, à l'exception de son petit dernier, Richard. A part cela, je ne vous en dirai pas plus pour ne pas gâcher votre potentiel plaisir de lecture.

Nicolas Druart a, comme pour « L'enclave », fait de son lieu un personnage à part entière. L'Hôtel Ferdinand est finalement un protagoniste dans l'histoire : il vit, se modifie, évolue, transpire ses sentiments. Par les descriptions de l'auteur, on a l'impression d'avoir soi-même logé dans une de ses chambres, d'y avoir parcouru les interminables couloirs et d'en avoir ressenti ses mystères.

Le suspens est encore une fois bien au rendez-vous. Parfait « page-turner », il vous tiendra en haleine durant plusieurs heures et vous ne souhaiterez qu'une seule chose : en connaître la suite. le problème évident avec ce type de thriller, c'est qu'il est tellement bon que, même si on veut découvrir le dénouement, on n'a pas envie qu'il se termine.

J'ai autant apprécié les personnages, les lieux, les enquêtes, l'ambiance pesante, bref : tout. Je n'ai absolument aucun grief à formuler dans cette lecture. Cela ne servirait (mais alors pas du tout) de chercher de midi à quatorze heure des points négatifs, car, pour moi, je n'en trouverai certainement pas.

Je ne peux que vous conseiller vivement ce bouquin d'une des nouvelles voix du thriller français qui constitue l'un de mes coups de coeur de cette année.
Lien : https://www.musemaniasbooks...
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Offert pour mon anniversaire, j'étais impatiente de découvrir cet auteur que je ne connaissais pas encore. D'autant que la superbe couverture rouge carmin, vermillon, écarlate, rouge Dior ?..... Non, Cinabre : un pigment de couleur rouge à base de sulfure de mercure qui sert généralement en imprimerie mais aussi pour bien d'autres usages. Voilà, ça c'est la partie « petite histoire », là où j'apprends quelque chose de nouveau ! Ça me plait bien…

Bref, je me jette avidement dans l'histoire en grillant les pages comme on grille des feux rouges !... 12 pages et voilà, j'ai plus de permis !... Blague dans le coin, ça commence bougrement bien : Une histoire, une enquête et un lieu.

L'histoire c'est celle d'Elliot, infirmier en Cabinet libéral créé avec six de ses anciens potes de promo, Elliot est un peu bizarre, un peu trop gentil, un rien trop empathique. Il est attachant mais aussi un peu agaçant parce qu'il se sent toujours obligé de « plaire à tout le monde ». Ça donne le sentiment d'un manque de caractère et rend le personnage un peu fade mais aussi plein de contradictions. Il s'essaye aussi à l'écriture à ses heures perdues. Très prolifique en thrillers qu'il ne parvient pas à faire éditer, il n'a qu'une seule bêta-lectrice, sa meilleure amie Alice.

En parallèle s'ouvre une enquête menée par le Capitaine Aubert. Celle où un tueur dégomme à tout va au hasard dans la ville de Toulouse à coup de katana à une vitesse ahurissante (Le katana est le symbole de la caste des samouraïs, c'est un sabre courbe à un seul tranchant – et hop, j'ai appris un autre truc !!). Et, Antoine, notre brave flic, peine à comprendre le mobile de ces massacres…

Le lieu, enfin, celui qui tient le haut du pavé, « The place to Be »: l'hôtel Ferdinand ! Outrageusement luxueux tout de rouge décoré du sol au plafond. Pas n'importe quel rouge, non, celle du titre, celle qui rappelle la couleur du sang versé par le premier propriétaire de l'établissement. Un massacre. Celui de toute sa famille. Tous excepté Richard, le petit dernier, sauvé in-extremis par la police.

Même après sa réouverture trente ans plus tard par le fameux rescapé de la tuerie l'hôtel traine toujours cette maudite réputation. Beaucoup de mystère entoure ce lieu et autant de rumeurs qui en font sa publicité.

Les ragots parlent de clients suicidés, de folie suite au séjour dans l'une des ailes de cet hôtel, l'aile Nord, strictement privée où l'on n'entre que sur carton d'invitation du directeur lui-même, dûment livré en main propre par l'émissaire de ce dernier. Nul ne connait les critères de sélection. Tout n'est que fantasmes et suppositions…. C'est une légende urbaine. Là où planent les plus folles rumeurs. Mais qui attire malgré tout et attise les convoitises et les curiosités (malsaines ?).

Ici, le bâtiment est carrément personnifié, il tient le rôle entral. le reste n'est que fioriture. Ou on veut nous le faire croire ? Qui est réellement qui en fait ? Dans quelle mesure l'hôtel agit sur la vie des personnages, leurs actes, leurs travers ? Ne sont-ils que des pantins, des marionnettes ? de qui ? Ne serait-l finalement qu'un outil qui dessert des desseins bien plus sombres et fous qu'on ne peut le penser?

Donc, disons-le clairement : ce roman est une réussite et coche sans exception toutes les cases du thriller.

Alors pourquoi me reste-t-il une réticence sourde ? Mon ressenti reste bizarre, une impression diffuse mais tenace de malaise. Ça m'a fait le même effet en lisant « Hell.com » de Patrick Senecal (pas du tout sur le même sujet, quoique…). Surement dû à l'atmosphère pesante, poisseuse et glauque. Claustrophobique (nouveau mot inventé je crois – par moi ??). Gaspard le majordome, m'aurait-il filé trop de sueurs froides ?

Je ne saurais pas dire exactement. Pourtant, j'en lis des thrillers bien « hard ». Des situations tordues à souhait, des cas psychologiques inimaginables, du sang, des larmes, de la violence, des meurtres en veux-tu en voilà. Alors quoi ??

Voilà, justement, c'est tellement bien décrit que des jours et des semaines après, je ressens encore ce profond malaise. Et je n'aime pas rester « sous emprise ». Être dans l'ambiance pendant la lecture es une chose. S'en extraire c'est bien aussi pour pouvoir passer à autre chose. Si c'est resté ancré, c'est que quelque chose m'a dérangée. Mais c'est du ressort de l'inconscient… et comme c'est un ressenti très « personnel », je ne me base par là-dessus pour noter la lecture puisque le but du livre est bel et bien atteint.

Le problème réside dans le fait, à mon sens, qu'un livre reste accrocheur quand on a de l'empathie pour un ou des personnages qui l'anime ou qu'on arrive à s'y identifier. Mon problème à moi, c'est que je ne pouvais pas ressentir d'empathie pour un lieu, encore moins m'y identifier. le malaise et le vertige perçus ont neutralisé ma curiosité.

Donc, petit récap. : 1 étoile pour la volonté (et la capacité) d'écrire ainsi que la fluidité du récit ; 1 autre pour le suspense savamment mené, 1 autre pour Elliot et son histoire qui m'a touchée, ½ de plus pour l'ambiance que l'auteur a su créer (même si c'est ce qui m'a gênée) et enfin une autre ½ pour le final qui est intéressant, un peu grandiloquent à mon goût mais surprenant. On arrive donc à un total de 4/5, ce qui signifie que c'est un excellent thriller ! Bravo !

D'ailleurs je n'hésiterai pas à lire un autre titre de ce même auteur pour voir….

Et.... merci à ceux qui auront eu le courage de lire jusqu'au bout (à moins qu('ils n'aient sauté du premier au dernier paragraphe :-)). Je ne sais pas faire court....
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Bonjour,
Voici “Cinabre”de Nicolas Druart. J'ai adoré ce thriller redoutable et machiavélique. L'auteur nous emmène dans La ville rose où nous découvrons un hôtel mythique très chic et luxueux, l'hôtel Ferdinand, qui a accueilli dans le passé un drame terrible. Témoins d'un quadruple homicide, les murs continuent à alimenter une réputation mystérieuse. Un infirmier va tenter de retrouver un ami disparu après une visite dans l'hôtel le personnage principal est fort bien travaillé, attachant et émouvant. Ses terrifiantes angoisses prennent racine dans une atmosphère sombre, anxiogène et énigmatique. L'auteur m'a séduite à nouveau muni d'une intrigue brillante aux rebondissements époustouflants et glaçante par certains aspects hyperréalistes. Un excellent thriller à découvrir au plus vite !
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Un hôtel où il se passe d'étranges phénomènes et des attaques sauvages d'inconnus en plein centre ville de Toulouse, voilà les ingrédients de ce roman palpitant qu'on ne lâche plus une fois commencé.
Un infirmier va disparaître après avoir soigné une patiente à l'hôtel Ferdinand, qui a très mauvaise réputation depuis que l'ancien propriétaire y a massacré sa famille il y a plus de 30 ans.
Son collègue et ami va donc tenter de savoir ce qui lui est arrivé et ce ne sera pas sans danger.
Parallèlement à cette disparition, nous allons suivre le quotidien des policiers chargés de comprendre pourquoi des personnes ont été mutilées ou assassinées, de jour comme de nuit, en plein centre-ville sans aucune raison apparente.
Et si tout était lié à cet hôtel maudit ?
J'ai beaucoup aimé ce roman qui ne nous laisse pas un instant de répit et se dévore à toute vitesse, même si pénétrer dans les secrets de cet hôtel est assez effrayant.
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critiques presse (1)
LePoint
24 août 2022
Comme dans L'Enclave, du même Druart, le flirt avec le fantastique joue joliment avec nos nerfs, vite à vif de tant de mystères.
Lire la critique sur le site : LePoint
Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
De nos jours, les êtres humains passent leur temps à se juger. C'est le mal du siècle. Aujourd'hui, vous êtes juge pour tout et n'importe quoi. Il existe les jugements standards. le sexe, la couleur de peau, la religion, le style vestimentaire, l'orientation sexuelle ; mais, ces dernières années, cette liste a augmenté de façon exponentielle. Désormais vous pouvez être jugé sur votre régime alimentaire, votre empreinte carbone, l'endroit où vous faites vos courses, si vous commandez sur Internet. Et, comble de la bêtise, vous pouvez même attribuer des notes. Nous sommes dans une culture de jugement et de notation. On juge. On note. Vous pouvez noter le film que vous avez vu au cinéma, le dernier bouquin que vous avez lu, mais aussi le restaurant où vous avez mangé la veille, le coiffeur qui vous a coupé les cheveux, le médecin qui vous a examiné, l'hôpital qui vous a soigné. Vous pouvez même demander à vos proches de noter le service funéraire qui s'occupera de vous.
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« »- De nos jours, les êtres humains passent leur temps à se juger. C’est le mal du siècle. Aujourd’hui, vous êtes jugé pour tout et n’importe quoi. Il existe les jugements standards : le sexe, la couleur de peau, la religion, le style vestimentaire, l’orientation sexuelle ; mais, ces dernières années, cette liste a augmenté de façon exponentielle. Désormais vous pouvez être jugé sur votre régime alimentaire, votre empreinte carbone, l’endroit où vous faites vos courses, si vous commandez sur Internet. Et, comble de la bêtise, vous pouvez même attribuer des notes. Nous sommes dans une culture de jugement et de notation. On juge. On note. Vous pouvez noter le film que vous avez vu au cinéma, le dernier bouquin que vous avez lu, mais aussi le restaurant où vous avez mangé la veille, le coiffeur qui vous a coupé les cheveux, le médecin qui vous a examiné, l’hôpital qui vous a soigné. Vous pouvez même demander à vos proches de noter le service funéraire qui s’occupera de vous. »
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Du pur bonheur, avec Cinabre, Nicolas signe incontestablement l’un des thrillers de l’année.
Dès les premières pages ce livre vous hypnotise complètement. Après avoir été prisonnier de « l’enclave », me voilà cette fois envoûté par « l’hôtel Ferdinand ».
L’histoire est menée d’une main de maître, la plume est agile, minutieuse et délectable. L’angoisse est au rendez-vous et l’ambiance de certains passages vous fera frémir la colonne vertébrale et dresser quelques poils sur les bras.
Dévoré d’une traite, cette histoire est sans faille et l’intrigue est parfaite. Tout est bon, les personnages, les lieux, le rythme et le dénouement.
Certains diront qu’il y a du Stephen King « Shining » et du Tarantino « Kill Bill » dans ce bouquin, moi je pense qu’il y a simplement du Nicolas Druart, un très grand auteur qui, livre après livre s’affirme comme un auteur de talent.

Alors réservez vite une chambre à l’hôtel Ferdinand !!!
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La justice se devait d'être impartiale, régie par des lois et appliquée par une institution compétente. Aucun être humain, à lui seul, ne disposait d'un droit de vie ou de mort sur l'un de ses semblables. Telle était sa conception du système judiciaire. Ce n'était certainement pas l'œuvre d'un individu marginal qui agissait de façon arbitraire. Le tueur de la place Occitane était un bourreau. Un assassin. Ni plus ni moins. Depuis la nuit des temps, les êtres humains justifiaient leurs actes criminels au nom d'une cause, d'une idéologie ou d'une religion. La vérité, d'après Antoine, se révélait beaucoup plus simple. Les hommes tuaient parce qu'ils aimaient ça.
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- De nos jours, les êtres humains passent leur temps à se juger. C'est le mal du siècle. Aujourd'hui, vous êtes jugé pour tout et n'importe quoi. Il existe les jugements standards : le sexe, la couleur de peau, la religion, le style vestimentaire, l'orientation sexuelle ; mais, ces dernières années, cette liste a augmenté de façon exponentielle. Désormais vous pouvez être jugé sur votre régime alimentaire, votre empreinte carbone, l'endroit où vous faites vos courses, si vous commandez sur Internet. Et, comble de la bêtise, vous pouvez même attribuer des notes. Nous sommes dans une culture de jugement et de notation. On juge. On note. Vous pouvez noter le film que vous avez vu au cinéma, le dernier bouquin que vous avez lu, mais aussi le restaurant où vous avez mangé la veille, le coiffeur qui vous a coupé les cheveux, le médecin qui vous a examiné, l'hôpital qui vous a soigné. Vous pouvez même demander à vos proches de noter le service funéraire qui s'occupera de vous.
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