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C'est une livre qui me laisse perplexe.
J'ai beaucoup aimé l'histoire, même si la fin est très inattendue, sort des sentiers battus et n'a pas été à mon goût (mais cela est très très subjectif). Les personnages sont hauts en couleurs, les scènes noires et sanglantes et le récit très bien construits (même si certains flash-back sont un peu déroutants).
Cependant, j'ai trouvé l'écriture difficile. Je n'aime pas du tout les écriture style ordinateur où on écrit en majuscule lorsqu'on parle fort, ou encore écrire les accents vocaux (comme l'accent marseillais) ou les tics de langage (allonger certaines voyelles etc...). je trouve que ça rend la lecture compliquée et ne sert pas au récit. de plus, j'ai trouvé que le nom des personnages étaient ridicules même si j'ai bien compris que cela faisait partie du "style". Enfin, j'ai trouvé que le discours des personnages n'était pas du tout réaliste, des insultes à tout va sans grande crédibilité, à croire que les gens passent leur temps à mal se parler.
Bref, je pense qu'il plairait aux fans du style, mais n'est pas pour tout public.
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Ce roman est un ovni, il est complètement différent des autres que j'ai pu lire. C'est un mélange de thriller, de conte horrifique, de comédie, de boucherie, un brin politique aussi et bien d'autres choses.

Autant sur le papier, il a tout pour me plaire, autant dans la réalité je n'ai pas du tout accroché. Il y a énormément d'humour dans le style. Les jeux de mots sont nombreux (d'ailleurs j'ai adoré les titres des chapitres qui sont super bien trouvé), ils se tirent tous dans les pattes mais chaque fois avec humour, il y a des petites insultes, des retournements de situations un peu clownesque,... Mais pour moi c'était trop. J'ai trouvé le début drôle et original et puis ça été vraiment trop et tout le temps donc je me suis vite lassée. Mais je sais que beaucoup trouverons cela génial.

L'histoire est très originale et comme cela touche aux métiers liés aux livres, c'est encore plus prenant (surtout quand on reconnaît ce qui a inspiré les noms ou éléments de l'histoire). Malgré tout, on parle aussi beaucoup de ce qui touche à la médecine (ah bah oui il est médecin légiste vous allez me dire) mais aussi à la police et un peu au monde politique.

L'auteur raconte à la fin, les circonstances d'écriture du roman et ça, ça fait un brin flipper mais ça ajoute de l'épaisseur à l'histoire qui au final se révèle sanglante et touche à un des principes fondamentaux de l'être humain (et peut-être d'autres choses 😉).

Petit bonus quand on a lu au moins le premier tome de Dieu 2.0, on retrouve des clins d'oeil.

Donc voilà, beaucoup de points positifs malgré que ça n'ait fonctionné avec moi donc, a vous de vous faire votre propre avis...
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" Curieuse ironie : battre à coup d'oxygène, des gens qui, pourtant, ne manquaient pas d'air."

Ce livre est aussi détraqué que la météo de ce premier avril, et, ce n'est pas une blague.

Le temps d'attraper le scalpel et c'est parti pour la dissection. La première chose que l'on peut constater c'est que ce livre est un ovni et qu'il n'a rien de politiquement correct.

On se retrouve face à des cadavres franchement dégueux qui tuent à coup de tout et n'importe quoi après avoir mangé un livre jaune poussin... Si si je vous assure.

En dehors de cette course à l'impossible et des descriptions particulièrement détaillées des différents meurtres, on se retrouve en contact avec un humour particulièrement prononcé. Petit conseil, lisez les noms à voix haute, ça vaut la peine, certains sont de vraies pépites comme notre cher Alfonse Danlta !

J'ai trouvé que toute la première partie du récit était écrit d'une plume rapide, précipitée qui colle bien à la dynamique. La fin est beaucoup plus recherchée tout en étant fluide et agréable. Cette fin d'ailleurs ! Je me suis demandé tout le livre où j'allais atterir. Eh bien la destination est surprenante mais en même temps assez drôle et touchante. C'est un livre à découvrir, on passe de bons moments. Par contre il faut parfois un estomac bien accroché... Âmes sensibles, vous voilà prévenues !

Heureusement que tous les médocs n'engendrent pas une imagination aussi débridée, j'aurais presque peur de prendre mon sirop pour la toux !

Sur ce... MEEEEUUUUAAAARRRRRRHHHHHH!!!!!!!
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= Un légiste pas comme les autres ! =

Damien Hachette, jeune légiste vient d'obtenir le poste de chef à l'institut médico-judiciaire.
En parallèle, il est écrivain.
Jusque-là rien de plus banal. Jusqu'au jour où sans le savoir il va devoir autopsier la personne à qui il a dédicacé son 77éme exemplaire de son premier roman.
Evénement qui pour lui sera le début d'une histoire tout à fait étonnante et le mot est faible !

Vous recherchez un thriller original, surprenant et bien celui-ci est fait pour vous, oui, vous-là qui me lisez.
La 4éme de couverture tient toutes ses promesses et c'est peu dire.

Un médecin légiste brut de décoffrage, tant dans son langage que dans ses actions qui m'a beaucoup plus.
‘‘Rhaa les morts, des tortionnaires, pires que les patrons des multinationales. Ils ont coché l'option repos éternel, mais font bosser les autres sans relâche en se pointant à pas d'heure.
Arrêtons de râler. Mon client ne sera plus jamais pressé, au moins ais-je tout mon temps…'''

L'auteur va utiliser dans ce thriller un style original, non seulement pour son histoire, mais aussi dans sa construction. Certains mots sont mixés entre eux, les chapitres sont cours et le style très fluide.

Des personnages entiers et biens construits, tant psychologiquement que dans leur mode de vie, des personnages bien évidemment très originaux.

Vous aurez aussi droit à des scènes assez gore. le légiste ‘‘farfouillant'' dans le corps des morts tout en utilisant un langage contraire à la situation sérieuse. Ce qui a pour effet de rendre les scènes marrantes tout en gardant en mémoire la scène gore.

Un thriller complètement déjanté, drôle et complètement en décalage avec la réalité de l'histoire.

Une intrigue bien soutenue, sans blanc, un véritable page-Turner.
Une plume que j'ai énormément aimée et comme le dit la 4éme de couverture : ‘‘Attention, ovni littéraire''.

Un gros coup de coeur pour moi, que je recommande sans retenue à tous les amateurs de nouveauté et d'originalité. A ceux qui aiment être captivés du début à la fin par un thriller érotiquement surprenant.

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Damien Hatchett, jeune légiste à l’Institut Médico-Judiciaire à peine sorti du moule et encore pas tout à fait cuit sur les bords (tout ça pour dire qu’il n’a que 34 ans), a déjà vu passer du macchabé. Du grand, du petit, du entier, du en morceaux. Mais rien ne le préparait à ça. Ça, c'est un de ses clients allongé sur sa table froide qui a eu la délicieuse idée de manger ce qui semble être un des 77 exemplaires d’un de ses bouquins. Un exemplaire dédicacé.
Ah, au fait, Damien est aussi écrivain à ses heures perdues.
Médecin, écrivain, ça me rappelle quelqu’un ! Mais j’ai comme un doute affreux.
Le livre ! Revenons-y. Et quel livre.
77 Assassins, se révèle dangereusement drôle. Après avoir joué dans la cours de l’anticipation avec une sacrée trilogie, et un ouvrage digne d'intérêt sur la médecine du futur, Henri se vautre dans l’hilarité mortelle avec une poilade insolente.
Caché derrière Hatchett, je suis parti dans une descente politiquement très incorrecte mais jouissive. J’ai mis les deux pieds dans un univers barré et saturé d’irrespect. Que ça fait du bien en cette période morose et trop sérieuse. Ce bouquin vaut tous les opiacés du monde. C’est en une grande gerbe foutraque, que j’ai suivie entre deux éclats de rire, les frasques de M. Yanopeku Kanyakaka ou de Marc Du Bonbouquain mais surtout la longue litanie de victimes, dépouilles, cadavres et autres défunts.
Quand la littérature se venge et qu’elle s’allie à une imagination féconde, ça éparpille de la substance organique à tout va…
C’est avec une excitation non contenue, que j’ai bouffé les pages de ce livre. Au sens figuré. L’autre est risqué. Ils sont plusieurs à avoir bavé une bouillie blanche avant de voir leur avenir se raccourcir comme Marie Antoinette en arrivant Place de la Concorde le 16 octobre 1793. L’aliénation du lecteur va de pair avec la divagation, que dis-je, le délire, la douce folie d’un auteur qui a décidé de faire fi des limites, de se jouer d’une absence totale de raison pour aller au bout de ses envies. Je glousse, tu te bidonnes, il se marre.
Alors oui, 77 Assassins ne se sera sans doute pas sur la liste des nominés lors des prix de la rentrée. Je le regrette, cela aurait soufflé une bouffée d’oxygène saturée d’opioïdes dans quelques cercles visqueux. Car c’est bien la première fois qu’une ingestion de substances psychotropes se fait par voie littéraire.
Oui, bon Dieu, ce doux déséquilibre manié avec frénésie, nous égare dans un monde absurde, une histoire de vengeance truffée de bons mots.
A quand le remboursement par la sécu d’une pharmacologie éditoriale ? Car cela embaume le quotidien d'un humour sans borne.
Rien ne nous est épargné. Pas même les jolis petits mammifères carnivores de la famille des Félidés qui truffent nos pages de réseaux sociaux et que certains aimeraient voir broyés à grands coups de moissonneuse-batteuse. De l’irrespect vous-dis-je ! Enfin, un brin de liberté pour certains d’entre nous.
Les personnages d’Henri, pardon de Damien, sont cruellement burlesques. Personne n’aimerait être à leur place. Toutefois, s’ils ont chacun un pet au casque à moins que cela ne soit l’auteur, ces individus partagent un point commun. On ne s’y attache pas des masses car ils ont la fâcheuse tendance à devenir des victimes à leurs corps défendant. Personne ne semble vivre très longtemps au gré des pages. Et les raisons de mourir, sont… à mourir de rire.
D’un point de vue scientifique, cet opus est psychostimulant. Chaque chapitre agit sur le système nerveux. Il provoque une humeur positive. Si cela ne fonctionne pas, c’est que le sujet est d’ores et déjà perdu pour la faculté. Je dénie toutefois, toute irresponsabilité à une potentielle dépendance psychique et psychologique ainsi que la moindre céphalée.
Enfin, j'avoue, j'admets, je concède, je confesse, Henri Duboc est un ami. Qui oserait dire que je ne suis pas impartial ? Oui, je suis débordant d’une affection ruisselante pour ce garçon talentueux, car en plus, il sait me surprendre et raviver mes souvenirs en évoquant la rue de la Pinterie à Fougères.
Bref, MMMEEUUURHHHA !

Lien : https://nigrafolia.fr
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"Thriller qui fait rire et frissonner dans les transports en commun", totalement inclassable, je découvre 77 Assassins sur un marque page savamment caché dans la tranche d'un autre livre de chez Beta, L'Étoile d'Orion d'Aymeric Janier (que l'on salue par ailleurs). Curiosité attisée dès les premières lignes du résumé, tinté d'un peu de chauvinisme médical (comment passer à côté des livres du Dr Duboc), la cagnotte bouquin raisonne en gling gling de pièces qui s'entrechoquent (ou plutôt le bruit de mes doigts qui composent fiévreux le code de ma carte bleue). le livre trainaille un an (plutôt deux) dans la pauvre bibliothèque Billy qui faseye sous le poids des manuscrits non lus (bientôt une centaine, c'est la décadence), mais sa couverture jaune me rappelle à l'ordre cet été. J'ai besoin de drôle, de sensas et de loufoque ; 77 Assassins répond avec de l'absurde, du fracas et de la satire qui picote (tout le monde en prend un peu pour son grade).
Les collègues littéraires m'ont bien prévenu : ça va décoiffer sévère, ça va partir en vrille et tu n'es pas prête pour ce qui t'attend. Bon, ils ne m'avaient pas menti. Un joli teasing qui décrit bien faiblement la folie littéraire de 77 Assassins, roman noir qui raconte sur fond d'humour huluberlhusse (celui-là il est cadeau) la vie bien tranquille rangée (enfin pour environ deux pages, après ça se corse) de Hachett, l'écrivaillon accessoirement médecin légiste, marié et papounet, une baby-sitter qui bave et surtout, un premier bouquin qui sort des tréfonds de l'enfer. Enfin je ne vous en dis pas plus, mais d'une façon mystérieusement mystérieuse, le dernier acquéreur d'Octet Noir se retrouve sur la table d'autopsie de notre cher Damien (là, comme vous avez déjà lu le résumé, vous vous dîtes elle radote, mais je préfère me dire que vous êtes attentifs).
De là commence la plus folle aventure que vous lirez (enfin que j'ai lu quoi mais on peut extrapoler un peu non ?). Sous couvert de jeux de mots plus pires les uns que les autres (charmants, au demeurant), d'une vulgarité potache et surtout d'un talent incomparable pour me faire mourir de rire dans des situations les plus cocasses (il suffit de dire prout liquide et vous me perdez cela dit), Hachett nous raconte l'enquête autour de la mort (des morts ehe, faudra lire le livre pour en savoir plus) qui tourne autour de lui. Une mystérieuse bouillie blanche, un papier jaune, des connaissances qui deviennent folles, un intestin cordelette et une scène apocalyptique dans un bloc opératoire. Vous avouerez volontiers que ça donne envie de découvrir le fin mot de l'histoire (ou le dernier chapitre ahahahah - oui je m'emballe pardon je souffle un coup).
Au delà de tout ce que j'ai pu dire au dessus, et même si certain trouveront le style parfois "lourdeau" ou "caricatural", Henri Duboc nous offre comme d'habitude un travail d'écriture gigantesque, réfléchi, talentueux (insérer un autre superlatif, vous avez saisi) et qui sort totalement des sentiers battus. C'est débordant d'originalité et ça vous fera passer un très bon moment (même s'il vous faudra parfois retenir un - des - hoquet de dégoût). Alors, vous reprendrez bien un peu de bouillie blanche pour la route ?
Lien : http://thereadingsession.fr/..
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Dans quoi j'ai mis les pieds, moi encore ? Dans quelque chose de complètement barré, complètement loufoque, complètement WTF.

L'imagination de @henri_duboc_auteur est… franchement, je ne sais pas si on peut la décrire. Ce qui est sûr, c'est qu'il a une grande imagination, qui part dans tous les sens. Et en plus de ça, il réussit à nous prendre par la main et nous embarquer avec lui dans un univers loufoque sans qu'on ne veuille arrêter le voyage.

Je me suis demandée d'abord si on allait sombrer dans le fantastique, puis dans l'horreur. C'est dans l'horreur, pas de doute.

En fait, le livre m'a fait penser à un film comme Evil Dead. Il y a de l'horreur, du gore, mais on ne peut pas s'empêcher de rire malgré tout. Il y a un côté vraiment défoulatoire dans tout ça.

J'ai d'ailleurs été impressionnée par les scènes plus sérieuses où l'on assiste à de véritables massacres. C'est super bien écrit, bien décrit, on visualise le tout sans soucis, on grimace devant son livre… c'est au top !

Mention spéciale aux nombreux jeux de mots, jeux de noms… Franchement les blagues pourries c'est un peu ma came, et j'ai ricané tout du long grâce à ça.

Quant à la plume, elle peut surprendre au début, mais elle a un côté très dynamique qui fait que l'histoire fil à une vitesse folle !

En gros, je recommande cette lecture, mais attention, c'est spécial et ça peut ne pas plaire à tout le monde !
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Alerte coup de coeur : à la fois un livre drôle, fantastique, policier , décalé, original...

Un auteur qui devient connu ,mais qui est également médecin légiste, délivré dans les cadavres une drôle de bouillie blanchâtre... Mais de quoi s'agit-il ? le protagoniste s'interroge jusqu'au moment où il se rend compte que cette bouillie est en réalité don premier roman . Pourquoi ? Comment ?

Un livre bourré de jeux de mots que j'ai adoré ! J'ai fait la découverte de la plume d'Henri Duboc qui est très originale et qui m'a donné envie de lire d'autres de ses ouvrages !

Lisez 77 assassins !

Vous l'avez lu ? Il vous tente ?
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En préface : l'auteur tient à remercier son colon et sa vessie. Si ces deux organes n'étaient pas tombés malades un hiver, l'auteur n'aurait jamais eu le temps nécessaire ni reçu les médicaments ad hoc pour écrire un livre aussi fou.

Bon et bien, c'était le seul moment où j'ai sourit. Ce roman présenté comme drôle ne l'est pas. Ou du moins, son humour m'est passé très haut au dessus de la tête.
Des jeux de mots en veux-tu en voilà m'ont menée à l'overdose au bout du premier chapitre. Vous connaissez l'adage trop de trop tue le trop ? On est en plein dedans. A trop en faire ça n'est pas drôle du tout et lassant. Même les personnages ont des pseudo improbables sur lesquels le protagonistes fait biensur plein de jeux de mots. Bouton off ? J'ai vraiment du me faire violence.

Difficile dans ces conditions d'avancer. Et l'intrigue ne m'a pas aidée avec des scènes que j'ai trouvé grotesques et qui m'ont fait lever les yeux au ciel. Je suis désolée, je n'aime pas descendre les romans. Je suis complètement passée à côté. Certains l'ont aimé et tant mieux. Je pense qu'il faut un public particulier et surtout AVERTI parce qu'entre la couv, le résumé et l'intro je m'attendais à autre chose.


Lien : https://lireoudormir.wordpre..
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En voilà une lecture complètement dingo !! Henri Duboc a une imagination qui au premier abords peut paraître totalement dérangeante voire loufoque et au pire on se pose des questions sur sa santé mentale ! Il faut dire que Henri Duboc met le paquet et il ne se prive à aucun moment de titiller son lecteur. Il instille avec une aisance sans faille une dose d'humour qui bien évidemment ne s'arrête pas au premier degré.


Thriller et rire, en voilà un mélange détonnant dans un paysage littéraire borné ! Et voici les raisons pour lesquelles vous allez craquer :
1
Henri Duboc ne connaît aucune limite. Une plume aussi dérangeante que totalement sensationnelle qui déroge à toutes les règles induites par la littérature dite classique. Henri Duboc balaie d'un coup de baguette magique les codes et se les approprie d'une manière hallucinante ! de l'ironie en pagaille, de l'humour noir à vous chauffer les zygomatiques, et un personnage …. non …. mais attendez… j'ai beau cherché (et pour tant j'en ai lu des bouquins) … un personnage hors du commun et encore s'est bien faible pour le décrire ! Pour en revenir à Henri Duboc et son formidable et admirable thriller hors compétition, si je devais vous le comparer c'est une dose de glauque dans le style de Sire Cédric et pour le reste …. ce n'est que du pur et dur Henri Duboc !


2
Damien Hachett (on prononce Ha(t)chett) est un drôle de trublion. Médecin légiste et auteur à ses heures perdues, Damien est un personnage qui vous désarçonne à la première rencontre. Mais quel est donc cet énergumène ? On est loin du médecin légiste caricaturé par une silhouette lasse, sans un cheveux sur le crâne et un chapeau par la même occasion, et des yeux habillés de lunettes hyper immondes, sans oublier cette blouse totalement ridicule qui vous repousse dès vos yeux posés dessus. Non, Damien c'est une lumière dans les ténèbres de la morgue. C'est de la joie dans la douleur. Adepte des répliques bien senties, il n'en manque pas une, pour glisser des piques à mourir de rire. Il est juste mortel (sans jeu de mots !). Un anti héros totalement attachant, j'en voudrais bien un pour mes jours déprime ! Damien Hachett voit sa vie basculée dans une catastrophe apocalyptique et monstrueusement merdique « Nom d'un prout liquide ! » quand les morts s'agglutinent.


3
Une intrique aussi bien ficelée que du saucisson ! Henri Duboc vous entraîne dans une folle aventure où les cadavres remplis par une bouillie blanche s'alignent dans les couloirs des morgues. Où des humains totalement déments et zombifiés mettent un chaos sans pareil. Et un vilain méchant insoupçonnable ! Pourtant Damien est le dénominateur commun a tout ce bazar, et c'est sans cape et sans collant qu'il va devoir affronter un redoutable adversaire.


4
Des scènes hilarantes, des scènes qui font flipper, des scènes cauchemardesques, des scènes où il faut accrocher son coeur et des rebondissements qui m'ont entraînée dans un thriller indéfinissable. Il fout autant les jetons qu'il fait rire.


5
Il dérange, il turlupine et il fait peur ! 77 ASSASSINS est clairement un Objet Littéraire Non Identifié et je rajouterais même un sacré PAGE TURNER !



Je vous recommande et je vous recommande et surtout n'ayez pas peur de pousser vos limites
Lien : https://lesmisschocolatinebo..
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