- Je ne vois pas ton fils...
- Mon fils?... Il est le tien aussi, César... Ne l'oublie pas.
Sois ferme, mon fils. Le monde ne te fera pas de cadeaux. Prend ce que tu peux avant de te laisser prendre.
Il vaut mieux perdre sa tête que son orgueil.
- Ici, il s'amollit. Alors que son coeur doit se bronzer.
- Son coeur?... Tu parles de coeur, Agrippine?... Sais-tu donc ce que c'est?...
- Rassure-toi! Le mien bat aussi! Mais au rythme que je lui impose. Et il n'a pas le droit à la parole!
C'est très vaste à étreindre, le pouvoir. Il ne reste guère de place pour le reste...
- Qu'attends-tu, toi, du monde?
- Qu'il m'écoute! Qu'il sache quel grand acteur, quel poète je serai!
- Le monde n'est qu'une scène prête à t'entendre, cela ne tient qu'à toi.
- Et dois-je faire pour cela?
- Mesure ton ambition à celle des divinités. Ne recule pas devant tes possibilités, la crainte, la pusillanimité des hommes... Toi aussi, tu seras un dieu... si tu le désires vraiment.
Ils s'accrochent à la vie. Il est donc si dur de partir même lorsqu'on n'est rien...
Elle aime le pouvoir. C'est très vaste à étreindre, le pouvoir. Il ne reste guère de place pour le reste...
Néron a 17 ans. Le meurtre commis par sa mère vient de le placer à la tête de la plus grande puissance au monde.
- Qu'attends-tu, toi, du monde ?
- Qu'il m'écoute ! Qu'il sache quel grand acteur, quel poète je serai !
- Le monde n'est qu'une scène prête à t'entendre, cela ne tient qu'à toi.