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Murena tome 4 sur 11

Philippe Delaby (Illustrateur)
EAN : 9782871294573
48 pages
Dargaud (14/09/2002)
4.23/5   354 notes
Résumé :
Rome, an 58. L'ombre des crucifiés s'étend sur l'empire tandis que tout Rome bruisse de rumeurs. Néron, le nouvel empereur aurait fait empoisonner son demi-frère, Britannicus. Agrippine, pour rentrer en faveur auprès de son fils serait prête à lui ouvrir sa couche. Néron n'aurait de pensées que pour Acté, la belle prostituée qu'il a arrachée à Pallas l'affranchi. Au palais justement, Néron charge Acté d'annoncer à Murena qu'il est pardonné et que rien ne s'oppose à ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (53) Voir plus Ajouter une critique
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« Rome est un gouffre qui avale tous les bruits de la terre. »
Un quatrième tome saisissant. Parce qu'il y a quelqu'un de trop au sommet de l'Empire, la lutte fratricide entre Agrippine et Néron aura bien lieu. Un combat de géants qui résonne encore de nos jours.
Chacun utilise ses propres armes pour triompher. La première emploie le charme et la perfidie ; le deuxième, la force brutale.
En faisant tuer sa propre mère, sommes-nous bien sûrs que Néron a remporté la partie ? Car Agrippine a une dernière carte dans sa manche qu'elle abattra quand elle se trouvera dans les limbes : la sulfureuse Poppea sera sa vengeance posthume.
Néron apparaît dans toute sa folle complexité. Il est excessif en tout : dans sa naïveté, sa cruauté, son désespoir, ses amours… Les Dieux viennent lui rendre visite dans sa solitude abyssale et lui montrent ce coucher de soleil qui embrase le ciel…
Avec lui tout peut encore basculer dans le sublime, le grandiose, ou bien l'effroyable. Néron est à la croisée des chemins.
Et pendant que Rome est suspendue aux lèvres de son jeune Empereur, le pas terrible des légionnaires continue de retentir sur le monde.
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Ainsi s'achève, avec ce quatrième tome, le premier cycle de la série Murena. Un second cycle suivra mais je ne sais pas encore s'ils l'ont ou pas à la médiathèque dans laquelle je m'approvisionne en bandes-dessinées...Suspense, donc !

Ici, les complots ne cessent de se multiplier et je crois que les deux principaux qu'il faille avant tout retenir est celui que, d'une part, prépare Néron contre sa mère (il a compris depuis longtemps qu'Agrippine était une femme avide de pouvoir et prête à tout pour cela, jusqu'à amener son propre fils dans sa couche) et d'autre part celle que cette-même mère (Agrippine) fomente contre l'Empereur (Néron) afin de le conduire à sa perte. Vous l'aurez donc compris, il y a vraiment une haine inimaginable entre ces deux êtres et tout cela pourquoi ? Pour être à la tête de Rome tout simplement.
Acté, la maîtresse officielle de Néron, a une très bonne influence sur celui-ci car elle l'incite et réussit à la faire se réconcilier avec celui qui fut jadis l'un de ses meilleurs amis, Lucius Murena. Elle apprécie beaucoup ce dernier et pense que, même s'il n'est animé que par la vengeance de sa mère, il a néanmoins une âme pure.

Des têtes tomberont dans ce quatrième tome mais lesquelles ? Je ne voudrais pas vous en dire trop mais sachez qu'une tête peut tomber au sens propre tout comme au sens figuré, tel en est le parfait exemple lorsqu'une femme fait, selon l'expression, "perdre la tête" à un homme en le rendant fou d'amour pour elle et ainsi pouvoir le contrôler à sa guise. Ça y est, j'ai réussi à éveiller votre curiosité ? En tout cas, je l'espère car cette série vaut vraiment la peine, autant pour tous ceux et celles qui sont passionnées d'Histoire que pour les autres, que l'on s'y attarde. A découvrir !
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"Alea jacta est", comme disait César ; les dés sont jetés, et l'étau se referme, autour de bien des personnages, dans ce quatrième tome de "Murena", qui vont devoir affronter leur tragique destinée.
L'étau se referme, et le titre exprime bien ce qui va se passer dans ce tome : la mort de certains des personnages les plus importants. Et c'est toujours très bon : dessiné superbement par Delaby, servi par un scénario solide inventé par un Jean Dufaux au sommet de son art, des personnages forts, une peinture tout à fait passionnante et détaillée de la Rome antique, une précision d'orfèvre, nous livrant ainsi la suite d'une histoire forte, qui ne laisse pas indifférente.
Cette peinture de la Rome antique, pose beaucoup de questions sur la nature humaine, la condition humaine, et le fait politique.
Mais c'est surtout une grande BD historique, traversée par un souffle épique, et tragique, de telle façon qu'elle ne peut laisser personne indifférent. Cette bande dessinée aborde des thèmes universels, avec une intelligence rare, et sa peinture, tragique, de la Rome antique et de l'évolution de ces personnages, ne peut pas indifférer.
Un très beau quatrième tome, virtuose, comme les précédents !...
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An 58 de notre ère.
Rome, la métropole aux 7 collines domine le monde.
Banni de la cour de Néron, Lucius Murena a trouvé refuge chez Patrone, dont la belle esclave finit par lui remonter le moral. L'empereur Néron est fort occupé à maintenir son autorité sur le sénat. Des rumeurs d'inceste entre sa mère et lui viennent salir l'image du Dieu parfait qu'il tente de se donner. Enfin, une nouvelle religion émerge dans ce climat délétère. Un poisson en est le symbole.

Le scénario oscille entre la romance de Néron et Acté et les scènes de combat des gladiateurs. le sexe et la violence règnent sur Rome. Les tentatives d'Aggripine pour séduire son fils sont assez explicites dans les dessins et le scénario. Ce qui se murmure entre les murs du sénat nous est montré par les auteurs. On en vient presque à applaudir le parricide.

L'intrigue politique prend ainsi une nouvelle tournure. L'épisode nous laisse avec Néron, enfin seul pour tenir les rennes du pouvoir. Néanmoins, une nouvelle menace pointe déjà sous les traits de Poppé, une jeune noble, déterminée à profiter de l'empereur pour ses propres ambitions.
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Le Cycle de la Mère se termine avec Ceux qui vont mourir..., quatrième tome de la série Murena, titre bien choisi tant la mort et les combats de gladiateurs, auxquels cette expression renvoie, sont au coeur de l'intrigue de ce chapitre de la vie de Lucius Murena et de l'empereur Néron.

Ce dernier tome conclut donc un cycle centré autour de la place grandissante d'Agrippine dans les arcanes du pouvoir impérial à Rome. Par là-même, on nous offre un véritable péplum bourré d'action, de lieux ou paysages flamboyants et de complots hourdis en sous-main ! le point d'orgue de ce mélange détonnant est sans aucun doute le combat de gladiateurs tout à fait central et capital pour l'intrigue de ce chapitre.
Et le dessin suit parfaitement, comme toujours. Attention tout de même à quelques évolutions graphiques, notamment encore et toujours Acté (non, non je ne fais pas une fixette ! - cf. autres critiques sur la série des Murena) dont le physique évolue beaucoup trop, à mon goût, au fil des cases...

Au final, malgré tout, c'est une véritable réussite que ce premier cycle : l'Antiquité romaine impériale n'en sort que grandie ! Vivement le cycle suivant !
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Citations et extraits (40) Voir plus Ajouter une citation
L’œil du dieu s'ouvre sur Rome, la métropole aux 7 collines. De pourpre et d'or, ses aigles déployées dans le ciel, l'impérieuse cité domine le monde. Le dieu inscrit dans la pierre ne s'émeut guère de ce pouvoir. La grandeur de Rome, c'est le pas des soldats sur la terre poussiéreuse. Mais c'est aussi le râle des suppliciés sur la croix. Il n'y aura jamais assez de soldats, il n'y aura jamais assez de suppliciés. Rome est un gouffre qui avale tous les bruits de la terre.
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la grandeur de Rome, c'est le pas des soldats sur la terre poussiéreuse. Mais c'est aussi ie râle des suppliciés sur la croix. Il n'y aura jamais assez de soldats, il n'y aura jamais assez de suppliciés. Rome est un gouffre qui avale tous les bruits de la terre.
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"L'on reste toujours maître de nos silences, Corbilus. La parole, elle, nous enchaîne."
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La vie n'est qu'une pièce de théâtre : ce qui compte ce n'est pas qu'elle dure longtemps mais qu'elle soit bien jouée. L'endroit où tu t'arrêtes peu importe. Arrête-toi où tu voudras pourvu que tu te ménages une bonne sortie.
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- Agrippine (en tunique transparente) : Tu me trouves assez belle pour recevoir mon fils ?
- Draxius : Personne ne peut vous résister... Il sera comme un petit agneau entre vos bras.
- Agrippine : Personne ?... Pas même toi, Draxius ?
- Draxius : Je ne suis qu'un esclave, maîtresse... un esclave n'a pas de sentiments.
- Agrippine : Ni de désir... Mais es-tu un esclave ou un homme ?... J'aimerais savoir... Car si tu es un esclave, je peux me montrer nue devant toi. Mais si tu es un homme, tu insultes mon intimité... Enlève tes vêtements... que je vérifie...
- Draxius : Je...
- Agrippine : Déshabille-toi, Draxius !! Bien. Jusqu'à présent, tu es un esclave... Et ma bouche, Draxius... as-tu déjà pensé à la douceur que peut avoir ma bouche sur la peau d'un homme ?...
- Draxius (nu et en sueur) : Maîtresse... Je t'en prie...
- Néron (entrant dans la pièce avec trois soldats) : Eh bien, ma mère, je vous surprends dans vospetits jeux intimes...
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