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Critique de Eric76


« Rome est un gouffre qui avale tous les bruits de la terre. »
Un quatrième tome saisissant. Parce qu'il y a quelqu'un de trop au sommet de l'Empire, la lutte fratricide entre Agrippine et Néron aura bien lieu. Un combat de géants qui résonne encore de nos jours.
Chacun utilise ses propres armes pour triompher. La première emploie le charme et la perfidie ; le deuxième, la force brutale.
En faisant tuer sa propre mère, sommes-nous bien sûrs que Néron a remporté la partie ? Car Agrippine a une dernière carte dans sa manche qu'elle abattra quand elle se trouvera dans les limbes : la sulfureuse Poppea sera sa vengeance posthume.
Néron apparaît dans toute sa folle complexité. Il est excessif en tout : dans sa naïveté, sa cruauté, son désespoir, ses amours… Les Dieux viennent lui rendre visite dans sa solitude abyssale et lui montrent ce coucher de soleil qui embrase le ciel…
Avec lui tout peut encore basculer dans le sublime, le grandiose, ou bien l'effroyable. Néron est à la croisée des chemins.
Et pendant que Rome est suspendue aux lèvres de son jeune Empereur, le pas terrible des légionnaires continue de retentir sur le monde.
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