AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,23

sur 356 notes
5
21 avis
4
23 avis
3
7 avis
2
0 avis
1
0 avis
« Rome est un gouffre qui avale tous les bruits de la terre. »
Un quatrième tome saisissant. Parce qu'il y a quelqu'un de trop au sommet de l'Empire, la lutte fratricide entre Agrippine et Néron aura bien lieu. Un combat de géants qui résonne encore de nos jours.
Chacun utilise ses propres armes pour triompher. La première emploie le charme et la perfidie ; le deuxième, la force brutale.
En faisant tuer sa propre mère, sommes-nous bien sûrs que Néron a remporté la partie ? Car Agrippine a une dernière carte dans sa manche qu'elle abattra quand elle se trouvera dans les limbes : la sulfureuse Poppea sera sa vengeance posthume.
Néron apparaît dans toute sa folle complexité. Il est excessif en tout : dans sa naïveté, sa cruauté, son désespoir, ses amours… Les Dieux viennent lui rendre visite dans sa solitude abyssale et lui montrent ce coucher de soleil qui embrase le ciel…
Avec lui tout peut encore basculer dans le sublime, le grandiose, ou bien l'effroyable. Néron est à la croisée des chemins.
Et pendant que Rome est suspendue aux lèvres de son jeune Empereur, le pas terrible des légionnaires continue de retentir sur le monde.
Commenter  J’apprécie          792
Ainsi s'achève, avec ce quatrième tome, le premier cycle de la série Murena. Un second cycle suivra mais je ne sais pas encore s'ils l'ont ou pas à la médiathèque dans laquelle je m'approvisionne en bandes-dessinées...Suspense, donc !

Ici, les complots ne cessent de se multiplier et je crois que les deux principaux qu'il faille avant tout retenir est celui que, d'une part, prépare Néron contre sa mère (il a compris depuis longtemps qu'Agrippine était une femme avide de pouvoir et prête à tout pour cela, jusqu'à amener son propre fils dans sa couche) et d'autre part celle que cette-même mère (Agrippine) fomente contre l'Empereur (Néron) afin de le conduire à sa perte. Vous l'aurez donc compris, il y a vraiment une haine inimaginable entre ces deux êtres et tout cela pourquoi ? Pour être à la tête de Rome tout simplement.
Acté, la maîtresse officielle de Néron, a une très bonne influence sur celui-ci car elle l'incite et réussit à la faire se réconcilier avec celui qui fut jadis l'un de ses meilleurs amis, Lucius Murena. Elle apprécie beaucoup ce dernier et pense que, même s'il n'est animé que par la vengeance de sa mère, il a néanmoins une âme pure.

Des têtes tomberont dans ce quatrième tome mais lesquelles ? Je ne voudrais pas vous en dire trop mais sachez qu'une tête peut tomber au sens propre tout comme au sens figuré, tel en est le parfait exemple lorsqu'une femme fait, selon l'expression, "perdre la tête" à un homme en le rendant fou d'amour pour elle et ainsi pouvoir le contrôler à sa guise. Ça y est, j'ai réussi à éveiller votre curiosité ? En tout cas, je l'espère car cette série vaut vraiment la peine, autant pour tous ceux et celles qui sont passionnées d'Histoire que pour les autres, que l'on s'y attarde. A découvrir !
Commenter  J’apprécie          313
"Alea jacta est", comme disait César ; les dés sont jetés, et l'étau se referme, autour de bien des personnages, dans ce quatrième tome de "Murena", qui vont devoir affronter leur tragique destinée.
L'étau se referme, et le titre exprime bien ce qui va se passer dans ce tome : la mort de certains des personnages les plus importants. Et c'est toujours très bon : dessiné superbement par Delaby, servi par un scénario solide inventé par un Jean Dufaux au sommet de son art, des personnages forts, une peinture tout à fait passionnante et détaillée de la Rome antique, une précision d'orfèvre, nous livrant ainsi la suite d'une histoire forte, qui ne laisse pas indifférente.
Cette peinture de la Rome antique, pose beaucoup de questions sur la nature humaine, la condition humaine, et le fait politique.
Mais c'est surtout une grande BD historique, traversée par un souffle épique, et tragique, de telle façon qu'elle ne peut laisser personne indifférent. Cette bande dessinée aborde des thèmes universels, avec une intelligence rare, et sa peinture, tragique, de la Rome antique et de l'évolution de ces personnages, ne peut pas indifférer.
Un très beau quatrième tome, virtuose, comme les précédents !...
Commenter  J’apprécie          240
An 58 de notre ère.
Rome, la métropole aux 7 collines domine le monde.
Banni de la cour de Néron, Lucius Murena a trouvé refuge chez Patrone, dont la belle esclave finit par lui remonter le moral. L'empereur Néron est fort occupé à maintenir son autorité sur le sénat. Des rumeurs d'inceste entre sa mère et lui viennent salir l'image du Dieu parfait qu'il tente de se donner. Enfin, une nouvelle religion émerge dans ce climat délétère. Un poisson en est le symbole.

Le scénario oscille entre la romance de Néron et Acté et les scènes de combat des gladiateurs. le sexe et la violence règnent sur Rome. Les tentatives d'Aggripine pour séduire son fils sont assez explicites dans les dessins et le scénario. Ce qui se murmure entre les murs du sénat nous est montré par les auteurs. On en vient presque à applaudir le parricide.

L'intrigue politique prend ainsi une nouvelle tournure. L'épisode nous laisse avec Néron, enfin seul pour tenir les rennes du pouvoir. Néanmoins, une nouvelle menace pointe déjà sous les traits de Poppé, une jeune noble, déterminée à profiter de l'empereur pour ses propres ambitions.
Commenter  J’apprécie          230
L'étau se referme, la tension monte, les coups tordus succèdent aux coups en traître… Voici un quatrième tome particulièrement haletant et plein de rebondissements ! le titre de cet opus nous laissait à penser que de nombreux personnages allaient trouver la mort, mais quelle surprise, je ne m'attendais pas à cela et c'est très finement joué de la part de l'auteur car on a vraiment envie de connaitre ce que la mort d'un des personnages centraux va engendrer dans la suite de cette série.

Cette série est une excellente porte d'entrée sur l'histoire romaine et la période impériale. C'est très bien fait, ça colle sur le plan historique et, soyons clairs, pour les non-spécialistes, cette série est plus simple d'accès et moins rebutante qu'un ouvrage scientifique ! L'auteur de cette série s'empare d'un des règnes les plus mouvementés de l'histoire impériale et il nous offre une belle leçon d'histoire.

Si l'auteur nous offre un solide et brillant scénario, côté dessin c'est très subtil et très fin ! L'esthétique est au rendez-vous ! C'est fin, c'est délicat et c'est vivant ! Bref, c'est encore un sans faute !

La vengeance, la cruauté et la violence viennent clôturer ce tout premier cycle de Murena et croyez-moi j'ai hâte de voir ce que nous réserve le deuxième ! Un beau moyen de rentrer dans l'histoire impériale romaine et une bd qui met en lumière la sauvagerie de la nature humaine, ainsi que la complexité du fait politique.
Lien : https://ogrimoire.com/2021/0..
Commenter  J’apprécie          230
Le Cycle de la Mère se termine avec Ceux qui vont mourir..., quatrième tome de la série Murena, titre bien choisi tant la mort et les combats de gladiateurs, auxquels cette expression renvoie, sont au coeur de l'intrigue de ce chapitre de la vie de Lucius Murena et de l'empereur Néron.

Ce dernier tome conclut donc un cycle centré autour de la place grandissante d'Agrippine dans les arcanes du pouvoir impérial à Rome. Par là-même, on nous offre un véritable péplum bourré d'action, de lieux ou paysages flamboyants et de complots hourdis en sous-main ! le point d'orgue de ce mélange détonnant est sans aucun doute le combat de gladiateurs tout à fait central et capital pour l'intrigue de ce chapitre.
Et le dessin suit parfaitement, comme toujours. Attention tout de même à quelques évolutions graphiques, notamment encore et toujours Acté (non, non je ne fais pas une fixette ! - cf. autres critiques sur la série des Murena) dont le physique évolue beaucoup trop, à mon goût, au fil des cases...

Au final, malgré tout, c'est une véritable réussite que ce premier cycle : l'Antiquité romaine impériale n'en sort que grandie ! Vivement le cycle suivant !
Commenter  J’apprécie          210
Les plans de chacun sont arrivés à leurs termes. Mais tous les personnages ont suffisamment anticipé les mouvements de leurs adversaires pour avancer leurs pions en envisageant la réussite même avec leur propre assassinat !!

Les drames shakespeariens font figure de petits joueurs face à cette période de l'Antiquité où la vérité et la bonté humaine semblent mourir avec les suppliciés. La vengeance appelle à toujours plus de cruauté et à la vitesse où ils disparaissent on se demande qui sera le dernier à rester debout !

Un tome qui marque la fin du 1er cycle, et l'arrivée d'un certain Pierre, qui connaissait uun certain juif de Nazareth laisse présager des rebondissements ... !
Commenter  J’apprécie          180
Faveurs et disgrâces continuent à alimenter cet album. Néron enfin va se décider à ordonner sa vie, à asseoir son pouvoir.
Sa Rome est un monde sans pitié dont lui et sa mère sont les plus terrifiants fleurons.
Précis, efficaces, scénario comme dessin sont remarquables.
Le coeur de cet opus étant consacré à un combat de gladiateurs qui m'a beaucoup plus saisi que ceux que j'ai pu voir au cinéma !
Du très beau travail dont beaucoup se sont inspirés par la suite.
Commenter  J’apprécie          160
Néron souhait faire la paix avec son ami Lucius Murena mais pour cela il devra cesser de protéger l'assassin de sa mère, il devra sacrifier Agrippine. Et cela commencera par se régler dans l'arène, par le sang des gladiateurs. A Rome les jeux du cirque ont une importance capitale!

Les intrigues jamais ne cessent, pour les mères ils est temps de se retirer et de laisser leur garçon grandit seul.
Ainsi ce clôture donc le cycle de la mère, par l'assassinat très connu d'Agrippine. Et un Néron qui règne désormais seul.
Un tome tout aussi intéressant et bien documenté. Il est vraiment passionnant de voir Rome comme nous le présente les auteurs. Surtout grâce à l'immense talent de Delaby!!
Commenter  J’apprécie          150
Enfin la mort d'Agrippine, c'est fou quand même qu'elle ait réussie à s'enfuir et à nager ! Increvable cette femme. Cela m'a rappelé mes études de latin, et mon prof de première qui disait "mais non, voyons, c'est pas immoral de tuer sa mère". Voulait-il s'amuser à nos dépends en nous choquant, nous réveiller parce que l'on s'endormait au lieu de traduire ?Ou bien se justifiait-il d'un crime odieux, perpétré par lui... nous nous sommes beaucoup posé la question (on est bêtes à cet âge !)
Commenter  J’apprécie          150




Lecteurs (791) Voir plus



Quiz Voir plus

Murena, Premier Cycle : Le Cycle de la Mère

Les auteurs, Jean Dufaux et Philippe Delaby, sont...

Belges
Français
Suisses
Italiens

12 questions
26 lecteurs ont répondu
Thème : Murena - Cycle 1 : Le Cycle de la Mère de Jean DufauxCréer un quiz sur ce livre

{* *}