Citations sur Murena, tome 4 : Ceux qui vont mourir... (40)
"L'on reste toujours maître de nos silences, Corbilus. La parole, elle, nous enchaîne."
la grandeur de Rome, c'est le pas des soldats sur la terre poussiéreuse. Mais c'est aussi ie râle des suppliciés sur la croix. Il n'y aura jamais assez de soldats, il n'y aura jamais assez de suppliciés. Rome est un gouffre qui avale tous les bruits de la terre.
Misérable ! ...Frappe...Frappe au ventre si tu l'oses ! ...C'est là que j'ai porté Néron !
- L'on reste toujours maître de ses silences, Corbulus, La parole, elle, vous enchaîne.
L'on reste toujours maître de ses silences, Corbulus. La parole, elle, vous enchaîne.
Ton geste m'en rappelle un autre... Un autre supplicié... bien jeune encore... un juif de Nazareth. [...] Pierre, je m'appelle Pierre...
L’œil du dieu s'ouvre sur Rome, la métropole aux 7 collines. De pourpre et d'or, ses aigles déployées dans le ciel, l'impérieuse cité domine le monde. Le dieu inscrit dans la pierre ne s'émeut guère de ce pouvoir. La grandeur de Rome, c'est le pas des soldats sur la terre poussiéreuse. Mais c'est aussi le râle des suppliciés sur la croix. Il n'y aura jamais assez de soldats, il n'y aura jamais assez de suppliciés. Rome est un gouffre qui avale tous les bruits de la terre.
La vie n'est qu'une pièce de théâtre : ce qui compte ce n'est pas qu'elle dure longtemps mais qu'elle soit bien jouée. L'endroit où tu t'arrêtes peu importe. Arrête-toi où tu voudras pourvu que tu te ménages une bonne sortie.
La force n'est rien sans la haine.
L'on reste toujours maître de ses silences, Corbulus. La parole, elle, vous enchaîne.