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Citations sur Deux cigarettes dans le noir (13)

La culpabilité, c'est se regarder dans un miroir et ne plus rien voir.
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Grossesse, ça fait penser à promesse. Moi, ça me fait penser à ogresse.
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Il y a avec la danse une intrigue meurtrière.
La danse naît et meurt. Sur scène. Ce sont des gestes rapides, des gestes beaux et éphémères. La danse existe pour disparaître. Elle vit le temps d'un souffle, un instant de grâce. Elle ne parle que de ça, de secondes et de grands battements. Avec elle, la fin l'emporte toujours. Elle renaît, jamais identique, elle se réincarne quand le geste se retient, quand le mouvement s'épanouit.
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Date de naissance: 30 juin.
Je viens d'être mère et assassin.
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Quand Pina invente une histoire, elle y met de la folie et de la désillusion. Des gens amoureux, des gens en marge, des gens malheureux. Elle met des gestes lapidaires autour d'eux. Des gestes habituels, de tous les jours, de la maladresse et du rustre. Au centre, elle mêle le rire à la peur. Elle ajoute la vie de ses danseurs et la sienne. Elle injecte des stéréotypes, des répétitions, de la belle musique, de la fatigue. Elle ajoute de l'espace et du temps, de la minutie, du hasard aussi. Des courses folles, des rêves, des étreintes et des appels au public. Elle met de la marche et du théâtre. De la fatalité. Des cris de voix perçants et insoutenables.
À la fin, elle y met de la danse.
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Beaucoup de mères adolescentes attendaient les petits frères et sœurs sortant de classe, elles tenaient des poussettes plus larges qu'elles et des nourrissons qui dormaient à poings fermés. Elles avaient eu des rêves de pavillon modeste à la découverte de leur grossesse mais les petits copains s'étaient tirés fissa, pas envie d'un marmot, d'une petite femme chiante à vergetures, de tous ces futurs Noëls à trois avec un ficus décoré en guise de sapin près de la poubelle.
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la noyade on dit d'elle qu'elle est la mort la plus douce qui soit

tu dois être un plastique.Les plastiques çà ne se plie pas , çà s'impose ,çà pollue l'extérieur comme tout le monde
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Mais aujourd'hui, l'ouvrier vise haut.
En voyant de près les 4x4 des cadres sur le parking, il se dit que lui aussi, il a le droit de polluer la planète trois fois plus qu'un autre abruti. Il a le droit de penser américain, confort et technologie, comme un bac+5. Il est légitime. Il bosse dur. Quinze ans de boîte, il mérite bien une petite montre suisse au poignet quand il sort maman dans le restaurant à nappes blanches de la ville. L'ouvrier s'invente une vie. Il rêvasse, avachi dans son canapé en cuir payé en douze mensualités, 4,56% TAEG. Il rêve de devenir le petit patron, d'avoir la maison, la femme institutrice et les deux gosses en école de commerce qui n'en foutent pas une. Forcément le matin, quand l'ouvrier pointe à la badgeuse, qu'il enfile ses chaussures de sécurité, il baisse d'un ton. Il obéit dans l'espoir qu'un jour ce soit lui qui se lève du bon côté du manche.
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Quand on regarde les photos de famille, ça donne envie d’ouvrir le gaz.
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Elle me dit toujours, Clémentine, tu es un liquide. Tu t'adaptes, tu fais selon les gens, à force ça te triture l'esprit. Tu dois être un plastique. Les plastiques, ça ne se plie pas, ça s'impose, ça pollue l'extérieur comme tout le monde.
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