16 chapitres, presque 16 nouvelles, sur les hôpitaux de campagne débordés, les blessés où l'on soigne tant bien que mal des hommes dans la force de l'âge , les morts.
Georges Duhamel expose l'horreur de la guerre, son administration tatillonne et efficace dans ses absurdités d'une voix désabusée non dénuée d'humour . Son écriture est fluide, incisive et percutante. le dernier chapitre est un constat désolé sur la
civilisation qui depuis 2000 ans prêche "Aimez-vous les uns les autres" ou "Rendez le bien pour le mal". J'ai lu ce livre d'un trait et le recommande vivement.
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