- Monsieur le Maire ! Etant donné que la nature vous a épargné les inconvénients qui accompagnent le fait d'avoir un cerveau, je vais m'adresser directement à votre moelle épinière : je ne quitterai JAMAIS cette maison !
– Je vois… Môssieur est journaliste… lanceur d’alerte, tant qu’on y est ! Et il est emballé dans des nouvelles fraiches, le poisson ? C’est le torchon du jour ?
– PARFAITEMENT ! Et il lit un vrai journal, mon poisson ! Il est de gauche, LUI !
– Un poisson rouge ? Il en reste ? Il faut le congeler, pour les générations futures...
... à défaut d'avoir la vue, j'ai visiblement la longévité d'un condamné à mort au Texas... ça fait des années que je suis dans le couloir, mais je n'arrive pas à trouver la porte.
Vous dites qu'elle est armée ? Quel genre ?
Des grenades à manche ...
Son mari les aurait récoltées en même temps que les courgettes ...
Ici j'entends chaque souvenir. Je me souviens de chaque son... de chaque silence...de chaque parfum. Un aveugle, ça n'emmène pas ses albums photos...alors quand la seule alternative c'est de finir entourée de murs sans souvenirs, de parfums sans histoire et de sons inconnus... on finit par envier l'imprévu.
-Son mari a disparu en mer. la pauvre on a jamais retrouvé le corps... Il parait qu'elle continue de faire comme s'il était vivant... genre visions.
-Pour une aveugle de naissance, c'est pas d'bol...
Par ce temps, le rosier, ça boit beaucoup... C'est comme les hommes.
J'irai me promener un peu, pour profiter de la chaleur. C'est pas tous les jours qu'on a une canicule...
[le thermomètre affiche 16°]
- Les enfants, on n'y a pas eu droit. Pourtant j'en ai eu du plaisir. A en déchirer les rideaux.
Pauvre Jules... Quand il a su qu'il était chargé à blanc, il en était malade.
- Si j'en juge par l'état de votre voiture, la vieille dame vise encore très juste... pour une aveugle !
- c'est un peu plus compliqué que ça... c'est moi qui ai jeté la grenade...
- c'est le village d'Asterix, ici ?