(...)apprendre n'est pas savoir; il y a les sachants et les savants : c'est la mémoire qui fait les uns, c'est la philosophie qui fait les autres.
Les coeurs les plus corrompus ne peuvent croire au mal qu' en le faisant reposer sur un intérêt quelconque ; le mal inutile et sans cause répugne comme
une anomalie .
"Quand on pense, dit Caderousse en laissant tomber sa main sur le papier, qu'il y a là de quoi tuer un homme plus sûrement que si on l'attendait au coin d'un bois pour l'assassiner ! J'ai toujours eu plus peur d'une plume, d'une bouteille d'encre et d'une feuille de papier que d'une épée ou d'un pistolet."
Le comte de Monte Cristo, A. Dumas.
" Chose étrange! " a continué le roi avec un mouvement d'humeur, " la police croit avoir tout dit lorsqu'elle a dit: un meurtre a été commis, et tout fait lorsqu'elle a ajouté: on est sur la trace des coupables".
À tous les maux, il est deux remèdes : le temps et le silence.
Et maintenant, dit l'homme inconnu, adieu bonté, humanité, reconnaissance... Adieu à tous les sentiments qui épanouissent le coeur!... Je me suis substitué à la Providence pour récompenser les bons... que le Dieu vengeur me cède sa place pour punir les méchants!
La joie fait quelque fois un effet étrange, elle oppresse comme la douleur.
« Je suis fâché de vous avoir aidé dans vos recherches et de vous avoir dit ce que je vous ai dit, fit-il.
—Pourquoi cela? demanda Dantès.
—Parce que je vous ai infiltré dans le cœur un sentiment qui n'y était point: la vengeance. »
A tous maux il y a deux remèdes : le temps et le silence
(...) en tardant de quelques instants, c'était retarder la certitude en se cramponnant à l'espérance.