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C'est avec un petit pincement au coeur que je dis au revoir à mon nouvel ami Edmond Dantès, alias le Comte de Monte-Cristo...
Tout comme le premier tome, ce volume contient, lui aussi, quelques longueurs ; mais pourtant, toute cette histoire de vengeance, ce plan préparé minutieusement, en vaut largement la peine.

Même si la fin est attendue, c'est malgré tout avec un grand intérêt qu'on continue à en lire chaque ligne jusqu'au dénouement final.
A noter malgré tout, quelques rebondissements pour nous laisser en haleine tout du long, ce n'est pas toujours aussi prévisible non plus.

Alors si vous n'avez pas encore lu les aventures d'Edmond Dantès, je vous recommande vivement de vous y atteler et de tenir bon malgré les longueurs, vous ne le regretterez sans doute pas !
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A mon sens, le meilleur roman de la littérature française : c'est passionnant et émouvant. Tout est remarquable : l'histoire, l'écriture, les dialogues, les descriptions, … Les personnages - bons ou mauvais - ont tellement de relief qu'ils sortent littéralement de l'ouvrage pour devenir des composantes incontournables de notre imaginaire personnel. Les 3 tomes sont de qualité égale. Je n'imagine pas une bibliothèque, publique ou particulière, qui ne contienne pas cette oeuvre.
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J'avais tellement hâte de découvrir cette deuxième et dernière partie, l'aboutissement de la vengeance du comte.
Un vrai plaisir de lire ce roman qui est pour moi l'un des meilleurs de la littérature française. Dans cette suite l'écriture de Dumas ne change pas elle est toujours aussi agréable et passionnante.

Mais il y a un point négatif, la fin j'ai été quelque peu déçu, elle me rappelle un peu la fin des Misérables où j'étais resté sur ma faim. Quel dommage de finir ainsi mais celà n'enlève en rien la beauté de cette oeuvre !
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Faites place, le comte de Monte-Cristo s'installe à Paris!

On y est, la vengeance va pouvoir commencer... Monte -Cristo débarque dans la capitale pour mettre son plan à exécution et, le moins qu'on puisse dire, c'est que son arrivée bouscule cette société fragile. Partout où il passe le comte fascine ou dérange, il accapare l'attention sans en faire de trop, bref, il constitue l'attraction idéale pour une société où le paraître tient une place prépondérante.

Le génie de la vengeance de Monte-Cristo réside dans sa finesse : plutôt que de planter un couteau dans le dos de chacun de ses bourreaux, il va les faire sombrer petit à petit en retournant leurs vices contre eux et en utilisant les rouages de celle nouvelle société qui leur a permis de s'établir. L'arroseur arrosé en quelque sorte... Véritable critique sociale, cette deuxième partie est jubilatoire, rythmée et poignante.

Les nombreux personnages hauts en couleur apportent tous des rebondissements à l'intrigue qui se révèle très nuancée : on ne saurait la résumer à "Edmond vient à Paris et tue tous ses ennemis". En effet, pour être réussie, la vengeance doit être humaine et menée par le coeur. C'est précisément quand Monte-Cristo s'attribue des motivations divines et qu'il se détache, humainement parlant, de la situation qu'il en perd le contrôle.

Malgré l'imposante présence de la religion, un peu exagérée à mon goût, et quelques dialogues artificiels, cette seconde partie est magistrale et offre un plaisir de lecture que j'avais rarement rencontré auparavant.

Ce mois et demi de lecture m'aura permis d'apprécier un chef d'oeuvre intemporel de la littérature française. Soyons fiers de posséder un tel bijou parmi notre patrimoine culturel !
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{Cet avis concerne le texte intégral}

Énorme.
C'est vraiment le mot qui me vient spontanément à l'esprit après cette lecture.

Énorme par le volume.
Plus de 1 500 pages.

Énorme par le contenu.
Nous sommes là en présence d'une de ces oeuvres qui semblent dicter les règles de l'académisme romanesque. Une écriture si belle, un style si évocateur et une narration si maîtrisée forcent définitivement le respect.

Énorme par le thème.
Cette vengeance d'Edmond Dantès, que le lecteur fait sienne au fil des pages, éveille en lui des émotions fortes, parfois opposées, et s'érige en archétype incontesté de la Vengeance. Qui ne pense pas au comte de Monte-Cristo lorsqu'on évoque la vengeance ? Et quand on se rappelle que Dumas et Maquet se sont inspirés de faits véridiques, la fascination croît encore !

Énorme par ses développements.
Ici, le bât blesse un peu, avouons-le. Publié en feuilletons comme une majorité de romans-fleuves du XIXème siècle, "Le comte de Monte-Cristo" souffre de longueurs que personnellement j'aurais bien découpées à grands coups de ciseaux, parfois rageurs. Telles des boites gigognes, les aventures s'imbriquent tellement les unes dans les autres qu'elles m'ont souvent évoqué des chemins détournés quand j'aurais apprécié des raccourcis. Toutefois, pas question de sauter une page ou de délaisser ne serait-ce qu'un paragraphe, il faut boire la coupe jusqu'à la lie (ou plutôt sonner l'hallali sur les malfaiteurs).

Énorme par le drame.
Ici aussi un point plutôt négatif en ce qui me concerne. J'ai beau être familière de la littérature de cette période et connaître les dogmes des courants romanesques, quand c'est trop, c'est trop. Nombre de situations m'ont lassée par leur caractère "too much". Trop de larmes, trop de simagrées, trop de circonlocutions, trop de gros sabots parfois aussi. Ainsi, contrairement à beaucoup d'autres lecteurs, je n'ai pas du tout aimé le final, pourtant très attendu. Pourquoi faire autant souffrir et lambiner ce pauvre Morrel quand Dantès tient dans ses mains les clés de son bonheur ? La justification du comte sur ce point m'a parue bien fumeuse...

Mais enfin, malgré ces quelques inconvénients, le roman reste passionnant et mérite largement le voyage. Et puis, c'est du Dumas, c'est comme ça ; ces petits travers, on les retrouve d'ailleurs un peu dans chacun de ses romans.
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1844.
C'est l'année au cours de laquelle la publication du Comte de Monte-Cristo débuta.
C'est aussi, peu ou prou, le nombre de pages de cette immense oeuvre.

26.
C'est le nombre d'adaptations cinématographiques que compte cet ouvrage.
C'est aussi, à quelques minutes près, la durée en heure du livre audio du tome I.

0.
C'est le nombre de fois où je me suis ennuyée en le lisant.
C'est aussi le nombre de réserves, que vous aurez à la fin de cette chronique, à l'égard de ce livre.

📖 On pourrait parler, étudier, décortiquer, pendant des heures ce monument de la littérature française.
Mais, comment souvent, cela serait passer à côté de l'essentiel.
Passer à côté de ce sentiment qui nous fait tourner les pages avec avidité, j'ai nommé :
L'émotion.

🎩 Car oui, très rapidement, vous oublierez que vous lisez un livre qui a presque 200 ans.
Seuls quelques mots, depuis tombés en désuétude, vous le rappelleront de temps à autre.
De Marseille, à Rome, en passant par Paris, vous voyagerez avec le comte de Monte Cristo.
Ce n'est pas une simple histoire de vengeance que vous vous apprêtez à lire, oh non, c'est une aventure qui en contient 1 000 autres.
Vous vous laisserez duper avec plaisir quand vous sentirez que Dumas ne vous donne pas toutes les clés, puis, quand un mystère sera percé à jour, c'est avec plaisir que vous prendrez connaissance de la machination de Monte-Cristo.
Quand vous en aurez fini, vous n'aurez pas le temps de dire « Ouf ! », que déjà, vous vous sentirez bien seuls.
Car oui, vous vous étiez habitués à ce rendez-vous quotidien avec Mr le Comte.

📚 Finalement le plus gros obstacle ce n'est pas le nombre de pages de ce livre.
C'est un détail une fois qu'on est plongé dedans.
Non, le plus gros obstacle, c'est de ne pas savoir ce qu'on peut bien lire après avoir refermé la dernière page !
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exceptionnel !
ce qui peut rebuter, c'est le coté exhaustif, le flot d'informations, descriptions, évènements, retournements, ... qui peuvent des fois donner le tournis.
mais quel génie, quelle culture ! que de citations et de références littéraires ou historiques
et puis, au détour d'une page, la finesse d'une analyse, d'un sentiment, d'une situation décrite, d'une envolée philosophique !
par paresse, je n'ai pas relevé tous les passages que j'aurais aimé rajouter en citations, mais au milieu de cette abondance, beaucoup de merveilles à savourer.
Merci M. Dumas, et il ya des chances que je ne traine pas pour en faire une deuxième lecture, ce qui est rare pour moi.
pour comparer les 2 volumes, il est vrai que dans le second, les dénouements mettent à mal notre patience, car ils se font un peu attendre, je pestais parfois contre les digressions !
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L'heure de la vengeance a sonné et le comte de Monte-Cristo s'emploie à détruire ses ennemis un à un. Cela ne se fait pas sans quelques erreurs que le comte essaiera de réparer. Ceci est le seul ouvrage que j'ai lu d'Alexandre Dumas. Au vu de ce premier essai, je pense renouveler l'expérience dans les mois à venir. J'ai d'ailleurs déjà acheté Les trois mousquetaires.
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Suite et fin de l'histoire d'Edmont Dantès, très bonne histoire avec pas mal de personnages avec lesquels je me suis parfois emmêler les pinceaux mais comme Dumas nous rappels certaines actions du coup j'arrivais à me rappeler qui était qui et qui faisait quoi.

J'ai bien aimé c'est deux tomes avec c'est subtilité et dans l'intrigue, dans l'émotion et la morale. Dumas m'a fait passé un très bon moment avec cette histoire.
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