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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
{Cet avis concerne le texte intégral}

Énorme.
C'est vraiment le mot qui me vient spontanément à l'esprit après cette lecture.

Énorme par le volume.
Plus de 1 500 pages.

Énorme par le contenu.
Nous sommes là en présence d'une de ces oeuvres qui semblent dicter les règles de l'académisme romanesque. Une écriture si belle, un style si évocateur et une narration si maîtrisée forcent définitivement le respect.

Énorme par le thème.
Cette vengeance d'Edmond Dantès, que le lecteur fait sienne au fil des pages, éveille en lui des émotions fortes, parfois opposées, et s'érige en archétype incontesté de la Vengeance. Qui ne pense pas au comte de Monte-Cristo lorsqu'on évoque la vengeance ? Et quand on se rappelle que Dumas et Maquet se sont inspirés de faits véridiques, la fascination croît encore !

Énorme par ses développements.
Ici, le bât blesse un peu, avouons-le. Publié en feuilletons comme une majorité de romans-fleuves du XIXème siècle, "Le comte de Monte-Cristo" souffre de longueurs que personnellement j'aurais bien découpées à grands coups de ciseaux, parfois rageurs. Telles des boites gigognes, les aventures s'imbriquent tellement les unes dans les autres qu'elles m'ont souvent évoqué des chemins détournés quand j'aurais apprécié des raccourcis. Toutefois, pas question de sauter une page ou de délaisser ne serait-ce qu'un paragraphe, il faut boire la coupe jusqu'à la lie (ou plutôt sonner l'hallali sur les malfaiteurs).

Énorme par le drame.
Ici aussi un point plutôt négatif en ce qui me concerne. J'ai beau être familière de la littérature de cette période et connaître les dogmes des courants romanesques, quand c'est trop, c'est trop. Nombre de situations m'ont lassée par leur caractère "too much". Trop de larmes, trop de simagrées, trop de circonlocutions, trop de gros sabots parfois aussi. Ainsi, contrairement à beaucoup d'autres lecteurs, je n'ai pas du tout aimé le final, pourtant très attendu. Pourquoi faire autant souffrir et lambiner ce pauvre Morrel quand Dantès tient dans ses mains les clés de son bonheur ? La justification du comte sur ce point m'a parue bien fumeuse...

Mais enfin, malgré ces quelques inconvénients, le roman reste passionnant et mérite largement le voyage. Et puis, c'est du Dumas, c'est comme ça ; ces petits travers, on les retrouve d'ailleurs un peu dans chacun de ses romans.
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Le vengeur est à Paris. L'entame de ce second tome est l'installation de la première étape de cette vengeance. Laquelle consiste d'abord à ruiner le banquier Danglars grâce au mariage de sa fille avec un jeune escroc devenu le prince Andrea Cavalcanti grâce aux faux papiers préparés avec minutie par le comte de Monte-Cristo.

Habitué au train d'enfer du premier tome, le second fait parfois languir le lecteur avec ces préparations de vengance qui prennent le pas sur l'action et les aventures que l'on trouvait auparavant. A l'image de ce premier chapitre, ces ambiances de salon peuvent parfois peser.

Cette réserve mise à part, si le lecteur patiente un peu, il est récompensé quelques pages après, où l'on retrouve les personnages peu recommandables du premier tome dans les hautes sphères de la société parisienne, dans des lieux de pouvoir.
Ainsi, 24 ans après sa mise en prison, Edmond Dantès revoit ses ennemis et la toujours splendide Mercédès mariée à l'ignoble Fernand, devenu comte de Morcef au prix de multiples trahisons.

Il rencontre aussi Villefort, celui qui l'avait fait emprisonner au Château d'If, devenu à présent procureur du Roi à Paris.

Mais, un quart de siècle après, personne ne reconnaît Edmond Dantès. Il sait modifier son apparence et se présente sous de multiples identités sauf la vraie. Seulement, il ne pourra berner Mercédès, l'amour de sa prime jeunesse.

Avec un dénouement haletant, le lecteur est aussi amené à un questionnement sur le coût humain d'une telle vengeance!
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Oeil pour oeil, dent pour dent 2

Le Comte de Monte Cristo, en son milieu de XIXème siècle, révélait un idéal romantique, exaltant l'individu, la force brute, l'homme providentiel, l'élan volontaire... ce chef d'oeuvre a-t-il pu servir à Louis Napoléon Bonaparte à escroquer la République ? dans ce cas l'Achille d'Homère le fit aussi...

Le héros inspiré, mystique, ne fait qu'illustrer le vieil adage "la vengeance est un plat qui se mange froid".

C'est un roman que j'ai lu ado, et c'est certainement le bon âge pour le lire : L'énergie exubérante de la jeunesse, la rébellion devant le sentiment d'injustice et l'assimilation du pardon à une faiblesse poussent naturellement le jeune coeur impulsif à dévorer ce roman comme un initiation à la lutte contre les éléments.

Le héros Dantès est un marin qui, comme Ulysse, lutte victorieusement contre les flots déchaînés et assujettit les éléments par son caractère, sa volonté.... et avouons le, une baraka incroyable et de l'or à ne savoir qu'en faire...

Suite de mon commentaire en vol. 3
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Cette critique vaut pour les deux tomes. Que dire ? C'est de l'aventure comme on n'en trouve plus beaucoup. du grand art du XIXe siècle, de l'imagination incroyable, du rocambolesque indescriptible, des revers de situations impensables… Les mille pages des deux tomes se lisent quasiment d'une traite. Au début, je ne voulais pas, effrayé par tant de pages, puis poussé par ma compagne, je me suis résigné et lui en suis maintenant extrêmement reconnaissant. Tout le monde devrait lire ce livre.
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Autant toute la première phase du récit m'avait fascinée, autant j'ai trouvé des longueurs dans la seconde phase.

Certains passages sont inutilement longs, quoique toujours écrits avec beaucoup de talent.

Les récits de brigands, de prison, de caverne au trésor de princesse bafouée ou de marin mystérieux m'ont vraiment hypnotisée. Mais diable que je me suis ennuyée dans les manigances des salons parisiens!

Mon attrait pour le grand air se confirmerait donc aussi en littérature?

Malgré tout j'ai très envie d'en savoir plus sur Ali Pacha, l'oeuvre de Dumas à son sujet est d'ailleurs dans mon pense-bête; preuve s'il en faut que les intrigues, même un brin longuettes, conserve un pouvoir d'attraction certain.

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Légèrement moins bon que le précédent bien que restant excellent, en ceci que l'action se ralentit.
J'ai été très satisfaite de voir le héros se venger un à un de ses ennemis ; la fin est exactement celle qu'il fallait.
Sans doute le meilleur roman de Dumas père. Je vais toutefois m'intéresser à ses autres écrits, tels que "Les Trois Mousquetaires".
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J'ai enfin lu "Le comte de Monte-Cristo", l'une des oeuvres les plus connues d'Alexandre Dumas. Un roman d'une épaisseur redoutable, qui est à la fois prenant et touffu. Je connaissais bien le début du livre, qui est presque "épique": l'enfermement du héros et son évasion rocambolesque. Mais j'ignorais comment il allait se venger. Il le fait d'une manière subtile et machiavélique, en s'introduisant - avec un pseudonyme - dans la grande société parisienne, sous la Restauration. le lecteur est alors plongé dans le monde des nobles et des opportunistes. Dans ce milieu, le comte de Monte-Cristo apparait comme un homme extraordinaire, presque surnaturel. Mais cette partie est vraiment très (trop) longue et, parfois, je m'y suis un peu perdu. Au final, j'avoue que j'aurais préféré lire toute cette histoire dans une version abrégée…
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Je n'ai malheureusement pas le troisième tome de ce pavé qu'est le Comte de Monte-Cristo, aussi je ne trouve ça pas plus mal vu que j'ai déjà eu du mal à lire ces deux tomes. Je choisi d'écrire une seule critique pour mes deux tomes vu qu'ils sont liés par l'histoire et les personnages, ce n'est qu'un simple découpage de l'éditeur pour ne pas trop effrayer les lecteurs.
Commençons par le meilleur, la plume de l'auteur est sans conteste magnifique, il a le don pour créer un univers et y emporter le lecteur, sur ça je n'ai rien à redire, c'est réaliste (du moins de ce que j'en sais), c'est humain avec ses hauts et ses bas, c'est une véritable fresque que nous offre Alexandre Dumas. Maintenant j'ai eu plus de mal à accrocher aux personnages, sauf le comte mais j'y reviendrais, que dans les trois mousquetaires par exemple. Ils sont bons, crédibles mais pas à mon goût, il n'y a pas de clichés chez eux, c'est simplement une question d'affinité qui ne s'est pas faite. le comte en revanche est absolument génial, c'est pour lui que j'ai fini les deux tomes. Au début crédule, par ses expériences il deviendra bien plus malin que les autres, il gardera une aura de mystère franchement passionnante.

L'intrigue comporte tout ce qu'il faut pour attirer le lecteur dans ses méandres et on en devient vite addict, j'apprécie le style de l'auteur comme sa façon de décrire les lieux et personnages pour les rendre vivants, et l'intrigue l'est tout autant. Encore une fois on est loin des clichés et aujourd'hui il resterait un bouquin inédit et un chef d'oeuvre. Il n'est pas très simple à lire, il y a beaucoup à retenir, c'est ce qui m'a posé le plus de problème. Pour revenir rapidement sur l'intrigue, elle est humaine avec son lot d'amour et de haine, de pactes et de trahisons, de la vengeance aussi. Comme beaucoup j'ai beaucoup aimé le passage en prison, on y apprend beaucoup.

Ce second tome était fort intéressant mais ne me donne pas le courage de lire la suite, j'ai préféré lire un résumé pour connaître la fin.
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Si le premier tome m'avait conquis, celui-ci est parvenu à me garder jusqu'à sa fin, tout en parvenant à me faire vivre absolument toutes les émotions possibles et imaginables.

Chaque scène nous rapproche des personnages de telle sorte que, à la fin de notre lecture, on oublie entièrement qu'ils sont fictif et que cette histoire n'est pas la nôtre.

Étant un jeune adolescent qui n'a que peu d'affection pour les classiques de la littérature francophone, j'ai pensé que cette lecture serait vite abandonnée au profit d'un livre plus récent qui correspond plus à mon âge, mais je me suis vu tourner les pages de ce livre sans me soucier du temps.

Il n'y a pas d'âge pour découvrir ce classique. Peut-être n'ai-je pas compris toutes les nuances de l'histoire, mais j'en ai tout de même compris l'essentiel. Pour le reste, ma vie ne fait que commencer et il est certain que les multiples relectures de ce livre me permettront de découvrir de nouvelles subtilités.

Dans tout les cas, cette première lecture m'est suffisante pour vous affirmer avec conviction que cette lecture est incontournable. Ne vous découragez pas par le nombre de pages car la fin en vaut amplement la peine.
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C'est avec un petit pincement au coeur que je dis au revoir à mon nouvel ami Edmond Dantès, alias le Comte de Monte-Cristo...
Tout comme le premier tome, ce volume contient, lui aussi, quelques longueurs ; mais pourtant, toute cette histoire de vengeance, ce plan préparé minutieusement, en vaut largement la peine.

Même si la fin est attendue, c'est malgré tout avec un grand intérêt qu'on continue à en lire chaque ligne jusqu'au dénouement final.
A noter malgré tout, quelques rebondissements pour nous laisser en haleine tout du long, ce n'est pas toujours aussi prévisible non plus.

Alors si vous n'avez pas encore lu les aventures d'Edmond Dantès, je vous recommande vivement de vous y atteler et de tenir bon malgré les longueurs, vous ne le regretterez sans doute pas !
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