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Critique de jamiK
J'ai été attiré par le graphisme, avec une ambiance retro, un dessin dans le style Pop'Art, le trait est épais, le noir est posé en gros coups de pinceaux, les couleurs sont en aplats saturés, avec des couleurs vintage, le papier est épais, texturé, il absorbe l'encre pour la rendre plus profonde, plus lourde.
La forme me plait mais le début de l'histoire m'a laissé perplexe : c'est les vacances, le texte est en voix off, sur un ton du gars à qui on ne la fait pas, désabusé, désagréable, et cela dérive sur le thème de la Lolita, une relation avec une fille vraiment très jeune. le personnage principal est franchement antipathique. Et cette première partie ne semble être qu'un prétexte pour une lecture des tarots. Puis on passe ensuite à une histoire mystérieuse autour d'une femme aux personnalité multiples. L'auteur insère des scènes de fiction vieillottes, comme sorties d'un vieux magazine, dont il faut chercher leur sens elliptique. Pourquoi pas, souvent j'aime bien cette manière de faire.
On pourrait rapprocher le style et l'histoire à des auteurs comme Daniel Clowes ou Timothée le Boucher, c'est un genre assez périlleux et John Harris Dunning n'évite pas certains écueils.
Pour moi, l'introduction à la Nabokov (ou Gainsbourg) ne passe pas, cette partie n'amène à rien à la suite de l'intrigue sinon les cartes de tarots, c'est un peu léger et on ne peut pas laisser en suspens un thème aussi sulfureux. Ensuite, le personnage est trop antipathique pour donner envie de le suivre, sa voix off est pénible, il phagocyte l'intrigue au dépend de la femme aux personnalités multiples qui ne reste qu'au stade d'icône pop, mais alors pourquoi partir sur cette histoire d'espionnage et de recherches scientifiques militaires. L'écart entre l'étude de moeurs et le récit d'espionnage est trop large, le lien est trop ténu, j'ai eu l'impression de lire deux bandes dessinées différentes, ni l'une ni l'autre ne m'ont parues approfondies et l'intérêt s'effiloche au fil de la lecture.
J'ai aimé la forme, je n'ai pas aimé le fond.
La forme me plait mais le début de l'histoire m'a laissé perplexe : c'est les vacances, le texte est en voix off, sur un ton du gars à qui on ne la fait pas, désabusé, désagréable, et cela dérive sur le thème de la Lolita, une relation avec une fille vraiment très jeune. le personnage principal est franchement antipathique. Et cette première partie ne semble être qu'un prétexte pour une lecture des tarots. Puis on passe ensuite à une histoire mystérieuse autour d'une femme aux personnalité multiples. L'auteur insère des scènes de fiction vieillottes, comme sorties d'un vieux magazine, dont il faut chercher leur sens elliptique. Pourquoi pas, souvent j'aime bien cette manière de faire.
On pourrait rapprocher le style et l'histoire à des auteurs comme Daniel Clowes ou Timothée le Boucher, c'est un genre assez périlleux et John Harris Dunning n'évite pas certains écueils.
Pour moi, l'introduction à la Nabokov (ou Gainsbourg) ne passe pas, cette partie n'amène à rien à la suite de l'intrigue sinon les cartes de tarots, c'est un peu léger et on ne peut pas laisser en suspens un thème aussi sulfureux. Ensuite, le personnage est trop antipathique pour donner envie de le suivre, sa voix off est pénible, il phagocyte l'intrigue au dépend de la femme aux personnalités multiples qui ne reste qu'au stade d'icône pop, mais alors pourquoi partir sur cette histoire d'espionnage et de recherches scientifiques militaires. L'écart entre l'étude de moeurs et le récit d'espionnage est trop large, le lien est trop ténu, j'ai eu l'impression de lire deux bandes dessinées différentes, ni l'une ni l'autre ne m'ont parues approfondies et l'intérêt s'effiloche au fil de la lecture.
J'ai aimé la forme, je n'ai pas aimé le fond.
