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Critique de beatriceferon
Installée dans une belle propriété de la Creuse avec un compagnon amateur de pigeons, Anny Duperey décide de créer un poulailler et d'élever des couvées.
Depuis la mort de ses parents dans un tragique accident, elle a occulté pratiquement toute son enfance. Mais un souvenir surnage: l'émerveillement de voir un poussin casser sa coquille et en émerger. Cette joie que lui avait offerte sa grand-mère, elle veut à son tour la partager avec ses enfants. Elle a mis le doigt dans l'engrenage: le « petit élevage » va vite devenir une passion.
J'ai aimé vivre avec elle les plaisirs et les déconvenues de l'actrice devenue fermière. Certains moments sont très drôles, par exemple, celui où elle est obligée de plonger entre les buissons, le visage dans la terre, pour que des admirateurs de passage aux abords de sa propriété ne repartent pas avec l'image d'une souillon en sabots, de la paille plein les cheveux.
J'ai revécu avec elle les jours merveilleux de notre enfance, où notre grand-père nous emmenait récolter les oeufs ou nourrir les canards dans le paradis de son immense jardin.
Certains moments sont émouvants, d'autres franchement tristes (la mort du poussin trois fois ressuscité). Mais je n'ai pas aimé qu'elle tue et mange des animaux élevés de sa main, quelle que soit son argumentation pour se justifier.
Depuis la mort de ses parents dans un tragique accident, elle a occulté pratiquement toute son enfance. Mais un souvenir surnage: l'émerveillement de voir un poussin casser sa coquille et en émerger. Cette joie que lui avait offerte sa grand-mère, elle veut à son tour la partager avec ses enfants. Elle a mis le doigt dans l'engrenage: le « petit élevage » va vite devenir une passion.
J'ai aimé vivre avec elle les plaisirs et les déconvenues de l'actrice devenue fermière. Certains moments sont très drôles, par exemple, celui où elle est obligée de plonger entre les buissons, le visage dans la terre, pour que des admirateurs de passage aux abords de sa propriété ne repartent pas avec l'image d'une souillon en sabots, de la paille plein les cheveux.
J'ai revécu avec elle les jours merveilleux de notre enfance, où notre grand-père nous emmenait récolter les oeufs ou nourrir les canards dans le paradis de son immense jardin.
Certains moments sont émouvants, d'autres franchement tristes (la mort du poussin trois fois ressuscité). Mais je n'ai pas aimé qu'elle tue et mange des animaux élevés de sa main, quelle que soit son argumentation pour se justifier.
