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Critique de Malaura


Parce qu'il a cru reconnaître en elle l'inspiratrice de ses oeuvres les plus célèbres, et parce qu'elle a fait remonter à la surface tout son passé d'illustre peintre, Gustave Courbet s'attache à Mona, une prostituée d'un bordel miteux de Genève.
Pendant toute une nuit, il se confesse à elle, laissant jaillir ses souvenirs.
Lui, le peintre célèbre et décrié, l'artiste vieillissant et malade, le naturaliste aux idéaux brisés, le communard exilé, le jouissif excessif, livre tout de ses utopies et de ses désillusions.

Le style particulier de François Dupeyron colle parfaitement à l'évocation du personnage Gustave Courbet, homme massif, haut en couleur, qui cache sous ses fanfaronnades une profonde sensibilité et une grande implication politique et humaine.
Les lignes de ce texte, singulier et beau, révèlent une urgence de la confession, un besoin de dire, une oralité très évocatrice de l'homme excessif, imbibé, populaire et populiste, tel qu'a pu l'être cet artiste profondément attaché aux hommes et à la terre et à qui l'on doit la magnifique toile "l'Origine du monde".
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